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l’espoir, maladie incurable... / sur www.campuslille.com
Publie le lundi 9 février 2009 par Open-PublishingCE MERCREDI 11 FEVRIER 2009
A 18H30
C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »
Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6
En direct et en archives sur www.campuslille.com
« Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canon du temps
Près des jardins aux ombres brisées
Nous faisons ce que font les prisonniers
Ce que font les chômeurs :
Nous cultivons l’espoir. »
Mahmoud DARWISH
Et Darwish ajoutait que les Palestiniens souffraient donc, de cette maladie incurable : l’espoir.
Ce n’est point là espoir dépourvu de sens. Ce n’est pas l’utopie. L’espoir des Palestiniens repose d’abord sur une culture vivante, où la mémoire de l’injustice et la revendication de sa réparation sont déterminantes. L’espoir des Palestiniens repose sur des faits matériels, et celui-ci, le plus évident et le plus massif : ils ne sont pas partis, et, même exilés, ils sont toujours là. C’est le problème historique du colonisateur : le colonisé ne s’efface pas, en dépit des massacres répétés. Cela rend les volontés épuratrices de plus en plus vindicatives. Mais cela souligne aussi l’impasse dans laquelle se trouve l’occupant. Le nœud se défera un jour. C’est bien la conscience de cette nécessité qui, nourrissant tout un peuple, lui confère cette étrangeté : la maladie de l’espoir.
Le 30 janvier dernier, de retour de La Haye où, au nom de 350 associations, fut déposée une série de documents démontrant les crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés à Gaza, Safwat Ibraghit, conseiller auprès de la Délégation de la Palestine en France, passait par Lille, à l’invitation de l’association Mémoire Vive.
Nous diffuserons son intervention, dans le cadre de notre « ¼ d’heure en Palestine », et nous serons également en direct de Beit Jala, entre Jerusalem et Bethlehem, avec notre ami Claude Dancette, de l’Association Médicale Franco-Palestinienne. Voici de ses nouvelles récentes :