Accueil > lettre ouverte adressée par les secrétaires généraux

lettre ouverte adressée par les secrétaires généraux

Publie le lundi 3 juillet 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

lettre ouverte adressée par les secrétaires généraux
CFDT/CGT/UNSA au président de la République, et paru dans e journal
libération, le jeudi 28 juin, rubrique "rebonds"

lettre Cfdt., Cgt., UNSA.
Correspondance du 28 Juin 2006
Expulsions : lettre ouverte au Président de la République
Bernard Thibault pour la Cgt, François Chérèque pour la Cfdt, et Alain Olive
pour l’Unsa, ont adressé un courrier au Président de la République lui
demandant de "renoncer à poursuivre les parents sans papiers des enfants
scolarisés" qui "redeviennent expulsables" à partir du 1er juillet.

Monsieur le Président, Ces dernières semaines, un large mouvement de
soutien aux jeunes étrangers scolarisés s’est développé dans la société
française, qui transcende les clivages politiques et sociaux. Nos
organisations syndicales, notamment dans l’Education nationale, nos
militants et nos adhérents dans les écoles de leurs enfants ont participé à
de nombreuses actions de parents d’élèves, d’enseignants et de jeunes pour
refuser ces expulsions. La circulaire du 13 juin 2006 du ministère de
l’Intérieur prévoit la reprise des expulsions pour les familles qui ont pu
bénéficier d’un sursis jusqu’à la fin de l’année scolaire. Elle autoriserait
la régularisation d’une partie des familles concernées. A compter du 1er
juillet, ces enfants et leurs parents redeviennent expulsables. Ils
risquent, alors, de voir s’accentuer leur situation de précarité de
logement, d’accès aux soins et, à partir de la rentrée prochaine, ils
seraient privés de l’accès à l’éducation en France alors même que, souvent,
ils ne connaissent pas la langue de leur pays d’origine et seraient donc
étrangers aussi là-bas. La situation de ces familles nous concerne tous,
pour des exigences humanitaires certes, mais aussi pour l’intégration future
de ces jeunes étrangers dans la communauté nationale. Car les institutions
de la République et, en premier lieu l’école, leur ont tenu, de fait, de
promesse d’intégration. Quelle image du "vivre ensemble" offrirait-on à ces
futurs adolescents et jeunes adultes et quelle représentation des valeurs
qui fondent la société française si la République les condamnait à vivre
dans la précarité et la peur d’une situation qu’ils n’auront pas choisie ? A
la veille du 14 juillet, nous vous demandons solennellement, Monsieur le
Président, de faire en sorte que les autoriés de la République renoncent à
poursuivre les parents sans papiers des enfants scolarisés et qu’elles
s’engagent à tout mettre en oeuvre pour accélérer la régularisation de
toutes ces familles, en élargissant les critères de l’admission au séjour
’dans l’intérêt des enfants’, énoncés dans la circulaire du 13 juin 2006.
Dans l’attente, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, en
l’expression de notre considération distinguée.
Bernard Thibault (Cgt) François Chérèque (Cfdt) Alain Olive (Unsa)

Messages

  • Pouvez vous me ire pourquoi ce courrier n’est signé que par ces trois responsables ?

    Voulait-on constituer un front des chefs cogestionnaires ?

    Pourtant, la fsu est à l’origine du RESF : cela serait-il mal venu ?

    Dois-je penser que dans la tete de certains, ce qui est essentiel c’est la representativité- decidée par le gouvernement - des organisations syndicales ?

    A la veille des victoires de 36 ( le premier train des congés payés est arrivé a nice le 4 aout 36 ) Dois-je rappeler que ce qui a permis au mouvement social de gagner à cette epoque, c’est son unite ?

    Basta des querelles de boutiques, Vive le front populaire.

    José Gertoso, ancien secretaire deptal de la FSU06

    • Je partage la colère de José, quand j’entend le "responsable" (D. Le Reste) de la CGT SNCF faire l’éloge du directeur de la SNCF partant pour EADS ("homme d’ intégrité morale" !)

      Le Reste imagine-t-il que les journalistes de révérence ne sont pas assez nombreux pour flatter ?

      Nous sommes de plus en plus, grace aux directions de la CFDT, de la CGT et de l’UNSA, dans l’association capital-travail chère au régime de Vichy.

      VIVE LE SYNDICALISME DE LUTTE DE CLASSE !
      VIVE LA REVOLUTION SOCIALE !

    • Dois-je preciser que j"en ai marre de la betise

      Et que pour moi la betise, c’est d’abord le fait de ceux qui pensent à leur boutique ( et si necessaire je ferai un dessin !!!) au lieu de penser aux interets des travailleurs, actifs, chomeurs ou retraites d’ailleurs..)

      Alors, c’est quand qu’on va ou, ENSEMBLE....

      José, avec le même passé....et un un avenir ( tant qu’on n’est pas retraité....et encore, si je regarde dans la vie niçoise...)

      José G