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étrangement muette ou presque .... QQ articles .... Jusqu’où va la main-mise sur les media ?
Publie le vendredi 16 novembre 2007 par Open-Publishing2 commentaires
Micheline Calmy-Rey explique la Suisse à Sarkozy
Reçue en grande pompe à l’Elysée, la présidente de la Confédération a fait sentir les petites différences helvétiques sur trois dossiers.
REUTERS/ JACKY NAEGELEN | RENCONTRE : Nicolas Sarkozy a reçu Micheline Calmy-Rey avec le sourire, hier sur le perron de l’Elysée. Les deux chefs d’Etat ont abordé trois sujets chauds : le nucléaire iranien, les otages retenus par la guérilla colombienne et la chaîne francophone TV5.
Comme un couperet de guillotine, le froid est tombé hier soir sur la cour d’honneur de l’Elysée. Serait-ce pour réchauffer les relations franco-suisses que Micheline Calmy-Rey a été reçue en visite officielle à Paris par Nicolas Sarkozy ? En tout cas, le président français a réservé à sa consoeur helvétique les honneurs d’une compagnie de gardes républicains en grand uniforme, commandée par un capitaine arborant une paire de moustaches en croc tout à fait impériale. Et sur le perron du palais présidentiel, un Sarkozy souriant a congratulé Micheline Calmy-Rey.
Malgré la grève des transports, qu’il suit à la loupe, le président a donc trouvé une heure pour discuter avec elle.
Lors du point de presse à l’ambassade de Suisse, la présidente a décrit les trois dossiers chauds abordés par les deux chefs d’Etat. Chassons tout d’abord le sujet qui fâche : la fiscalité. « Cet aspect n’a pas été évoqué car il concerne uniquement les relations entre la Suisse et l’Union européenne », avertit d’emblée la présidente.
Bien entendu, l’entente franco-suisse confine à la perfection, nous dit-on. Pourtant, sous le vernis diplomatique, il apparaît que la Suisse a fait sentir sa petite différence sur les trois sujets.
Nucléaire iranien
Tout d’abord, le nucléaire iranien. On sait que le président Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui était présent pour accueillir Micheline Calmy-Rey ont tenu des propos plutôt guerriers à l’encontre de la politique atomique de l’Iran. Sur ce point, Micheline Calmy-Rey fait résonner un bémol pacifique qui contredit la fanfare belliqueuse : « La Suisse est résolue à promouvoir la voie diplomatique pour résoudre ce problème. Il faut tout faire pour qu’il en soit ainsi. Nous n’avons pas épuisé toutes les possibilités de la diplomatie », souligne la présidente.
Autre dossier brûlant : Ingrid Betancourt et les otages détenus par la guérilla colombienne. Micheline Calmy-Rey en a longuement discuté avec Nicolas Sarkozy, la Suisse faisant partie, avec la France et l’Espagne, du trio chargé de faciliter un accord humanitaire avec les FARC, l’une des armées rebelles en Colombie. « Pour l’instant, le canal que nous privilégions pour aboutir est celui qu’établissent actuellement le président vénézuélien Chavez et la sénatrice colombienne, Mme Cordoba », relève la présidente. En réponse à une question relative à Nicolas Sarkozy, qui s’est lancé dans des déclarations claironnantes à propos des otages colombiens, elle répond en souriant : « Je crois qu’il est efficace de démontrer que l’on veut s’emparer d’un problème. Sur ce dossier, M. Sarkozy apporte un regard nouveau et... rafraîchissant ! Mais notre rôle en Suisse est de s’en tenir à la discrétion. »
« Réussite francophone »
Troisième sujet : TV5. La chaîne d’information internationale France 24 créée durant la fin du règne de Chirac menaçait d’avaler TV5, la chaîne des pays francophones. Or la Suisse monte au créneau pour défendre « cette réussite de la francophonie ». La présidente de la Confédération a donc redit au président français tout l’attachement que voue la Suisse à TV5.
