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bilan social et politique en france vu de l’étranger : moins glorieux que le titrage figaro
Publie le vendredi 23 novembre 2007 par Open-Publishing1 commentaire
Sarkozy ne crie pas victoire malgré la fin de la grève (le temps) suisse
FRANCE. Les cheminots reprennent le travail, mais le président reste discret.
Sylvain Besson, Paris
Vendredi 23 novembre 2007
Nicolas Sarkozy a gagné. Les employés des chemins de fer qui s’opposaient à sa réforme des régimes spéciaux ont repris massivement le travail, jeudi, après neuf jours de grève. Ils ont obtenu l’ouverture de négociations sur leurs salaires, mais pas le retrait de la réforme, qui prévoit un allongement de la durée de cotisation pour les cheminots partant à la retraite.
Ce résultat avait été largement anticipé, y compris à gauche. « Le conflit va se terminer par une défaite du mouvement social, c’est parfaitement clair », pronostiquait en milieu de semaine un responsable du Parti socialiste.
Inhabituelle discrétion
Les grévistes les plus radicaux, notamment ceux du syndicat SUD-Rail, en sont pour leurs frais. Mercredi soir, ils appelaient encore à la poursuite de la grève : « La lutte doit continuer », proclamait le syndicat en constatant que les cheminots n’avaient « rien » obtenu sur les points-clés de la réforme.
Malgré ce succès, Nicolas Sarkozy a le triomphe modeste. Depuis le début de la crise, le président est resté inhabituellement discret, n’intervenant qu’une seule fois en public, mardi, pour confirmer qu’il ne céderait pas. Cet effacement vise à ménager les syndicats modérés et à ne pas humilier les grévistes, dont beaucoup sortent laminés physiquement et financièrement du conflit.
La grève a aussi porté un coup au moral du pays. Pendant une semaine, les habitants de la région parisienne ont suffoqué dans des métros pleins à craquer, toussé dans la pollution dégagée par les embouteillages, pesté contre les trajets interminables pour rentrer chez eux. Les pertes économiques, dues par exemple à l’interruption du fret ferroviaire, pourraient se chiffrer en certaines de millions d’euros. Après six mois de pouvoir, l’espoir du « choc de confiance » que devait provoquer l’élection de Nicolas Sarkozy semble s’être évanoui.
Le président a donc de bonnes raisons de tourner la page. Ses proches laissent entendre qu’il proposera rapidement, à la télévision, des mesures destinées à soutenir le pouvoir d’achat des Français. Cette intervention pourrait avoir lieu ce vendredi ou la semaine prochaine, le temps que la situation dans les transports se normalise, que le souvenir de la grève s’estompe et que le président redevienne « audible ».
Que va-t-il dire ? L’annonce, en tout cas, sera cruciale pour la suite de son mandat. Dans les rangs de la droite, le manque d’efficacité de sa politique économique est de plus en plus critiqué. Sa mesure phare, le dispositif permettant la défiscalisation des heures supplémentaires, est jugée trop compliquée pour être vraiment efficace.
Nicolas Sarkozy pourrait ainsi faire des propositions destinées à assouplir la durée légale du travail, et y ajouter des baisses des prélèvements obligatoires. Ce qui amènerait d’autres problèmes : ces mesures pourraient menacer l’équilibre des finances publiques, sans forcément améliorer la compétitivité à long terme de la France.
Messages
1. bilan social et politique en france vu de l’étranger : moins glorieux que le titrage figaro, 23 novembre 2007, 09:46
lisez la presse étrangère quand vous le pouvez !
je tente de faire passer qq papiers
ce matin : durant 1/2 h (tranche 8h3O/9H ou à peu près)
LCI : copé, bfm : pécresse, itv : panafieu ....
tiercé donné peut être dans le désordre.... mais !