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Nouvelles réactions aux solutions Chatel pour remplacer les enseignants absents
Voici trois nouvelles réactions aux mesures annoncées mardi par Luc Chatel pour le remplacement des professeurs absents, publiées mercredi dans des communiqués distincts :
– L’Unef (premier syndicat étudiant)
"Si le gouvernement souhaite faire travailler les étudiants dans les établissements scolaires, (...) c’est sur des missions de vie scolaire (surveillance par exemple, NDLR) et avec un statut adapté à leurs contraintes d’études qu’il convient de l’envisager".
Si l’Unef "est favorable à des stages dans la formation des futurs enseignants, elle n’accepte pas que ces stages soient des stages +bouche-trous+, sans préparation, ni suivi".
L’Unef critique "le bricolage inacceptable de Luc Chatel" et "dénonce des propositions choquantes et inadaptées aux besoins du système éducatif".
Elle "appelle les étudiants à participer à la journée de mobilisation dans l’éducation du 12 mars".
– Sgen-CFDT (syndicat enseignant)
"Le ministre de l’Education nationale vient de se rendre compte que les choix politiques et budgétaires du gouvernement, auquel il participe, avaient des conséquences néfastes sur le remplacement des enseignants".
"Il est temps qu’(il) (...) se penche vraiment sur la question du manque de postes d’enseignants. Ce serait la première solution pour éviter que des élèves restent sans professeur".
"Pour le ministre, enseigner n’est pas un métier qui s’apprend. Qui s’étonnera dès lors que ces étudiants puissent être en difficulté devant des classes", demande-t-il.
– Le Snesup-FSU (syndicat enseignant dans l’enseignement supérieur) :
"Lorsque Luc Chatel envisage de faire remplacer des enseignants par des étudiants ou des retraités, lorsque le gouvernement institutionnalise l’idée qu’enseigner relève de l’inné et peut s’apprendre sur le tas, il faudra l’expliquer aux parents d’élèves du CP qui apprennent à lire".