Après l’entretien, alors que Micheline Calmy-Rey avait déjà pris place dans la Mercedes de l’ambassade, Bernard Kouchener a encore retenu la présidente. Pour, semble-t-il, parler vacances en Suisse. Cherche-t-il une bonne adresse ?
(24H, suisse)
JEAN-NOËL CUÉNOD
Messages
1. étrangement muette ou presque .... QQ articles .... Jusqu’où va la main-mise sur les media ? , 16 novembre 2007, 09:55
24 H quot suisse
2 messages bien différents pour 2 grèves des trains en France et en allemagne . NDLR
RSS
FRANCE
En France, la mobilisation des grévistes diminue. Déblocage en vue ?
FRANCE | 00h09 Au deuxième jour de grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, les négociations avancent, mais les transports ont encore été très perturbés.
Grèves des cheminots français Grève des conducteurs de locomotives en Allemagne La patience des usagers des transports publics français a une fois de plus été mise à rude épreuve hier. Et ce n’est pas fini. Malgré l’essoufflement plus rapide que prévu du mouvement, la grève sera reconduite aujourd’hui dans les chemins de fer et le métro parisien. Les syndicats ont apparemment du mal à convaincre leur « base » des offres de négociation de Nicolas Sarkozy.
La CGT, principal syndicat de cheminots, a reconnu une baisse significative du nombre de grévistes : le mouvement a été suivi par 46% des cheminots contre 64% la veille, selon un responsable du syndicat.
La présidence française, qui a évalué le taux de grévistes à 42,8%, a évoqué une « évolution importante » lui permettant de ne « pas être pessimiste » sur la durée du mouvement. Nicolas Sarkozy, qui a érigé cette réforme en symbole de sa volonté de changement, a estimé que le conflit devait « s’arrêter le plus vite possible », car les « conditions sont réunies » pour « des négociations ».
Grèves impopulaires (le message à faire passer ndlr)
« Chacun a fait un pas l’un vers l’autre et donc maintenant il faut que la négociation commence », a pour sa part souligné le premier ministre François Fillon lors de la séance des questions d’actualité au Sénat.
Hier, en début de matinée, plus de 300 km de bouchons ont été enregistrés en région parisienne et les vélos avaient envahi la capitale. Dans les gares, des voyageurs excédés laissaient éclater leur colère, traduisant l’impopularité du mouvement dont les syndicats doivent tenir compte : selon un sondage, 61% des Français disent ne pas être « solidaires avec les grévistes » et 57% souhaitent que le « gouvernement maintienne ses projets pour poursuivre les réformes ».
ALLEMAGNE (ndlr)
Le réseau ferroviaire allemand sera paralysé jusqu’à demain
La grève entamée hier par les conducteurs de train est une première dans l’histoire de la Deutsche Bahn (DB). A l’exception de deux trains pour Cologne et Budapest, tous les départs étaient annulés hier en fin de matinée à la gare centrale de Berlin. L’imposant bâtiment de verre flambant neuf fonctionnait au ralenti.
« A la longue, la grève, c’est contre-productif, grogne Herbert, 40 ans. Au lieu de défendre les accords salariaux à la DB (ndlr : les chemins de fer allemands) les conducteurs de train sont en train de les faire éclater », martèle-t-il. Le mouvement de grève est particulièrement organisé à l’Est. Dans cette partie de l’Allemagne, 85% des trains régionaux sont annulés.
Sur le quai No 5, Maria et Elizabeth attendent avec patience leur correspondance pour Bonn. Faute de train, elles ont dû passer la nuit à Berlin. Les deux dames sont certes contrariées, mais elles sont solidaires avec les conducteurs. « Ils font ça pour gagner un peu plus d’argent. C’est normal. Ils ont un métier dur. Ce n’est pas facile de finir le mois avec nos petits salaires », assure Maria.
Les lignes aériennes intérieures, les agences de covoiturage et les compagnies de train privées ont vu leur clientèle augmenter de 30 à 50%.
