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déni de réalité

Publie le mercredi 7 avril 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

déni de réalité

mise en garde :

Nous ne sommes pas dans le cas de David Vincent (le héros de la série "Les envahisseurs") qui sur une route secondaire, paumé et totalement harassé par une dure journée de labeur, vit apparaître l’objet de l’obsession propagandiste étasunienne : les "envahisseurs", (sous-entendu ses salauds de "rouges", mutants dégénérés reconnaissables grâce à la rigidité de leurs auriculaires droits).

Nous, nous ne sommes pas sujet aux hallucinations ! Nous sommes dans un monde bien réel !

Nous sommes "ici et maintenant" dans "l’éternel présent" ; concept si savamment concocter il y a un peu plus d’une cinquantaine d’années par les "maîtres du monde", et dont nous subissons quotidiennement les conséquences : aggravation de la misère, constante humiliation et bordel sans nom dans nos vies !

Les États-Unis et ses valets ont déclaré la guerre totale (de tous contre tous) à tous ceux (il s’agit apparemment du "reste du monde") qui oseraient organiser une quelconque résistance à leur hégémonie...
La seule riposte efficace pour "le reste du monde", serait d’organiser et de créer les conditions de l’insurrection mondiale ! (ce qui est le cadet des soucis de potentats locaux, ou de leurs alliés objectifs, la Chine par exemple, etc.)

1) La crise économique (et pas seulement financière) mondiale.

Dans le dernier ouvrage de Joseph E. Stiglitz ("L’explosion de la cupidité"), il y est question de déni de réalité face à l’effondrement du système libéral (malgré les contestations des laudateurs professionnels tel que « journalistes aux ordres », think tank, agences d’opinion et de propagande, etc. ; la liste serait beaucoup trop longue !), et n’ayant pas de système de rechange, ils perdurent dans l’"erreur" (pas pour eux puisqu’ils continuent à s’empiffrer), et les mêmes "martingales gagnantes" sont remisent sur le tapis. Le système est définitivement mort, mais ils font comme si (et c’est nous qui payons cash !)

Les plus fragiles paient cette hérésie au prix fort (chômage de masse, *humiliations pour de nombreuses familles dont les enfants sont en première ligne, et misère grandissante pour le plus grand nombre) * ce n’est évidemment pas nouveau, nous connaissions tous (tous ? celles et ceux qui n’en croque pas évidemment) la ségrégation sociale, l’une des formes de racisme "ordinaire".

2) Les guerres totales contre la Palestine, l’Irak, l’Afghanistan, etc. (les mensonges éhontés des étasuniens et l’adoubement de leurs complices pour imposer leurs sales guerres). (vous pouvez lire à ce sujet le dernier numéro de "Manière de voir" du "Monde diplomatique" concernant l’Afghanistan)

Ces guerres totales (les morts et blessés civiles, femmes, enfants, se comptent par milliers, voir dizaines de milliers (?) et personne ne semble en tenir le décompte macabre, sauf dans le camp occidental bien sûr, de toutes ces boucheries ; massacres déclenchées par les forces de l’OTAN (NATO), dites "forces alliées" ?

En fait, il s’agit pour la plupart de pays occidentaux qui organisent des foyers d’instabilités aux portes de leurs ennemis réels (les malheureux pays désignés à la vindicte mondiale, la Palestine (et contrairement aux affirmations de l’État juif, il s’agit bien d’un État !), l’Irak, l’Afghanistan, etc., ne sont que des pays ordinaires, et au prétexte de luttes sans merci contre un *"terrorisme" sont (ou seront) anéantis !
*désignation bien commode pour commettre les pires exactions contre des populations civiles tout à fait innocentes, elles !

La réalité a révélé leurs mensonges au grand jour, mais rien ne les arrête, ils continuent systématiquement les massacres et les destructions massives !
Pourquoi se gêneraient-ils puisque plus personne (ou presque) ne conteste leurs crimes ?
Leur réalité, c’est l’"apocalypse" qu’ils ont décidé d’imposer au reste du monde, point !

