Accueil > de BAYONNE à CALAIS en passant par MONTREUIL
D’après les informations émises il y a quelques heures à Calais, l’Etat a engagé des barbouzes au crâne rasé pour faire le ménage dans la « jungle » calaisienne et arrêter des dizaines d’afghans qui ont été enfermés au CRA et qui seraient expulsés dans les prochains jours.
La police se méfiant de la présence solidaire des « no borber », et des militants calaisiens emploie donc la stratégie de la terreur en s’attachant les services de milices privées dont elle nie l’existence et les fonctions serviles.
La récente nomination de Brice Hortefeux au Ministère de l’Intérieur faisait craindre le pire. En quelques semaines, la répression tous azimuts a évolué, de Bayonne à Calais ou à Montreuil, c’est une extrême violence qui se déploie, causant des dégâts physiques à des dizaines de militants et de citoyens ordinaires.
Comme vient de le déclarer l’ex futur du Medef Kessler, « nous sommes à un nœud de l’histoire, l’Histoire hésite actuellement entre la voie salutaire de la coopération et la voie suicidaire de la confrontation ».
Comme il est impossible de coopérer avec des gens qui manient un bâton en guise de dialogue, il est évident que nous entrons dans une phase d’affrontements violents donc de répression violente.
Et comme toute la classe politique est corrompue par les pouvoirs et le pouvoir, par la gamelle et l’aspect lucratif du parlementarisme… les pauvres, les ouvriers, les immigrés, les jeunes… vont se retrouver seuls face à des milices organisées par la Police qui n’aura plus qu’à les cueillir et à la Justice qui n’aura plus qu’à les réprimer et à les emprisonner.
Ils ont commencé par les sans-papiers, ils poursuivent avec les clandestins, ils finiront avec les ouvriers !
Alors quelle autre solution ? celle de l’Italie des années 70 ?