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parrainage et resistance à toulouse
Publie le samedi 8 juillet 2006 par Open-Publishing1 commentaire
Une cinquantaine d’enfants de 15 familles menacées d’expulsion ont été parrainés samedi à Toulouse par des élus locaux et des membres de la société civile.
La cérémonie s’est déroulée devant le monument à la Résistance dans le centre de Toulouse, en présence de 70 personnes, dont des élus arborant leur écharpe tricolore.
Les élus-parrains, pour la plupart des conseillers municipaux PS, Verts et PCF, se sont engagés solennellement à protéger leurs filleuls en réaffirmant leur "refus de l’intolérable" et la nécessité d’en finir avec des lois "iniques et inhumaines".
Selon la Cimade (service oecuménique d’entraide), entre 100 et 150 familles ayant des enfants scolarisés, sont menacées d’expulsion dans la région toulousaine (resf)
Messages
1. > parrainage et resistance à toulouse, 8 juillet 2006, 19:40
HONTE A EUX
Ils ont belle mine les beaux parleurs et les grands démocrates de la majorité municipale de Toulouse.
Avec la langue et en représentation ils sont très forts… Ils savent se donner en spectacle mais, quand il s’agit de faire preuve de courage politique et de solidarité, il n’y a plus personne.
Le 19 août, date de la Libération de Toulouse ils seront tous là dans leurs costumes propres sortis de la naphtaline, à vanter les « valeurs de la Résistance » et à écouter d’un air grave le « Chant des Partisans », à serrer la main aux derniers Résistants. Mais ils n’auront pas levé le petit doigt pour porter aide et assistance aux gosses sans papiers pourchassés par la police républicaine. Pas plus qu’il n’étaient présents devant le Monument de la Résistance le 8 juillet lors de la manifestation de soutien et de solidarité aux enfants pourchassés. Il est vrai qu’il est moins dangereux d’évoquer les luttes à laquelle on n’a pas participé plutôt que de se mouiller physiquement et politiquement.
Il faudra que les authentiques Résistants se souviennent de cela quand le 19 août, devant le Monument de la Résistance, ces gens s’apprêteront à leur serrer la main.
On comprend désormais beaucoup mieux ce qui s’est passé durant les heures sombres de l’Occupation.
Patrick MIGNARD