3) Le conflit Palestino-israélien :

Voici un court extrait du discours de Noam Chomsky sur le conflit en question (il est extrait d’un article publié sur le site "LeGrandSoir"), où il est flagrant que l’État juif réfute la réalité palestinienne (on peut par exemple citer l’exemple de Gaza, où un peu moins de deux millions d’êtres humains s’entassent dans les pires conditions : pas ou peu de ressources suffisantes (privation de nourriture, de médicaments en violation de toutes les règles humanitaire et conventions internationales) du fait du blocus de l’État juif (à quand un tribunal international pour juger leurs crimes ?) ; lisez plutôt…

AMY GOODMAN : (…) que pensez-vous de l’administration Obama et du conflit Israélo-palestinien ?
NOAM CHOMSKY : Le conflit israélo-palestinien est un cas facile. Il y a un consensus international quasi-total depuis 35 ans maintenant sur ce qu’il convient de faire pour résoudre le problème – du moins à court terme - à savoir : deux états avec des frontières reconnues par toutes les parties, avec, selon les termes employés, « des modifications mineures et acceptées par les deux parties ». C’était d’ailleurs la politique officielle des États-Unis jusqu’à ce qu’ils décident un jour de s’évader du monde réel, au début des années 70. Et c’est un point de vue très largement partagé. En 1976, il y a même eu une résolution du Conseil de Sécurité appelant à une solution à deux états. Les États-Unis ont opposé leur veto. Et ça n’a pas cessé depuis. Je ne vais pas passer toute l’histoire en revue, mais si on en arrive directement au présent, le consensus est désormais quasi-total. Il y trouve tous les états arabes, et ce depuis longtemps. Il y trouve l’Iran, l’Organisation des États Islamiques. Il y trouve le Hamas. En fait, il y trouve tout le monde sauf les États-Unis et Israël.

Que dit l’administration Obama ? C’est intéressant. Obama a cette grande vision, mais si vous regardez les choses de plus prés, en oubliant la vision et en examinant les faits, les choses changent. D’un côté, il demande poliment au Israéliens ne plus étendre leurs colonies, ce qui n’a pas de sens, parce que le problème, c’est l’existence même des colonies, pas leur extension. De plus, ces mots n’ont aucun sens. Il ne fait que répéter les propos de Bush. En fait, il cite ce que l’on appelle la Feuille de Route, le soi-disant accord officiel pour aller de l’avant. Il ne fait que le citer. Ca n’a aucun sens, mais ça fait malgré tout partie de sa grande vision.

D’un autre côté, et qui est plus intéressant, peu de temps après sa prise de fonction, il a donné son premier et jusqu’à présent son unique discours sur le conflit israélo-palestinien. C’était au moment où il présentait George Mitchell comme son négociateur, ce qui est un bon choix, si on lui donne les moyens de réussir. C’est à ce moment-là qu’Obama a expliqué ce qu’il avait l’intention de faire. C’était au moment de la main tendue vers le monde musulman. Il a dit, en parlant de la proposition de paix arabe, eh bien voilà ce que j’appelle une proposition constructive – c’était sa façon à lui de flatter les auteurs de la proposition. Puis il a enchaîné, en déclarant, « Il est temps que les Arabes se conforment à leur proposition de paix et commencent à normaliser leurs relations avec Israël. » Obama est un homme instruit, intelligent. Je suppose qu’il choisit ses mots avec soin. Il savait parfaitement que ce n’était pas la proposition de paix arabe. La proposition de paix arabe reprenait les termes du consensus international et disait, dans l’éventualité de deux-états, que les états Arabes iraient même au-delà d’une normalisation des relations avec Israël. Obama en a extrait le corollaire, mais a omis la substance, ce qui est une façon comme une autre de déclarer que les États-Unis allaient se cantonner dans leur position de refus. Il n’aurait pas pu être plus clair.

