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mauvaise foi de notre sec. d’état, vue de Belgique

Publie le vendredi 14 septembre 2007 par Open-Publishing
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14.09.2007(blog paris, libre belgique, correspondant paris)

Une mauvaise foi

Selon les derniers comptages, 4 millions de Vélib’ ont déjà été empruntés depuis le lancement de cette opération à Paris, début juillet. Ce dispositif de vélos en libre service remporte donc un indéniable succès. Cela n’empêche cependant pas certains de continuer à le critiquer avec une insupportable mauvaise foi.

Ainsi Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, longtemps chiraquienne de choc opportunément reconvertie néo-sarkozyste, et que l’UMP depuis nous présente comme une des consciences environnementales les plus brillantes de sa génération. Cela ne l’empêche pas de proférer des inepties.

Ainsi, dans une interview à « Metro », elle vient de descendre en flammes Vélib’. Parce que ce système « formidable » serait réservé à une minorité de Parisiens intra-muros privilégiés. Et parce qu’on n’a pas dès le départ pensé à son extension à la banlieue. Où, de toute manière, ce n’est pas envisageable parce que « Vélib a été financé avec des marchés de pub qui ne s’intéressent guère à la banlieue ».

Cette Nathalie Kosciusko-Morizet n’y connaît rien et aurait mieux fait de se taire. Le Conseil régional d’Ile-de-France a précisément discuté cette semaine de l’extension de Vélib’ à plusieurs municipalités de la périphérie. Des villes comme Cergy-Pontoise l’ont déjà adopté. Et à l’occasion de la Semaine européenne de la mobilité puis sans doute plus tard structurellement, des stations de vélo vont prochainement être installées le long de la fabuleuse piste cyclable du canal de l’Ourcq, dans des villes comme Pantin ou Saint-Ouen.

On peut certes s’irriter que Bertrand Delanoë, tente commodément de réduire le bilan de son mandat à quelques opérations spectaculaires comme Vélib’, la Nuit Blanche ou Paris Plages, histoire sans doute de faire oublier ses carences en matière de logement ou de lutte contre la pauvreté. Mais de là à dire n’importe quoi dans le seul but de le dénigrer... Si la droite ne trouve pas d’autres arguments contre lui, en tout cas, le maire de Paris n’a pas de soucis à se faire pour sa réélection aux municipales de mars prochain.

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