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bonnes vacances

Publie le vendredi 2 juillet 2010 par Open-Publishing

bonnes vacances

le néolibéralisme n’est pas une idéologie mais l’ordre social,
mais (il y a corrélativement une « idéologie néolibérale »)
G.D. et D.L. (deux chercheurs en économie)

la très forte augmentation des hauts salaires dans la valeur ajoutée et parallèlement la très forte baisse des bas salaires (pour ceux que ça intéresse, vous pouvez lire le travail de Thomas Piketty dont de nombreux travaux sur la fiscalité (publié entre-autre sur son site) ; il fut l’un des soutien actif du programme économique de la candidate Ségolène Royale lors de la présidentielle de 2005, ainsi que celui de Camille Landais, doctorant en Sciences Économiques à l’EHESS et tout particulièrement la thèse : "Fiscalité et comportements des ménages" sous la direction de Thomas Piketty, un modèle du genre (publié sur son site) (1), et si le cœur vous en dit vous pouvez lire le travail d’un collectif sous la direction de Thomas Piketty, Anthony Atkinson, etc. sur les hauts revenus, les 1% ; les 0,1% et les 0,01%, dont le premier tome « Tope incomes : a global perspective » recouvre les pays anglophones et l’Europe continental (plus communément dénommé l’Occident).

« La croissance des inégalités »
(euphémisme oratoire pour édulcorer le phénomène d’injustice sociale)

La globalisation (malgré ou à cause de ce qui est déclaré plus haut, le néolibéralisme depuis les années quatre vingt est une idéologie criminelle (cette désignation fut utilisée dans certaines déclarations de Jean Ziegler (et il ne fut pas le seul !) notamment pour étayer les développements de son ouvrage paru en 2008, « La haine de l’Occident ») c’est une hausse (sans précédent dans l’histoire de l’humanité) des revenus du capital (intérêts, dividendes et plus values boursières), et des hauts salaires (sujet ô combien d’actualité, les révélations en tout genre et les procès à la UNE de certains médias, ces dernières semaines, l’attestent et témoignent d’une certaine disparité dans leurs traitements) souvent améliorés de primes, bonus, stock-options ainsi que de jetons de présence, etc. (les avantages en nature par exemple) dont les salariés ne bénéficient pas, au contraire, les salaires dans leur grande majorité stagnent ou diminuent abusivement (hé, oui ! Les salariés ne sont ni responsables, ni solidaires des conséquences d’une crise qui n’est pas la leur et qu’ils n’ont pas à assumer).

Toute cette période dorée pour les 1%, les 0,1% et 0,01%, fut l’apogée de l’idéologie ultralibérale, et tout au long de cette période faste pour les quelques millions de privilégiés cités plus haut, le pouvoir d’achat du plus grand nombre (la majorité des salariés, catégories dans laquelle je n’ose inclure toutes celles et tous ceux qui sont carrément éjectés des circuits de redistribution ou des statistiques), au mieux stagna et au pire régressa (régression historique et totalement inédite dans l’histoire sociale).

Stratégie interventionniste

L’une des conséquence inattendue de cette crise, est la résurgence d’une classe de cadres du haut commandement militaire, revendiquant pour l’interventionnisme de l’Etat, s’appuyant pour cela sur des revendications, que certains partis de gauche ne renieraient pas :

a) une plus grande intervention de l’Etat,

b) plus de subventions,

c) plus d’impositions et de réglementation ;

cela afin de remédier aux défauts du marché libre (et non-faussé ?), qui selon eux ont pour conséquence une déstabilisation du secteur manufacturier (la fabrication des armements et la régularité de son approvisionnement, etc.) (2), et soulignent les répercussions (directes ou indirectes) sur leur secteur financier de s’impliquer ou non dans des actions à travers le globe, et dénoncent ces tares, qui, selon eux, influeraient directement sur la sécurité de l’Etat lui-même. Rien de moins !

Généraux, colonels, commandants, officiers, sous-officiers de tous pays, unissez vous !

NOTES

1) ceux-ci sont divisés en tableaux dont les évolutions reproduites par schémas ou colonnes (divisées par quartiles) sont très explicites, un petit reproche tout de même, les tableaux des salaires s’arrête à 2005, alors que la part des hauts salaires fit un bon ahurissant durant les dernières années, de 2006 à 2010 (avant et malgré la crise de 2007), et à moins d’un changement radical (telle une "révolution", que certains envisagent très probablement à droite, et si ce n’était pas possible, à l’extrême droite…) cette tendance ne stoppera pas d’elle même…

2) l’utilisation d’entreprises privées pour assurer la sécurité et le contrôle de secteurs entiers sur le terrain n’est pas remise en cause, ouf ! On a craint un moment pour elles.