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grognes sociales dans l’allier (Bosch, Potain, Dunlop...)

Publie le vendredi 20 novembre 2009 par Open-Publishing
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grognes sociales dans l’allier (Bosch, Potain, Dunlop...)

Bosch Moulins "au revoir et merci"

A Moulins, la CGT n’était pas la seule à avoir mobilisé ses troupes pour montrer le mécontentement des salariés après la première rencontre des NAOLes négociations annuelles obligatoires (NAO) sur les salaires ont été, pour les organisations syndicales, une "non négociation". Pas d’évolution des salaires et un rendez-vous proposé en juin 2010. La CGT n’a pas apprécié et un arrêt de travail programmé le 17 nombre dans les sites du groupe en France.

La tension est vive dans les sites du groupe Bosch en France. Et la crise n’est pas pour les syndicats le seul élément qui influe sur la gestion du personnel : "depuis la fusion, dans le groupe nous assistons à des suppressions d’emplois, des fermetures de sites, du chômage, des congés imposés, une dégradation des conditions de travail, de plus en plus de pression pour avoir toujours plus de productivité. Ca suffit !"

C’est dire si à la sortie de la première réunion des NAO, le 27 octobre dernier, les syndicalistes faisaient grise mine "pour la direction, les NAO sont terminées : 0% d’augmentation et rendez-vous en juin 2010. Concrètement c’est au revoir et merci".

Soit, mais il faudrait ajouter "à bientôt". Car s’il s’agissait là de la première réunion, une seconde avait déjà été programmée au calendrier. Elle doit se dérouler le 18 novembre.

C’est d’ailleurs en vue de cette échéance que le syndicat CGT a appelé à la mobilisation le 17 novembre dernier.

Il faut noter que dans l’histoire récente de ce site, aucune manifestation ni grève n’avait été suivi dans le site d’Yzeure. En revanche, en ce 17 novembre, 90 % des 320 salariés avaient répondu à l’appel. C’est dire si la tension est vive.

Moulins Potain Manitowok : la mobilisation de l’inquiétude

Photo d’illustrationDeux jours de mobilisation chez Potain Manitowok Moulins pour peser sur les procédures préliminaires à l’adoption du second plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)

Le mardi 17 et le mercredi 18 novembre, les salariés de l’usine Potain-Manitowoc de Moulins étaient de nouveau mobilisés. Une réponse concertée entre les syndicats face au second plan social et à la procédure qui doit valider ce "plan", lequel se termine dans trois semaines.

Et à l’approche de cette échéance, les syndicats CGT et CFDT se montrent inquiets. C’est cette inquiétude qui a fait émerger cet appel à la grève au sein des trois établissements (Moulins, Charlieu, La Clayette). Une grève "tournante" avec deux heures de débrayage quotidien durant ces deux journées d’action.

Pour l’intersyndicale, la mobilisation a évidemment pour premier objectif de peser sur les négociations et de remonter les revendications majeures : " amélioration de l’indemnisation du chômage partiel, une formation qualifiante, l’amélioration du contenu du « PSE », et la sauvegarder l’emploi et les trois usines françaises".

Aujourd’hui (19 novembre), une assemblée du personnel doit se dérouler.

Article rédigé par : Philippe Hadef

Montluçon : Une rentrée spéciale

« J’ai décidé, vous appliquez !, ce n’est pas la conception du dialogue social de la CGT » commente Éric Lafont.La CGT appelle les salariés de Dunlop à la mobilisation ce jour. Avant un mouvement national.

Zéro % d’augmentation de salaires, augmentation conjointe des prix, ça suffit ! On a, chez Dunlop, des salariés qui sont admissibles au RSA, autrement dit des personnes qui travaillent et qui vivent en dessous du seuil de pauvreté ! ». Alain Clavaud, secrétaire CGT du CE Dunlop, a aussi indiqué, lors d’une conférence de presse, lundi que la « discipline » qui régnait dans l’usine n’était pas tolérable.

Un premier mouvement de grève a commencé dans la nuit de lundi à mardi, à Goodyear (mais, c’est sous le nom de Dunlop que l’on parle de l’usine de pneumatiques à Montluçon). A 1h, des salariés ont cessé le travail pour 4 heures. D’autres les ont « relayés » à 9h. La production devait donc être « ralentie » mardi : il manquait, le volume de pièces produites dans la nuit.

Les salariés de « Dunlop » à Paris

Répétition ainsi, avant la mobilisation d’aujourd’hui, jeudi 17, à Paris, à l’appel de 3 fédérations du secteur automobile : Chimie, Métallurgie et Céramique. « Le cas de Dunlop s’inscrit dans la démarche que la CGT a créée ». Et cette démarche, Éric Lafont, secrétaire de l’Union Locale, présent lundi aux côtés d’Alain Clavaud et du Délégué du Personnel Frédéric Guillot, l’a expliquée : rencontrer les salariés, identifier les problèmes - « et, aujourd’hui, il y en a ! »- et appeler ensuite à des mobilisations interprofessionnelles. « Si les grandes mobilisations de 1936, de 1968, de 1995... ont gagné, c’est parce qu’elles étaient le résultat de luttes d’entreprises qui convergeaient ». La crise économique qui sévit dans presque tous les secteurs de l’économie vaut bien un rassemblement d’ampleur, selon Eric Lafont.

Mardi, lors de son A.G., le syndicat a annoncé une journée d’action unitaire à Paris, mercredi 7 octobre parce que « la préoccupation du moment des patrons, c’est la casse de l’emploi ». Mais aussi, explique Michel Beaune, parce que « moraliser le capitalisme », la CGT n’y croit pas : « On ne moralise pas un tigre ! ». Éric Lafont a prévenu : « La rentrée ne sera pas comme d’habitude ».

Montluçon : Une grève a commencé cette nuit à Goodyear (Dunlop)

De g. à dte : Frédéric Guillot (DP), Eric Lafont, secrétaire CGT de l’Union Locale et Alain Clavaud, secrétaire du CE Goodyear Dunlop.Cette nuit, à 1h, des salariés ES se sont mis en grève chez Dunlop (Goodyear, en réalité), à l’appel de la CGT. Un signal local avant la mobilisation jeudi 17 septembre.

Cette nuit, des salariés ont cessé le travail pour 4 heures dans l’usine Goodyear (Dunlop) de Montluçon. D’autres les ont "relayés" ce matin à 9h. La production sera donc "ralentie" aujourd’hui : il manquait, ce matin, le volume de pièces produites dans la nuit. C’est l’ultime répétition avant la mobilisation de jeudi 17 septembre à Paris. "0% d’augmentation de salaires, augmentation conjointe des prix, ça suffit. On a chez Dunlop des salariés qui sont admissibles au RSA, autrement dit des personnes qui travaillent et qui vivent en dessous du seuil de pauvreté !". Alain Clavaud, secrétaire du CE Dunlop, a aussi indiqué que la "discipline" dans l’usine n’était pas tolérable.

"Le cas de Dunlop s’inscrit dans la démarche que la CGT a créée". Et cette démarche, Eric Lafont, secrétaire de l’Union Locale CGT, présent aux côtés d’Alain Clavaud et du DP chez Dunlop Frédéric Guillot, l’a expliquée : rencontrer les salariés, identifier les problèmes -"et, aujourd’hui, il y en a !"- et appeler ensuite à des mobilisations interprofessionnelles. "La rentrée ne sera pas comme d’habitude" a promis le leader syndical.

Article rédigé par : Fabienne Ausserre

http://www.lasemainedelallier.fr

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