Accueil > on ne dit pas "Accaparements de terre" on dit "des baux (…)
on ne dit pas "Accaparements de terre" on dit "des baux emphytéotiques"
par oiseau
Publie le vendredi 15 mai 2015 par oiseau - Open-Publishing1 commentaire
Un petit tour au Cameroun Bolloré pour "changer un peu du Niger-Areva, de la Bouygue-Centrafrique, Total-Gabon, Shell-Nigeria etc. et de la totalité des guerres pour assurer l’accès aux matières premières en attendant l’hiver nucléaire. Respirez, car l’air sera aussi privatisé.
Venez marcher contre Monsantox http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article1060
et Admirez ces deux versions d’un même sujet , cela rappelle le gouffre qui existe entre une version officielle d’une cinquantaine de morts à Tchernobyl et celle de plus de 900000 des scientifiques indépendants.
On parle bien de Monsanto et son monde, du nucleaire et son monde c’est le même monde à déconstruire.
sur********************http://cadtm.org/Plantations-Socfin-Bollore-une
Cameroun
Plantations Socfin-Bolloré : une nouvelle usine bloquée par les communautés locales
30 avril par Eloïse Maulet
Le mouvement lancé au Cameroun par les paysans privés de leurs terres par les plantations de palmiers à huile s’étend. Bolloré renvoie la responsabilité du conflit sur les actionnaires belges de la Socfin.
Alors que l’usine Socapalm de Dibombarri (Ouest Cameroun) est bloquée par les riverains depuis jeudi 23 avril, la plantation Socapalm de Mbongo est à son tour immobilisée depuis mardi 28 avril au matin par les communautés locales qui réclament la rétrocession des terres confisquées. A 5h de matin, plusieurs groupes de villageois se sont déployés dans la plantation. Trois cents bloquaient l’accès à l’usine principale tandis que trois autres groupes comportant une centaine de personnes chacun empêchaient le départ des ouvriers vers les champs de palmiers. Comme dans l’autre plantation, les autorités publiques jouent la carte de l’apaisement et ont refusé la demande de l’entreprise de recourir à la force pour évacuer les protestataires. Avec l’annonce de prochaines actions similaires dans d’autres plantations appartenant au même groupe au Liberia, au Cambodge, en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire, le mouvement des paysans regroupé en alliance internationale devrait continuer à s’étendre dans les jours et semaines à venir.
Bolloré esquive sa responsabilité et charge Fabri
Les plantations Socapalm au Cameroun appartiennent au groupe Socfin, dont Bolloré est ’lactionnaire principal 38,75% <http://www.socfin.com/Public/Statem...>
. Les rapports annuels de la Socfin décrivent une augmentation de 24% des surfaces plantées de palmiers à huile et d’hévéas en Afrique, passant de 87 303 à 108 465 ha entre 2011 et 2014. Selon les représentants des communautés, ces expansions se font sur des terres utilisées jusqu’alors par les communautés autochtones. Interpelé suite aux actions, Vincent Bolloré s’est dédouané en affirmant que « le Groupe Socfin est contrôlé majoritairement et dirigé par la famille belge Fabri ». Il avait pourtant tenté en octobre 2014 de résoudre les conflits en recevant des representants des communautés locales <http://economie.jeuneafrique.com/re...>
issues de cinq pays à Paris. Mais Hubert Fabri avait condamné cette initiative. Il avait refusé de reconnaître les organisations des communautés locales, considérant les autorités publiques comme seules interlocuteurs légitimes. Six leaders villageois riverains de la plantation SRC au Liberia avaient alors été arrêtés le 5 janvier 2014 entraînant des éprotestations en solidarit dans les autres pays <http://farmlandgrab.org/post/view/2...>
.