Avec cet appel à cesser l’expansion des colonies, il a été un peu plus loin – pas lui, personnellement, mais ses porte-paroles lors des conférences de presse. On leur a demandé si l’administration allait faire quelque chose si Israël refusait. Ils ont répondu « non, c’est purement symbolique ». En fait, ils ont explicitement dit que l’administration ne ferait pas ce que George Bush père, lui, avait fait. George Bush père avait quelques petites punitions qu’il distribuait lorsqu’Israël s’entêtait à désobéir aux Etats-Unis. Clinton les a adoucies et Obama les a supprimées. Il a dit, « non, c’est juste symbolique. » Ce qui revient à dire à Benjamin Netanyahu « allez-y, faites ce que vous voulez. Nous dirons que nous sommes mécontents mais nous le ferons avec un clin d’œil complice, alors allez-y. En attendant, nous participerons, en vous envoyant des armes. Nous vous accorderons un soutien diplomatique et une participation active. » C’est cela, sa vision. Difficile d’être plus clair.

Que pouvons-nous faire ? Nous pouvons essayer de faire en sorte que les États-Unis rejoignent le monde réel. Dans ce cas précis, ce serait rejoindre le reste du monde. Rejoignez le monde réel et acceptez le consensus international et cessez de participer activement à son viol, c’est-à-dire aux actions de l’état d’Israël. J’aurais pu dire aux actions de l’état d’Israël et des États-Unis. Ce qu’Israël et les États-Unis sont en train de faire à Gaza et en Cisjordanie, c’est de détruire l’espoir d’une réalisation de ce consensus international.

Et je crois qu’il n’y pas beaucoup d’alternatives. En fait, de nombreux militants palestiniens eux-mêmes vont jusqu’à dire qu’il faut abandonner la solution de deux états et laisser Israël s’emparer de tous les territoires, éventuellement les annexer, pour ensuite passer à une lutte pour les droits civiques et une lutte similaire à celle contre l’apartheid. Ceux qui disent ça sont aveugles. Cela n’arrivera jamais. Les États-Unis et Israël ne laisseront pas faire. Ils continueront de faire exactement ce qu’ils sont en train de faire : étrangler Gaza, le détacher de la Cisjordanie, en violation des accords internationaux et, en Cisjordanie, s’emparer de tout ce qui les intéresse.

Aux dernières nouvelles (selon Daniel Mermet de "LBSJ’YS", il viendrait à Paris pour une série de conférences, dont l’une à la "Mutualité", pour le mois de mai prochain, sous l’égide du "Monde-diplomatique") Les réservations sont disponible sur leur site…

4) La raclée électorale mémorable du clan Sarkozy ; sa fuite en avant permanente et sa propension monstrueuse au déni de réalité, (et dans son cas c’est peu dire) sont les avatars du mauvais perdant !

Si vous vous référer aux *"médias bien pensants" (aux mains de ses amis les Bouygues, Lagardère, Dassault et consorts), Sarkozy voudrait faire oublier la raclée sans précédent, depuis la création de la cinquième République, infligée à un président en exercice ; son autisme n’a d’égal que sa mauvaise foi. D’où le voyage de monsieur aux États-Unis d’Amérique, pour essayer de nous faire oublier sa déconfiture…
* les titres étaient sans équivoque : « L’Élysée voudrait reprendre la main…, etc. »

Ce voyage aura assurément un prix ! D’aucuns affirment qu’il s’agira d’envoyer de nouveaux renforts en Afghanistan ?

Si dans les semaines ou les mois qui viennent, certains de nos soldats meurent ou sont blessés dans le bourbier afghan, ils pourront être fier en pensant que leur sacrifice servira une grande cause nationale : « une hypothétique remontée dans les sondages de la côte de popularité de Sarkozy… »

Plus personne ne croit à ses bobards (il y a belle lurette qu’il n’est plus crédible !), alors, et comme à son habitude, il se décide pour une énième fuite en avant ; *fuir cette réalité inacceptable jusqu’à la fin du mandat que des inconscients eurent la folie de lui confier…

* des dizaines de millions de Françaises et de Français ne peuvent pas fuir la réalité eux, et sont dans la merde jusqu’au cou suite aux obstinations et au parti pris de ce monsieur !

Et que fait Sarkozy ?

