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le droit de manifester remis en cause dans le département de sarkozy

Publie le dimanche 30 mars 2008 par Open-Publishing
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Le droit de manifester remis en cause dans le département de sarkozy

Comme vous le savez

La police de Courbevoie est intervenue dans un conflit du travail entre Houcine Amloug, travailleur sans-papiers, employé depuis plus d’un dans le restaurant le Grand Bê, et son employeur.

Cette interpellation s’est produite, le 28 mars 2008, au cours d’un rassemblement déclaré devant ce restaurant. Et ce, afin de protester contre le licenciement abusif de Monsieur Houcine Amloug, réglant ainsi de façon expéditive ce conflit de travail. Placé en garde à vue, puis en rétention, Monsieur Houcine Amloug comparaissait ce jour, 30 mars 2008, devant le juge de la liberté et de la détention, à Nanterre.

Ce dernier l’a remis en liberté. Cette affaire pose deux questions aussi cruciales que fondamentales : 1°) Comment se fait-il que la police interpelle la victime d’une infraction pénale sur dénonciation d’un patron-voyou, seul délinquant dans cet affaire ?

Rappelons que l’employeur de Houcine a établi un contrat antidaté après l’avoir harcelé pendant des mois. Il a donc commis au moins deux délits : faux et usage de faux et harcèlement moral. Comment se fait-il que la police de Sarkozy se range délibérément aux côtés des patrons délinquants contre les victimes ? 2°)

L’action de la police dans cette affaire vise à interdire purement et simplement aux sans-papiers de manifester. Et ce afin de satisfaire la politique du chiffre du gouvernement. C’est donc l’ensemble des libertés fondamentales des français comme des étrangers qui se trouve aujourd’hui bafoué. Sommes-nous petit à petit en train de changer de régime et de basculer hors de l’État de droit ?

9ème collectif des sans-papiers 9emecollectif.net - 9eme_collectif@no-log.org

Messages

  • Ce n’est pas mieux dans l’Allier oû les paysans subissent depuis plusiurs mois une crise sans precédent , A l’appel notament de la FDSEA03 ils ont manifesté à deux reprises .

    A chaque nous avons eu droit à des provocations de la part des forces de l’ordre, même des charges à coup de grenades lacrimogènes sur des élus de l’opposition de la chambre d’agriculture .

    Pire maintenant ce sont des pressions sur les enfants des principaux responsables syndicaux , afin qu’ils ne piussent plus s’installer comme paysans ,oui vraiment nous avons affaire à un système cynique et écoeurant .

    Il est urgent de réagir,et bien plus sévèrement que jusqu’à présent
    sinon les générations futures auront beau jeu de nous considérer comme des complices à ces vauriens.

    Jean Claude Depoil