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chomage chez ford blanquefort (ford aquitaine)

Publie le mercredi 19 avril 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

Ford Aquitaine Industries va supprimer 445 postes sans licenciements secs

La direction de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde), qui fabrique des boîtes de vitesse, a annoncé mercredi que son plan de restructuration allait permettre la suppression de 445 postes, sans licenciements secs, grâce à des départs en pré-retraite ou volontaires.

"A la date d’aujourd’hui, 445 personnes sont enregistrées au départ", a indiqué Dominique Billaud, le drh de Ford Aquitaine Industries (FAI).

Vingt-une personnes, candidates au départ et en cours de recrutement dans des entreprises, pourraient se rajouter, a-t-il indiqué en assurant que le plan concernerait au final "466 personnes au maximum".

Ce bilan est finalement supérieur au "plan de sauvegarde de l’emploi" annoncé en octobre 2005. Ce dernier prévoyait la suppression de 414 postes pour ajuster les effectifs au plan de charge de l’usine. Plus de 3.200 personnes en tout sont employées sur le site de Blanquefort.

Les 445 suppressions de postes se répartissent en 284 départs en pré-retraite et 161 départs volontaires, a dit M. Billaud.

Un plan de départ en pré-retraite, qui prévoit le versement de 65% du salaire net et divers avantages, a été financé par Ford à hauteur de 30 millions d’euros, a-t-il ajouté. Le plan de restructuration a été décidé en raison de la baisse de production du site de Blanquefort qui a "chuté de 21% sur les neufs premiers mois de 2005 comparés à 2004"

Messages

  • C’est toute l’industrie automobile - et surtout les sous-traitants - en france, en espagne, italie... qui sont frappés de plein fouet par le cycle conjecturel "bas" et les délocalisations. Les intérimaires et précaires sont bien sûr touché les premiers, mais maintenant c’est aux noyaux durs des effectifs que les patrons s’attaquent (sur fond de CNE, et de promesses de reclassement dans des petites boites pourries sans aucunes garanties et avec la baisse des (déjà) maigres salaires à la clef. J’ai entendu un pignouf consultant ce midi à France Inter (journal de 13h 13h30), expliquer que les perspectives de rentabilités pour Ford étaient cependant bonnes, car ils étaient en train de faire de nouveaux business investissement en Thaïlande et en Australie (le thailande pour fes esclaves ouvriers, l’australie pour les ingénieurs et techniciens - et les impots sont faibles) et que donc les actions Ford étaient une bonne "opportunité". Au passage un autre consultant sur la recession automobile actuelle en Europe expliquait sans rire que l’Etat français (nous, nos impôts) devaient mettre un milliard d’euro de subvention sur la table au profit de renault et peugeot pour développer les "véhicules électriques", et que cà cà pourrait maintenir l’emploi en Europe pour quelques années. De qui se moquuent ils ces enc... ?! Ils investissent leurs profits ailleurs (pour surexploiter la main d’oeuvre exotique dans les "nouveaux bagnes indutriels du XXI ème siècle") et exigent que l’Etat fasse leur boulot d’investisseurs à leur place, prennent tous les risques dans un misérable chantage à l’emploi ! Privatisation des profits, socialisation des pertes et des investissements risqués, telle a toujours été la devise du capitalisme "libéral". Qu’ils aillent se faitre f... : Nationalisation immédiate de l’industrie automobile en france et en europe, qui vit un véritable monopole/oligopole de fait !
    En attendant : ce n’est pas au assedic, au FNE au AGFF et à la collectivité publique etc. de payer la casse. Exigeons des Indemnités de licenciement de 200 000 euros par emplois détruits au bénéfice exclusif de chaque ouvrier licencié. Sinon la lutte ouvrière pourrait leur faire comprendre qu’ils risquent de perdre beaucoup plus de 200 000 euros par emploi détruit ! (le calcul de cette indemnité est très simple : aujourd’hui en Europe la création d’un poste de travail industriel en cout de capital fixe est d’environ 200 000 euros dans l’industrie automobile. Cet argent vient de la capacité d’auto-financment des entreprises, soit de l’argent qui n’a pas été versé en salaire, mais qui a été retenu sur les salaires pour financer le poste et des crédits d’impots (déductibilité de l’amortissement comptable et fiscal du capital fixe) et des impots négatifs directs (subventions, PAT, récupération de TVA, et franchise de droit d’importation/ exportation etc.). Quant une firme de financiers ("actionnaires" de l’entité) détruit un poste de travail qui a couté ce prix, avec de l’argent qui n’était pas à elle, puisqu’il était à l’entreprise sur son versant valeur ajouté (autrement dit les salariés) et à l’Etat (par ses aides directs et indirects à la création du poste en tant que capital technique fixe), elle doit "rembourser" le capital fixe qu’elle détruit au détriment des autres composantes sociales de l’entreprise : d’où le montant de la taxation dont les financiers doivent être l’objet en contrepartie : Sinon nationalisation sans indemnisations, confiscation des biens particuliers des personnes physiques et morales actionnaires, mise hors la loi des dirigeants responsables (et s’ils se cachent à l’autre bout du monde : un état comme la France dépense en cemoment des millions d’euros par jour, à entretenir 2000 bidasses lourdement équipés à faire la traque à des talibans au fin fond de l’Afganisthan : nous pourrions mieux les utiliser à neutraliser de par le vaste monde, tous ces capitalistes voyous qui ont massivement volé de l’argent au fisc et au salariés.
    Mais bon pour assurer ces saines mesures de salut public et de défense de l’intérêt général, encore faut-il que les premières victimes - les ouvriers licenciés - entrent en guerre pour leurs 200 000 euros !

