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pour la defense de la laicité et contre la chiraquie (appel)
Publie le mercredi 17 septembre 2003 par Open-Publishing4 commentaires
Communiqué du 3 septembre Les initiateurs de l’appel pour l’unité et l’indivisibilité de la République communiquent
Qui cherche à empêcher la manifestation nationale du 20 septembre pour la défense de la République une et indivisible ?
Qui cherche à créer des incidents ?
Ce 3 septembre, nous parvient un communiqué sous l’égide : « EMGANN,
mouvement de la gauche indépendantiste bretonne, comité de Paris ».
Nous ne connaissons pas cette organisation. Mais nous ne pouvons croire qu
’une organisation puisse être « de gauche » et appeler « à venir contre
manifester », fixant rendez-vous le 20 septembre, au lieu même de notre
manifestation, à la même heure.
Que cherche-t-on ?
Voudrait-on interdire, ou faire interdire, la manifestation du 20
septembre ?
Le comité « EMGANN » prétend organiser cette contre-manifestation au nom
de « tous les peuples en lutte pour leur droit inaliénable à disposer d’
eux-mêmes ».
Mais le premier droit de tous les peuples n’est-il pas la liberté d’
expression ? Qui peut prétendre parler au nom des droits des peuples en
cherchant à interdire l’expression libre et démocratique des opinions ?
Le comité « EMGANN » affirme parler au nom de « tous ceux qui aspirent à
plus de fédéralisme en Europe ». Mais en quoi cette position politique - que
nous ne partageons pas - devrait-elle conduire à tenter d’interdire l’
expression de ceux qui, comme nous, parce qu’ils sont partisans de la
République une et indivisible, s’inquiètent des conséquences négatives pour
la démocratie de la régionalisation imprimée par l’Union européenne.
Le comité « EMGANN » prétend parler au nom de ceux qui veulent « vivre et
parler leurs langues ». En quoi l’aspiration légitime de chacun à parler la
langue de son choix pourrait-elle justifier qu’on interdise la parole de
ceux qui veulent défendre la République et la démocratie, et le droit de
recourir à la langue française comme langue commune à tous les citoyens de
la République ?
Le comité « EMGANN » conclut son appel dans les termes suivants : « la
République française nous pompe ! », en appelant à ce que de toutes les
régions, de la Corse à la Bretagne, chacun vienne avec « ses drapeaux
régionaux pour contre-manifester à Paris ».
Les termes mêmes de ce communiqué confirment s’il en était besoin que des
forces sont en mouvement qui agissent pour le démantèlement de tout ce qui
fait l’unité de la démocratie, de la République et des conquêtes sociales
qui cimentent l’unité de la population laborieuse.
Mais au-delà des positions politiques et de cette référence si évidemment
abusive à « la gauche » il apparaîtra clairement à tous les citoyens
attachés à la démocratie que les méthodes utilisées relèvent d’un arsenal
bien connu : ce sont les méthodes totalitaires du fascisme.
La tentative d’interdire ou de faire interdire une manifestation par la
violence d’une contre-manifestation convoquée au même endroit et à la même
heure : c’est de cette façon, sous toutes les latitudes et dans toutes les
périodes, que les organisations fascistes ont commencé leurs campagnes de
terreur qui, lorsqu’elles ont abouti, ont débouché sur la suppression pure
et simple de la démocratie.
Les partisans de la démocratie, qui partagent ou non les objectifs de
notre manifestation, ne pourront que condamner cette entreprise étrangère au
libre débat et à la libre expression qui sont indissociables de l’idée même
de démocratie.
Par milliers et par milliers, dans tous les départements, les
républicains, les démocrates, les militants ouvriers de toute tendance se
regroupent en ce moment même pour organiser la manifestation nationale à
Paris du 20 septembre sur les mots d’ordre :
- Contre la révision constitutionnelle, pour son abrogation, pour défendre
la République une et indivisible,
- Pour l’abrogation de toutes les lois et mesures organisant l’éclatement
de la République,
- Pour l’égalité des droits des citoyens devant la loi,
- Pour la laïcité institutionnelle de l’Etat et de l’Ecole,
- Pour des services publics, des hôpitaux publics qui restent garantis à
tous dans l’égalité républicaine,
- Contre les transferts des services publics et des agents aux régions et
collectivités, pour le retrait des projets de lois qui les organisent
- Pour le maintien des 36 000 communes, de tous les services publics et de
toutes les garanties qui traduisent au niveau de chaque commune l’égalité de
tous dans la République.
La manifestation du 20 septembre aura lieu.
parcours nation 14 heures rèpublique
Conférence de presse
Vendredi 5 septembre à 12 heures
au siège de la Libre Pensée,
10 rue des Fossés Saint Jacques, 75005 Paris.