Sarkozy continue allégrement de dilapider l’argent des contribuables ! (les travailleurs émigrés font partie du lot bien entendu…)

Michael Moore, dans l’introduction de son dernier documentaire, nous donnait à voir une longue série de braquages spectaculaires ; laissait-il entendre que certains Étasuniens choisirent délibérément de se rembourser directement sur "la bête" ? (des escroqueries de leurs banquiers)

Toujours est-il que, des commandos bien équipés et lourdement armés organisèrent des casses très sophistiqués, de succursales bancaires, ou des hold-up de casinos...

Dans un cas comme dans l’autre, les victimes sont de gens ultra-friqués et personne ne songerait à les plaindre… (vous pouvez être certain qu’ils sont parfaitement bien assurés, pas comme ces dizaines de milliers, imprudents petits porteurs, qui se sont fait complètement plumés via la Caisse d’Épargne-Nataxis) ; sauf que, beaucoup de gens éprouveront une immense satisfaction en ce qui concerne les banquiers, *(des voleurs, des voyous, des filous, ces escrocs de banquiers !), sauf Sarkozy et son clan (encore eux !) qui leur ont généreusement offert sur un plateau d’argent vingt milliards d’euros en guise de récompense pour leurs multiples arnaques ! (pour vous donner un ordre d’idée, c’est un peu moins que le trou de la Sécu qui est de vingt deux milliards d’euros…)

* premièrement : ce n’est pas du vol lorsqu’on vole ces escrocs de banquiers !
secondement : il est quasi certain qu’ils ne perdront pas un centime dans ces affaires, ils sont assurés eux ; et quoi qu’il arrive, l’État se porterait garant avec nos sous !

PS : en ce qui concerne le conflit Palestino-israélien, il semblerait que l’État français se soit apparemment rangé dans le camp des inconditionnels "pro-sionnistes", cher au clan Sarkozy ; cela n’a d’ailleurs pas soulevé de réelles protestations (manifestations de masse, etc.), à part quelques articles par-ci, par-là ; articles qui ont à cœur de voiler pudiquement le "pro-sionnisme" de monsieur (en particulier les partis institutionnels UMPS ainsi que d’autres).

Messages

  • en ce qui concerne le conflit Palestino-israélien, il semblerait que l’État français se soit apparemment rangé dans le camp des inconditionnels "pro-sionnistes", cher au clan Sarkozy
    la question est en quoi n’a t il pas obéi pour avoir perdu les dernières élections et se faire lâcher par ses commanditaires !!

    suis je bête on commence à nous vendre dsk l’homme politique préféré des français !!
    quelqu’un peut il me rappeler son bilan à celui là

    • DSK c’est du Sarko, avec des études plus longues et mieux réussie ! Tout est pareil, Otan, Israël, salaires, pensions, fiscalité, privatisations.....Si vous ne voulez rien changer, c’est le candidat idéal !

  • DSK a l’oeuvre :

    Plus que jamais, les diktats du FMI

    par Jérome Duval

    Mondialisation.ca, Le 6 avril 2010 CADTM

    Outil au service des grands créanciers, le FMI piétine les droits humains fondamentaux pour imposer ses politiques néolibérales au Nord comme au Sud.

    Les grandes puissances ont profité de la crise actuelle pour remettre le Fonds monétaire international (FMI), fortement délégitimé depuis des années, au centre du jeu politique. De concert avec l’Union Européenne, il impose sa politique de rigueur en Europe comme au Sud.

    Voulant passer en force, il poursuit imperturbablement la même politique néolibérale qu’il distille depuis les années 1980 aux pays en développement avec ses « plans d’ajustement structurel », baptisés au Nord « plans de rigueur » ou « mesures d’austérité ». En cas de refus ou d’insoumission, comme par exemple en Argentine en 2001, en Ukraine ou en Roumanie l’année dernière, le FMI accroît la pression en bloquant ses prêts, indépendamment des conséquences sociales.

    Pourtant, les échecs retentissants de ces politiques ont maintes fois été démontrés : partout les inégalités se creusent et la pauvreté gagne du terrain........

    http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18528