Accueil > fin de soirée hier à Paris

fin de soirée hier à Paris

Publie le mercredi 26 avril 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

Matraquages faciles et interpellations absurdes
CRS SS
Les journalistes auraient qualifié ce qui vient de se passer, d’interpellation "musclée".

On pourrait plutôt parler de ratonnade organisée, avec des manifestants planqués dans une cour d’immeuble du 6e arrt.
Les crs plaquant des étudiant à terre sous ordre des RG/flics en civil, bastonnant à foison nous autres jeunes désarmés.

Tout ceci survient après une brève et anécdotique occupation de la Sorbonne. 200 personnes au début, 20 à la fin.

On retrouve une petite soixantaine de personnes dehors, sur la place, on décide de partir en manif sauvage. On se fait disperser et quand il reste plus qu’une vingtaine de personne, on décide de pénétrer dans une cour d’immeuble.

1 minute après, les CRS nous cognent et interpellent. J’ai pu me faufiler à traver le cordon, une chance de cocu.

Une mamie pleure de voir une France de la répression policière. Une dame du quartier ne comprends pas tout ce rafut pour une bande de gentils jeunes qui manifestaient dans la bonne ambiance. Un mec en costume me dit que c’est n’importe quoi.

Messages

  • merci pour l’info ,

    mais quelle betise dans le titre , combien de gentils etudiants assassinés et jetés à la Seine , combien de disparus , combien de corps repéchés ce jour ?
    combien de manifestants conduits dans des camps de concentration ?
    je sais bien que comparaison n’est pas raison , mais il y a des limites que la memoire ou l’histoire devraient imposer .

    claude de toulouse .

    • tu as raison mais le quartier latin avec ses blochaus sorbonne organisé pendant des semaines (des barrières de plus de 2 m de haut) sur un large prérimètre, ca faisait vraiment état de siège.
      Du jamais vu en france ! je suis parisienne !

    • Désolé Claude, mais ce que nous font subir les forces de répression est de la violence institutionnalisée...

      Paris et le V° sont en deuil devant cette mascarade policière. Jeunes, il nous reste deux possibilités fuir à l’étranger, ou tenter de voter, dans la mesure où l’on ne vole pas la démocratie avec des scores digne de dictateur africain.

      Et pour relancer l’économie, les ministères clés sont les affaires étrangères ou bien les finances, mais pas celui de la police et de ses sections de chocs...

      Nous ne sommes pas encore en 33, et c’est pourquoi, nous devons encore AGIR et LUTTER.