Participeront à la conférence de presse (liste provisoire) :
Jo Salaméro, syndicaliste, libre penseur ; Jean-Claude LOEW, syndicaliste
; Daniel Gluckstein, secrétaire national du Parti des travailleurs ; Aimé
Savy, maire adjoint MRC d’Ivry ; Jean-Charles Marquiset, syndicaliste.
Nous tiendrons à la disposition des journalistes l’ensemble des documents.
Contact media : Carlos Pieroni - 06 82 49 51 27
Pour toute correspondance : F. Livart, 13 rue M. Borreau, 93500 Pantin
e-mail : republique.indivisible@fr.oleane.com
site internet http://www. Republiqueuneetindivisible.com
Messages
1. > Le jacobinisme menace la démocratie !, 21 septembre 2003, 12:23
Le jacobinisme menace la démocratie !
En pleine capitale de la "patrie des droits de l’Homme", des Jacobins agressent des militants démocrates.
samedi 20 septembre 2003.
Samedi 20 septembre 2003, une manifestation de jacobins devait avoir lieu à Paris. Une contre-manifestation regroupant des militants bretons, occitans, corses, catalans, basques, berbères,... devait avoir lieu le même jour.
Les manifestants ainsi regroupés à la sortie du métro "Richard Lenoir" se sont vus violemment agressés par des individus qui serainet des éléments du Service d’Ordre de la manifesation du PUIR.
Nous publions ci-dessous le communiqué des organisateurs de la contre-manifestation victimes de ladite agression.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Halte au fascisme jacobin !
La manifestation du PUIR*, soutenue entre autre par le Parti des Travailleurs (PT) et la Libre Pensée (LP), avait initialement pour but de rappeler le rôle fondamental de l’unité et de l’indivisibilité de la République Française ainsi que la démocratie que l’association est censée représenter.
Cependant, "la patrie des droits de l’homme" n’entend pas donner la parole aux peuples opprimés de l’Hexagone, et leur dénie le droit d’exister officiellement.
Par conséquent, il était du devoir des démocrates représentants les peuples breton, berbère, catalan, corse, basque, occitan et flamand en lutte pour leurs libertés, leurs diversités culturelles et linguistiques, de venir contre-manifester, pacifiquement et symboliquement. Le but était d’exprimer notre désapprobation et de dénoncer ce jacobinisme liberticide.
Les événements nous ont malheureusement donné raison. Les nostalgiques de la Terreur, vivant encore dans le fantasme de la République dominatrice et colonialiste, ont appliqué leurs vieilles méthodes : les soi-disant démocrates de la LP et du PT auraient chargé des éléments de leur service d’ordre pour nous molester. Certains d’entre nous ont été violemment pris à partie et blessés par les sbires thuriféraires du jacobinisme.
Ceux-là même qui prétendent être les défenseurs de la démocratie, viennent de nous "démontrer", encore une fois, à travers leur minable entreprise, leur véritable nature fasciste.
Nous, EMGANN et TAMAZGHA, dénonçons avec la plus grande fermeté ces actes qu’on croyait issus d’idéologies révolues.
Nous appelons les diverses organisations politiques, syndicales et de la société civile éprises des principes républicains et de la démocratie à dénoncer cet acte ignoble.
Paris, le 20 septembre 2003.
Frankiz evit ar pobloù a stourm. Betek an trec’h !
Tilelli i yegduden yettnaghen !
TAMAZGHA
Tamazgha@wanadoo.fr
(*) PUIR est le sigle de l’association "Pour l’Unité et l’Indivisibilité de la République"
1. > Le jacobinisme menace la démocratie !, 21 septembre 2003, 17:54
ultra-nationalisme français ne passera pas !
Ce samedi 20 septembre se tenait, place de la nation à Paris, une
manifestation à l’appel de plusieurs organisations politiques comme la
Libre Pensée, le Parti des Travailleurs et autres Lambertistes notamment de
Force Ouvrière et du SNUipp, et le Collectif Pour l’Unité et
l’Indivisibilité de la République, soutenus par "l’appel d’R", jeunes
séguinistes. Face aux nombreuses attaques publiques dont ont été victimes
des militant-e-s pour les droits légitimes des peuples, plusieurs
organisations bretonnes, corses, basques, occitanes, catalanes et berbères
avaient appelé à un contre-rassemblement symbolique à quelques encablures
du lieu de la manifestation (sortie du Métro Richard Lenoir).