Côté circulation, des bouchons de plusieurs kilomètres encombrent les grandes agglomérations. Quant au trafic des marchandises, il est carrément au point mort. A Hambourg, la moitié des 200 convois quotidiens qui viennent se ravitailler en containers a été annulée. « Si ça continue, la situation va devenir très difficile », souligne la direction du port.
Le syndicat des conducteurs de train (GDL), qui revendique des hausses de salaires de 31%, menace de reprendre la grève en début de semaine prochaine si la direction de la DB ne fait pas de nouvelles propositions. De son côté, la Deutsche Bahn a porté plainte hier contre le syndicat. Elle lui réclame 5 millions d’euros de dédommagement pour les pertes liées à ce conflit social. MICHEL VERRIER BERLIN
1. étrangement muette ou presque .... QQ articles .... Jusqu’où va la main-mise sur les media ? , 16 novembre 2007, 10:15
tageblatt (luxembourg)
un peu moins sous influence et des nouvelles de chérèque (ndlr)
Troisième jour de grève dans les transports, les négociations au point mort
Mise à jour : 16/11/2007 8:33:00
Les perturbations à la SNCF et la RATP sont encore importantes vendredi, au troisième jour de la grève contre la réforme des régimes spéciaux, alors que les négociations semblent au point mort dans les entreprises et que se profile mardi un mouvement des fonctionnaires.
Le trafic SNCF s’améliore un peu mais est toujours perturbé au plan national, avec 250 TGV prévus, contre 700 en temps normal, et une soixantaine de trains Corail. Eurostar et Thalys devraient circuler normalement. En province, le trafic des TER est réduit, avec environ 1 train sur deux, soit un train de plus que la veille, et 2.500 bus de substitution sont prévus sur certaines lignes. En région parisienne, se profile une nouvelle journée de galère pour les usagers. A la SNCF (Transilien et plusieurs lignes de RER), de 2 à 4 trains devraient circuler par heure, sur certaines lignes et aux heures de pointe, avec 1.000 bus en complément de la desserte ferroviaire, un trafic en légère amélioration par rapport à la veille. La SNCF précise que la desserte du Stade de France sera assurée vendredi soir pour le match amical de football entre la France et le Maroc. Du côté de la RATP, le trafic était "en petite amélioration" à 7h30 mais encore "loin de la normale" avec globalement 1 métro sur 3 ou 4 et des "disparités". Le RER A circule avec environ 20% des rames. Aucun train ne roule sur la B, et on compte environ 30% à 40% de bus, selon la direction. Les tramways T2 et T3 avait commencé à circulerà 6h30 mais le T 1 ne roulait toujours pas à 7h30. Le trafic routier autour de la capitale était à nouveau très difficile vendredi matin avec 240 kms de bouchons comptabilisés à 7H30, soit 50% de plus qu’un jour ordinaire, a indiqué le Centre régional d’information et de coordination routières d’Ile-de-France (Cricr). Celui-ci notait toutefois un très "léger mieux" par rapport à la situation observée la veille à la même heure, avançant l’hypothèse d’une meilleure "anticipation" des départs. Après avoir laissé entrevoir une sortie de crise rapide mercredi avec un accord sur le principe de négociations tripartites par entreprise, le dialogue semble au point mort entre syndicats et gouvernement. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a demandé jeudi soir aux organisations syndicales "dans les entreprises d’appeler à la reprise du travail". "On ne peut pas avoir et la grève et les négociations d’entreprise en même temps", a-t-il fait valoir. Sept fédérations syndicales de cheminots ont pourtant demandé aux AG de reconduire vendredi le mouvement de grève "pour 24 heures", soit jusqu’à samedi. La CFTC-cheminots a souligné que "ce sont les cheminots qui font la loi sur le terrain" et Sud-Rail, tenu à l’écart des négociations, a appelé à rejeter le "cinéma" du ministre. Plusieurs confédérations syndicales penchent pourtant pour la reprise du travail, comme la CFDT de François Chérèque qui ne veut pas que le mouvement des cheminots fasse la jonction avec la grève des fonctionnaires organisée mardi pour leur pouvoir d’achat.