Le bras de fer pourrait se poursuivre avec l’Alliance internationale des riverains des plantations Socfin Bolloré créé en 2013 suite à la mise en relation par l’ONG ReAct <http://www.projet-react.org/>
des communautés affectée par la multinationale dans cinq pays. « Six mille personnes sont privées de leurs terres par les plantations Socfin au Cameroun, deux mille au Liberia, mille en Côte d’Ivoire, huit cent familles au Cambodge, deux cents au Sierra Leone, affirme Emmanuel Elong, président de l’Alliance. Nous dénonçons ensemble le non-respect du principe de consentement des populations qui est un principe clé du droit international et de la jurisprudence concernant les peuples autochtones. Bolloré ne tient pas ses promesses et fuit ses responsabilités. Hubert Fabri méprise tellement les communautés locales qu’il n’a jamais répondu à nos lettres. Nous n’avons d’autres choix que de nous battre jusqu’au bout. »
Voir en ligne : www.projet-react.org <http://www.projet-react.org>
La reponse de socapalm publiée par Projet-react en réaction à leur article entre autre contestation. Tout est "légal"comme l’accaparement des terres en Ukraine par Begbeider et partout dans le monde car ce sont les mêmes amis qui font la loi. Mais puisqu’on vous dit que ce sont des baux emphytéotiques et pas de l’accaparement de terre ou de la spolliation
sur http://projet-react.org/web/67-communique-de-la-socfin.php
"Communiqué de la Socfin publié le 11 mai 2015
Depuis le 23 Avril 2015, la SOCAPALM, notre participation au Cameroun, été confrontée à de graves exactions matérialisées par :
> Le blocage des accès à nos sites, ce qui a empêché nos employés d’arriver à leurs lieux de travail tant dans les plantations que dans les usines, ainsi que la circulation des camions affectés au transport de nos régimes. Il en est donc résulté une paralysie totale de l’activité de notre société.
> Dans l’après-midi du 23 avril, le chef du Département technique a été violemment agressé et roué de coups parce qu’il tentait d’accéder à l’usine.
> Depuis le 24 avril, des groupes de personnes étrangères aux activités de la SOCAPALM se sont répandus dans nos plantations, armés de machettes, de gourdins, ou de faucilles,pour couper nos régimes de fruits et les emporter en camions. Ces groupes se réclament d’une association dénommée SYNAPARCAM et disent agir contre « les accaparements de leurs terres par les groupes BOLLORE et SOCFIN » (voir communiqué des ONG Sherpa et React, article du 22 avril du Nouvel Observateur, et autres)
Cette affirmation est un mensonge.
Depuis sa création il y a plus de cent ans, la SOCFIN et ses filiales locales ont toujours agi dans le respect des lois des pays où elles s’implantent et en harmonie avec les communautés qui voisinent ses installations. Toutes ses concessions ont été acquises légalement et chaque transaction est parfaitement documentée. La SOCFIN et ses filiales sont à l’avant plan du progrès social sur toutes ses plantations, progrès dont bénéficient les riverains autant que ses employés.
Spécifiquement, la SOCAPALM a été constituée il y a plus de 45 ans par l’Etat du Cameroun. Les terres qu’elle exploite restent la propriété de l’Etat qui les lui confie sous forme de baux emphytéotiques. La SOCAPALM a été privatisée en 2000 mais la surface de ses baux n’a pas augmenté depuis lors. Bien au contraire, plus de 20’000 ha ont été rétrocédés à l’Etat suite à la privatisation.
Il est donc faux de parler « d’accaparement de terres ».
Nous déplorons les importants dommages à la SOCAPALM ainsi que les conflits qui résultent de ce mensonge, alors que celle-ci est un moteur de développement social, économique et rural du Cameroun, et qu’elle contribue substantiellement à l’indépendance alimentaire de ce pays et à la modernisation de son agriculture .
Les actions nécessaires seront introduites contre les propagateurs de ce mensonge. Mais avant tout, nous souhaitons perpétuer nos relations constructives et harmonieuses avec nos riverains"
fin du communiqué.
Donc on ne dit pas "Accaparements de terre" on dit "des baux emphytéotiques"
Et lorsqu’on voit un vol de rapace au dessus de nos têtes, le blanc-colon devenu "partenaire"qui "contribue substantiellement à l’indépendance alimentaire de ce pays et à la modernisation de son agriculture" s’écrit : "oh un aigle !" et l’autochtone de s’écrier : "On ne dit pas un’ègle on dit un oiseau de couleur".
voir aussi
http://www.grain.org/fr/bulletin_board/entries/5192-resistance-mondiale-contre-les-accaparements-de-terres-par-bollore-et-socfin
ou http://viacampesina.org
Messages
1. on ne dit pas "Accaparements de terre" on dit "des baux emphytéotiques", 16 juin 2015, 16:00, par mickey l’ange
d’où l’importance de nationaliser l’économie française, de la multinationale à l’artisan. En les neutralisant ici, on libère les africains.
Bolloré, Bouygues et consort, ces prédateurs doivent être neutralisés au plus vite.
Quant aux artisans, quelle plaie, excuse moi, j’arrête, je dois relancer le plombier qui doit suivre l’électricien, qui n’a pas exécuté l’agencement de ses compteurs, ce qui empêche le tapissier d’intervenir. Tu connais un bon peintre ? tu connais un bon carreleur ! Cette corporation, c’est à gérer autrement ; et il y en a, les plus conscients, qui souhaitent appartenir à une structure, de préférence publique. Sur qu’il ne vont pas rentrer chez bouygues !