Or, le service d’ordre de la manifestation, dans la plus pure tradition
lambertiste du Parti des Travailleurs, a lancé un assaut prémédité sur ce
contre-rassemblement en agressant violemment plusieurs dizaines de
personnes. Un homme âgé, sous prétexte qu’il portait un drapeau berbère, le
représentant de la Coordination Anti-Répressive Corse, ainsi que plusieurs
militant-e-s ont été frappés.
Ainsi, suite aux attaques verbales déjà subies par plusieurs associations
bretonnes et indépendamment de ce dernier événement, l’association Bemdez
est à son tour la cible de ces sombres individus depuis que ses membres ont
alarmé l’opinion publique sur le danger de l’entrisme des lambertistes dans
plusieurs organisations politiques et syndicales (dossier délirant à notre
sujet circulant sur le net).
Le 11 septembre dernier, ce sont ces mêmes individus qui organisaient la
conférence d’une dénommée Françoise Morvan, intitulée "nationalisme et
dérives identitaires en Bretagne". Un service d’ordre du même type filtrait
les entrées avec le secours des renseignements généraux et en présence d’un
important déploiement de forces de police sensés protéger l’entrée d’une
menace imaginaire.
Au vu de l’attitude belliqueuse de personnes justifiant leur sauvagerie au
nom de la laïcité et l’unité de la République, et la protection manifeste
dont ils profitent, l’association Bemdez s’interroge désormais sur la
sécurité de ses membres comme de tous les adhérent-e-s d’associations ayant
trait à la culture bretonne. Pour autant, protégés ou non, nous
continuerons à chercher à faire toute la lumière sur ces groupuscules dont
l’influence nous oblige à s’y intéresser de près selon les buts de notre
association qui sont de promouvoir la culture bretonne et défendre la
légitimité de son développement.
Pour Bemdez, le Président,
Bertrand Deléon.
2. > pour la defense de la laicité et contre la chiraquie (appel), 7 octobre 2003, 14:13
Fascisme jacobin à Paris
AGRESSION DES MILITANTS DES PEUPLES MINORÉS : QUAND LE JACOBINISME MENACE LA DÉMOCRATIE
En pleine capitale de la "patrie des droits de l’Homme", des Jacobins agressent des militants démocrates samedi 20 septembre 2003.
Les manifestants composés de militants bretons, occitans, corses, catalans, basques, berbères s’étaient regroupés à la sortie du métro "Richard Lenoir". C’ets à cet endroit qu’ils se sont vus violemment agressés par des individus du Service d’Ordre de la manifesation du PUIR. Nous publions ci-dessous le communiqué des organisateurs de la contre-manifestation victimes de ladite agression.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Halte au fascisme jacobin !
La manifestation du PUIR*, soutenue entre autre par le Parti des Travailleurs (PT) et la Libre Pensée (LP), avait initialement pour but de rappeler le rôle fondamental de l’unité et de l’indivisibilité de la République Française ainsi que la démocratie que l’association est censée représenter.
Cependant, "la patrie des droits de l’homme" n’entend pas donner la parole aux peuples opprimés de l’Hexagone, et leur dénie le droit d’exister officiellement.
Par conséquent, il était du devoir des démocrates représentants les peuples breton, berbère, catalan, corse, basque, occitan et flamand en lutte pour leurs libertés, leurs diversités culturelles et linguistiques, de venir contre-manifester, pacifiquement et symboliquement. Le but était d’exprimer notre désapprobation et de dénoncer ce jacobinisme liberticide.
Les événements nous ont malheureusement donné raison. Les nostalgiques de la Terreur, vivant encore dans le fantasme de la République dominatrice et colonialiste, ont appliqué leurs vieilles méthodes : les soi-disant démocrates de la LP et du PT auraient chargé des éléments de leur service d’ordre pour nous molester. Certains d’entre nous ont été violemment pris à partie et blessés par les sbires thuriféraires du jacobinisme.
Ceux-là même qui prétendent être les défenseurs de la démocratie, viennent de nous "démontrer", encore une fois, à travers leur minable entreprise, leur véritable nature fasciste.
Nous, EMGANN et TAMAZGHA, dénonçons avec la plus grande fermeté ces actes qu’on croyait issus d’idéologies révolues. Nous appelons les diverses organisations politiques, syndicales et de la société civile éprises des principes républicains et de la démocratie à dénoncer cet acte ignoble. Paris, le 20 septembre 2003.
Frankiz evit ar pobloù a stourm. Betek an trec’h !
Tilelli i yegduden yettnaghen !
1. > pour la defense de la laicité et contre la chiraquie (appel), 28 octobre 2003, 18:31
comment pui je devenire militant merci de votre reponse et que vive librement les minoriter .fiere d etre breton