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grigny 91 cherche soutien

Publie le samedi 10 octobre 2009 par Open-Publishing
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Grigny, en Essonne, ville la plus pauvre du Département, a un déficit budgétaire énorme. Le Prefet, pas celui de région, celui de l’égalité aux "chances" a décidé d’augmenter les impôts locaux de 44% et 50% tout en demandant de réduire les services.

La ville rame depuis les années 70 (implantations de 3000 hlm puis 5000 logements privés) dans un village de 3000 habitants sans apport pour créer écoles, etc. Gpu, GPV, etc, ministres de la ville, préfets, etc, promesse est faite, vers l’an 2000, d’aider cette ville à se refaire une santé. Hélas, les investissements permettent de construire ce qui coule de source dans d’autres communes : écoles dignes de ce nom, une crèche, un centre de loisirs (il y a officiellemnt 26 000 grignois), etc.

Par contre les dépenses de fonctionnement qui devaient suivre se sont taries. D’où les budgets qui se creusent d’année en année. De surcroît, là où la ville voisine(Viry Chatillon) compte 30 000 habitants, et Grigny 26 000, Grigny doit accueillir dans ses écoles 1400 enfants de plus que Viry, d’où construction d’école, et rebelote pour le fonctionnement (personnel, chauffage, etc)

Les habitants luttent depuis longtemps et ont le sentiment que nationalement, il faut être visibles, nous cherchons des relais dans la presse, dans les blogs, des idées d’actions pour être autre chose que "ces pauvres banlieusards", dont on parle quand il y a le feu.

Messages

  • En effet, à la fin des années 60, l’Etat a imposé à cette commune, une cité de 3800 logements (la Grande Borne) et une co-propriété de 5000 logements (Grigny 2) la 2è plus importante d’Europe. Ce tsunami démographique s’est opéré sans que la ville ne bénéficie de statut de "ville nouvelle" avec les subventions ad hoc. Depuis, la ville n’arrive pas à équilibrer son budget sauf avec des dotations exceptionnelles de l’Etat.
    Il y a une véritable hypocrisie de la part de l’Etat : d’un côté il "parque" les pauvres et de l’autre il dit aux élus : débrouillez-vous. D’autant que cette ville est dirigée par un maire communiste, ça arrange de faire passer cette situation pour de la mauvaise gestion.
    Alors que Grigny a créé à elle toute seule un quart des emplois nouveaux du département depuis 4 ans. Si c’est ça mal gérer !
    Les habitants, les élus, les associations, le personnel communal ont besoin de soutien et que leurs revendications soient largement relayées par les médias.
    La Municipalité n’a privatisé aucun service public et la Préfecture ne supporte pas cet acte de résistance. Elle cogne donc sur les habitants en les taxant pour qu’ils se retournent contre le maire.