    • Même avec le pseudo plan social exemplaire de l’usine de Blanquefort, le compte n’y est pas : 30 000 000 divisé par 445 postes supprimés : 67 934 euros par poste de travail supprimé (et en prime on vire les vieux, au moment où on nous dit que les retraites seront déficitaires !) : Manque donc déjà : 122 000 euros. X 445 soient 54,29 millions d’euros. Ensuite, pour dans l’industrie automobile, pour un poste de travail détruit dans la maison mère, c’est 1 poste en sous-traitance hautement équipé (coût de capital fixe à au moins 150 000 euros) et 1 poste de services extérieurs (transports, stockages, sous-traitants de prestations "immatériels"... qui disparaissent : donc 455 X 2 = 910 supressions de postes suppémentaires ; disons 455 X 150 000 pour la s/traitance industrielle et 455 X 50 000 (pour la s/traitance de service ) , c’est 91 millions d’euros en plus. Ford France devrait donc payer (si nous vivions dans un régime économique "normal" 145 millions d’euros de plus !

    • Misére !!!! Vous n’êtes pas plus fiable que les pires journaux télé ! Et ça n’est pas en ajoutant de pseudo calcul économique que c’est plus crédible...
      Le site dont vous parlez à 2 usines : 1 = fabric de transmission auto pour les usa et 1 petite usine pour les trans manu = pour voiture européenne. Seule la grosse usine qui fait des trans pour les américains est touchée, donc mince vous venez de découvrir que les esclaves thailandais de votre histoire c’est nous !!! et cette usine est une délocalisation du travail de pauvres ouvriers américains depuis 30 ans ! On relocalise aux US ???
      (Plan = -20% du personnel / production 2002 = 750 000 transmissions / 2006 = 400 000....)

      GG

      (pour la renationnalisation, ma traban je la prend noire merci MDR !!!!)

    • pour info l’ex directeur de la petite usine qui fait des boites manu est justement parti en tchéqui je crois pour faire deviné quoi ?
      monté une usine d’assemblage de boite manu pour ford
      moi je dit boycotte.

  • ellez on remet ça !

    nouveau plan fin 2006, en ligne de mire les pres-retraite a partir de 55 ans pour 150 personnes mais le directeur financier avoue 220 personnes en trop...
    si les volumes de production sont confirmés (345700)
    une partie des rtt et congés 2007 deja imposé 10rtt et 25 cop
    un paradox on nous dit qu’il faudra travailler plus longtemps et on nous envoie a la retraite avant ???

  • dit ci fin d’anneé 2007 400 personne seron en trops car la transmission E et en fin de vie
    ces pour cela que la direction et la maitrise ford métte la préssion afin de poussé les employer
    a des pratique douteuse.

    pratique douteuse : l’orse qu’il y a un acssident de travail ,le APTM et PTM fon des menace a l’opérateur pour qu ’il ne se méte pas en arret de travail ,faute de quoi il finireé sa cariere a l’assenblage cet... sen compté sur le chef du personnel et le service du personnel qui rabésse l’opérateur et le menasse pour qu’il se tése

    aujourdui on en et rendu a éféctuer trois poste pour un opérateur ,avec une maitrise qui et toujour derriere les opérateur et a la fut de la mouindre éreure , sen compté on tourne seul sur des transfert qui ne sont pas au norme car il y a magouile entre la société FORD et l’organisme qui control ces machine ( je suis bien placer pour le savoir )

    • je suis partie en depart volontaire ca fait presque 2 ans moi je vous dit qu il fallait s en preocupe avant quand les syndicat nous disez de manifeste mais la personne pour les debrayage alors maintenant morder vous les doigt tous autant que vous etes

    • Aujourd’hui, la lutte s’organise à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise FAI.
      A l’intérieur, les salariés ont pris conscience de la mort annoncée à laquelle ils ne veulent pas contribuer.
      A l’extérieur, le collectif pour la sauvegarde du site fait des petits : à Carbon-blanc, à Parempuire, à Mérignac, à Bassens...
      22 000 signatures de la pétitions de soutien au collectif a été signé et portées à la préfecture.
      Les citoyens prennent conscience que l’avenir de l’emploi industriel, c’est l’avenir de leurs enfants, de leurs jeunes et peut être même l’avenir des retraités !!!
      Donc il ne faut pas laisser la fatalité pourire cette lutte, car elle est vital pour l’avenir de la gironde, de l’Aquitaine et pour moi de cette France dans l’Europe.
      Je vous invite tous à signer la pétition disponible en ligne sur le site du CE Ford Blanquefort.
      Comme dirait l’autre, l’union fait la force !!!
      Soyons réaliste exigeons l’impossible.
      @+