Accueil > compte-rendu d’un 4 mai à Arras pour la liberté
Malgré un gros battage de notre comité, partout où il nous a été possible de diffuser les tracts d’appel et la pétition, le rassemblement en soutien au communiste et anti-impérialiste, Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné depuis 25 ans pour répondre aux exigence de la CIA et du Mossad, n’a pas attiré les foules militantes.
Nous étions 6 devant la Préfecture, alors que nous devrions être des centaines pour dénoncer l’acharnement politique contre un prisonnier politique dans un pays qui affirme qu’il n’y a pas de prisonniers politiques dans ses prisons.
Ce jour, nous allons savoir si Georges Ibrahim Abdallah, reste oui ou non en prison. S’il est libéré, on fera la fête, s’il ne l’ai pas, nous poursuivrons le combat pendant encore au minimum 2 ans, c’est à dire en 2012 quand sa 8ème demande aura été examinée et jugée, avec toujours l’influence de la CIA et du Mossad, renforcés cette fois par l’adhésion de la France à l’OTAN.
La lutte pour le soutien aux prisonniers-es politiques est difficile, elle l’est car même les militants de la lutte des classes les plus aguerris, ont des difficultés sur ce sujet.
Et pourtant, la situation actuelle de réduction des libertés fondamentales, et le durcissement des lois répressives, devraient inciter les militants de l’avant-garde et les révolutionnaires, à prendre au sérieux le soutien aux prisonniers politiques.
Il en est de même dans la lutte contre la montée des fascistes et de leurs idées, puisque nos camarades emprisonnés sont avant tout antifascistes avant d’être anticapitaliste et anti-impérialiste, car le fascisme est l’arme bestiale de la bourgeoisie, une arme de guerre qui entraîne les masses avec des mensonges pour ensuite se retourner contre elles.
Le 8 mai à 14h30, Libérez-les sera devant la Mairie d’Hénin-Beaumont, cible des fascistes locaux mais aussi nationaux, dans la manifestation avec ceux qui comprennent l’importance d’un FRONT UNI le plus large dans la lutte contre la bête immonde.
Nous n’irons pas apporter le soutien au maire ou a son adjoint, incarcérés, comme l’a souligné un journaliste de la voix du nord, mais montrer aux fascistes que nous sommes là, que leurs routes et que leurs visées seront semées d’obstacles et de barricades, et une barricade n’a que deux côtés.
Et le 15 mai, nous serons à Paris, pour Georges Abdallah, avec nos camarades de son collectif de soutien.
Et la lutte continue !
Libérez Georges Abdallah !
Libérez les prisonniers politiques !
Front uni contre le fascisme !