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chaine humaine à toulouse pour lutter conte expulsion d’1 mère de famille
Publie le mardi 20 juin 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Quelque 250 parents, enfants et enseignants ont symboliquement formé une chaîne humaine autour de l’école primaire Pierre et Marie Curie de Toulouse mardi matin pour dénoncer l’expulsion programmée d’une mère d’élève d’origine marocaie.
Ils répondaient à l’appel du Réseau éducation sans frontière et d’un collectif de parents d’élèves qui demandent la régularisation de la mère d’un élève de CM1, Rafik, 12 ans, présent dans la ronde.
La famille Abchir compte deux autres enfants plus jeunes nés en France. La mère, Zakia, est arrivée du Maroc avec Rafik en 2002 pour rejoindre le père, un chauffeur vivant à Toulouse depuis 20 ans et titulaire d’un titre de séjour.
Mme Abchir a reçu un courrier le 24 avril lui donnant deux mois pour quitter le territoire, après le refus de sa demande de regroupement familial, a expliqué une représentante de son collectif de soutien. Son recours, non suspensif, est resté sans réponse pour l’instant.
"Il suffit de connaître l’histoire de ces gens-là pour être sensibilisé à ce qu’ils vivent", a expliqué Matthieu Dollan, un parent d’élève présent dans la chaîne avec ses deux enfants.
Pour Daniel Tkaczuk, le directeur de cette école primaire du quartier de Negreneys qui compte 13 classes, "Rafik, totalement intégré ici, a des projets dans sa tête, la sixième etc...et tout est fauché par cette menace d’expulsion".
Parmi les pancartes brandies par les parents, enseignants et enfants, on pouvait lire "trois enfants sans maman, non ! régularisation oui !". La pétition du collectif a recueilli quelque 600 signatures.
Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne, a symboliquement participé à la chaîne humaine.
Messages
1. > chaine humaine à toulouse pour lutter conte expulsion d’1 mère de famille, 20 juin 2006, 18:06
Dommage, Sarko qui vient de faire l’expérience heureuse de son regroupement familial, est pourtant mieux placé que quiconque pour comprendre ce que peut bien ressentir cette mère, son mari, et leurs trois enfans en leur refusant ce regroupement.
Qu’il a de la chance, le p’tit Louis de pouvoir vivre entre son papa et sa maman.