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chauffe indeniable du globe

Publie le samedi 26 janvier 2008 par Open-Publishing
1 commentaire

Après 500 jours de dérive, « Tara » relâchée par les glaces

L’expédition scientifique européenne visait à mesurer les effets du réchauffement sur la calotte arctique. Confirmation indéniable.

ANNE-MURIEL BROUET | 24 Janvier 2008 | 00h00

La goélette Tara qui s’est laissé emprisonner le 4 septembre 2006 par les glaces arctiques a bénéficié d’une libération anticipée. Une libération qui n’augure pourtant rien de bon et qui n’est le fruit que de la clémence du climat. S’il manquait encore une preuve du réchauffement de la planète, elle est là, illustrée par lesrésultats de cette expédition scientifique attendue ce soirà Longyearbyen, capitale du Spitzberg norvégien.

Voilier polaire

Support du programme scientifique européen Damoclès, le voilier polaire a quitté le port breton de Lorient le 11 juillet 2006. Le 3 septembre, il était pris dans les glaces, au large de la Sibérie. Deux hivers polaires (environ cinq mois), une dizaine d’ours et environ 5200 kilomètres plus tard, l’équipage de 10 personnes est sorti lundi de sa prison glacée. De l’autre côté de la banquise, entre le Groenland et le Spitzberg, après l’avoir traversée pratiquement en ligne droite et frôlé le pôle Nord, à une vitesse moyenne de 10 km/h.

Cette dérive s’explique par le fait que le continent de glace est parcouru par des mouvements de grande ampleur, un peu comme des courants. Précisément, le déplacement de la banquise est dû aux vents et à un courant marin, le courant de dérive transpolaire qui s’étend du détroit de Béring au détroit de Fram.

Une fois pris dans les glaces, le laboratoire à la dérive a permis aux scientifiques de collecter des données précieuses tant dans l’atmosphère que la neige, la glace et les profondeurs de l’océan Arctique. Ils ont ainsi sondé les eaux glacées jusqu’à 4000 mètres de profondeur, envoyé un ballon à 3000 mètres d’altitude y mesurer les températures. Et mis en évidence qu’il y fait plus chaud que sur la glace, à cause de couches d’inversion de température.

Parmi les résultats les plus spectaculaires de l’expédition, qui s’inscrit dans le cadre de l’Année polaire internationale, citons l’anticipation dramatique de la disparition de la calotte arctique estivale. Les modèles l’annonçaient aux alentours de 2050. Or, c’est dans moins de dix ans, à l’horizon 2015, que nous pourrons voir la route arctique s’ouvrir en été.

En outre, avec une superficie de 3,2 millions de km² en septembre, 2007 restera dans les annales de la calotte glaciaire estivale la plus maigre. Il y a vingt ans, elle mesurait 7 millions de km².

Chaleur et vents violents ont ainsi écourté le voyage de Tara, qui, pensait-on au départ serait libéré cet été. A la fin du XIXe siècle, le Norvégien Nansen avait parcouru la même route en près de trois ans.

Messages

  • http://iraqwar.mirror-world.ru/arti...

    Mais bon, c’est "que" des Russes qui le disent, après tout.

    Et les glaciers dans les calanques de Cassis et la mer 140 mètres plus bas, (Grotte Cosquer) il y a 40 000 ans, c’est la Faute à Aréva et à Mitsubushi, s’ils ont fondu.

    Ou parce que j’ai oublié de mettre en veille mon PC.

    Et les glaçons sur la Tamise au mois de Juillet 1785, ceux qui en parlent les ont probablement rêvés. Et si les Philosophes de l’époque analysaient que c’était en partie la cause de l’immense famine du 18ème siècle qui entraîna la Révolution Française c’est parce qu’ils étaient payés par les Corporates de l’Energie.

    Attention, je ne défend pas les trusts cités. Ils ont assez de défauts comme ça. Mais j’aime bien rendre à César ce qui lui appartient.

    Et à condamner les gens j’aime bien que ce soit pour les crimes qu’il ont commis et pas pour ceux qu’on leur attribue pour des raisons souvent très peu désintéressées.

    Quant à éteindre mon PC inutilisé, cela diminue son espérance de vie de 20%.

    Et sa fabrication et son recyclage coûtent bien plus que le surcroît d’énergie nécessaire à son maintien en veille.

    G.L.