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galouzeau reçu par des "moules" !

Publie le samedi 24 juin 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

Quelque 80 fonctionnaires ont manifesté vendredi à Marvejols (Lozère) à l’occasion de la visite de Dominique de Villepin dans ce département.

Les manifestants, des fonctionnaires de l’Office national des forêts (ONF), de la Direction départementale de l’Equipement (DDE), de la SNCF, de La Poste et des enseignants, ont manifesté à l’appel des syndicats CGT, FO, CFTC, UNSA, FSU, SNES et du PS pour protester contre "la suppression des services publics" en milieu rural.

Le syndicat CGT de l’ONF a qualifié la visite de Dominique de Villepin en Lozère, de "provocation" alors que, selon ce syndicat, "le directeur général de l’ONF doit signer la suppression de 1.500 postes supplémentaires dans le cadre du nouveau contrat de plan Etat-ONF".

"Alors que M. de Villepin prétend défendre les services publics en milieu rural, nous sommes pour le moins sceptiques", a ajouté la CGT, selon laquelle "dans un département rural et forestier comme la Lozère... le maintien de ces postes est vital pour l’économie".

Messages

  • La CFDT étant par nature sceptique quant à l’utilité de la lutte syndicale n’a pas jugé utile de joindre sa voix au concert de protestation, comme d’hab .

  • Fonctionnaire, j’ai aussi répondu en video à notre si grand premier ministre qui laissera une si grande trace de son action si volontaire.

    A de Villepin, de la part d’une moule : une vidéo (3 mn 22) de Bernard

    http://www.ruedesboulets.com/article.php3?id_article=109

  • Chirac se refuse à abandonner Villepin, malgré la grogne qui monte désormais à droite après sa dernière sortie contre Hollande.
    Un couple en fusion jusqu’a ebullition

    Libé - jeudi 22 juin 2006

    La vie sans Villepin ? Jacques Chirac continue à ne pas vouloir en entendre parler. « Le couple tient... Et tient même bon », soupirait hier plein d’amertume l’un des chefs de la majorité, en contact permanent avec l’Elysée. Crise après crise, rumeurs après rumeurs, le chef de l’Etat est inflexible : pas question de se débarrasser de son Premier ministre au tréfonds des sondages et rejeté par une partie des parlementaires UMP. Après avoir porté Raffarin à bout de bras pendant un an après la déroute des régionales de 2004, Chirac montre la même obstination avec son successeur à Matignon. Hier matin, à l’Elysée, ils ont eu un tête-à-tête avant le Conseil des ministres. Le Président lui a demandé de « sortir par le haut et avec dignité » de son altercation de la veille à l’Assemblée nationale avec François Hollande. Hier soir, le Château considérait que « l’incident était clos ». Dominique de Villepin a ressenti « une confiance fortement renouvelée » du chef de l’Etat, et ne s’est pas privé de le faire savoir. Questions sur ce cas d’acharnement politique.

    Pourquoi Chirac soutient-il encore Villepin ?

    Chirac déteste agir sous la pression. Ses propres résurrections politiques, sa lecture des institutions et l’idée même qu’il se fait de sa fonction ne laissent pas de place à des changements précipités, dictés par les sondages, les difficultés du moment ou les crises de nerfs de la majorité. Lors d’un échange téléphonique avec un proche, il a qualifié hier de « jérémiades indignes » les propos des députés de l’UMP réclamant le départ de Villepin. Au-delà, tous les conseillers qui comptent à l’Elysée, à commencer par le secrétaire général, Frédéric Salat-Baroux, sont villepinistes. A longueur de journée, ils mettent en scène le « pacte » qui lie Chirac à Villepin autour des résultats en matière d’emploi et assurent que « chacun au sein de la majorité est au travail et à sa place ».

    Villepin tient-il Chirac ?

    Le Premier ministre ne perd jamais une occasion de rappeler qu’il est « en mission » pour suivre « la feuille de route tracée par le chef de l’Etat ». Depuis la présidentielle de 1995, en passant par la dissolution ratée ou la cohabitation avec Jospin, le duo s’est soudé dans les crises. Leur relation est tout aussi affective que politique. « Villepin est un intime de la pensée du Président », a coutume de dire Jérôme Bonnafont, porte-parole de Jacques Chirac. Et le chef du gouvernement se pose en ultime rempart face à Nicolas Sarkozy. Non sans raison, tous deux voient la main du ministre de l’Intérieur derrière certaines difficultés actuelles. Mais eux se considèrent comme des chefs, des vrais, et ont un souverain mépris pour le personnel politique de l’UMP. Ils partagent une certitude : en politique, tout peut changer du jour au lendemain et une présidentielle peut se gagner sur un coup de dés.

    Chirac est-il sourd ?

    Les rares visiteurs auxquels Jacques Chirac se confie le décrivent comme parfaitement conscient de la situation politique chaotique dans laquelle la France est plongée. Mais le chef de l’Etat finit toujours par leur expliquer qu’il n’a « pas de solution de rechange » et qu’un autre locataire à Matignon ne pourrait être qu’un factotum de Nicolas Sarkozy chargé d’expédier les affaires courantes jusqu’à la présidentielle. Inacceptable pour lui. Ni Michèle Alliot-Marie ni Jean-Louis Borloo, qui ne cachent pas leur grosse envie de Matignon, ne sont considérés comme suffisamment « fiables » par le chef de l’Etat.

    L’Iran, ultime carte de Villepin ?

    Difficile de l’avouer mais Villepin rêve secrètement d’une crise internationale majeure pour se refaire. Plusieurs hauts diplomates de l’Elysée le cachent à peine. « Il mise sur un conflit avec l’Iran pour reprendre la main et dire aux Français qu’ils ont besoin pour les protéger d’un homme d’Etat à la hauteur des grands enjeux internationaux », confiait récemment l’un d’eux avec le plus grand sérieux. Comme si son heure de gloire lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères lors de la crise irakienne pouvait à nouveau sonner.