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réponse de la coordination lycéene a m fillon

Publie le vendredi 22 avril 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

réponse la coordination lycéenne

Apres 3 mois de lutte, parce que Fillon ne veut pas nous écouter, parce que l’immense majorité des lycéens soutient notre action : la Coordination Lycéenne gérée par des assemblées générales et composée d’une base large et hétérogène réunissant tous les lycéens mobilisés, a envahi une annexe du ministère de l Education nationale mercredi 20.

Apres 3 mois de lutte, parce que Fillon ne veut pas nous écouter, parce que l’immense majorité des lycéens soutient notre action : la Coordination Lycéenne gérée par des assemblées générales et composée d une base large et hétérogène réunissant tous les lycéens mobilisés, a envahi une annexe du ministère de l Education nationale mercredi 20.

Cette action coup-de-poing vise directement le ministre et montre a tous la détermination et l’organisation des lycéens. Nous étions 2500 lors de la manifestation de jeudi 21 alors que les animateurs du mouvement étaient pour la plupart encore en garde à vue (GAV).

Si nous ne sommes pas aussi nombreux qu’auparavant lors des grandes manifestations (200 000) ou au plus fort des occupations (25 % des établissements occupés) ce n’est pas par défaitisme ni par isolement ou manipulation de l’extrême gauche.

Les animateurs de mouvement sont systématiquement exclus des établissements, les coups de matraque pleuvent, et les arrestations massives comme mercredi (178 GAV) sont monnaie courante. C’est cette volonté du gouvernement qui saccage notre mouvement.

Nous dénonçons la casse policière et administrative ainsi que la diabolisation par certains médias et le syndicat de proviseurs de ce mouvement social qui lui tend vers l’unité dans la lutte avec les professeurs et les personnels de l’ Education nationale.

Nous nous réunissons samedi à 15H à Jussieu pour décider ensemble des suites à donner à notre mouvement assavoir les dates du 1, 12 et 16 mai.

La Coordination Lycéenne

Messages

  • POLICE NATIONAL, POLICE DU CAPITAL : sans surprise, ils font leur sale boulot de chiens de garde....

    Le syndicat des chefs d’établssement joue un rôle beaucoup plus pervers :

    M.A. Henry, responsable du syndicats majoritaire des chefs d’établissement, magnifiquement logée dans son appartement de fonction du lycée Jules Ferry, à Paris, est en train de perdre son sang-froid :
    Elle ne cesse de se répandre en diatribes antisyndicales dans la presse, expliquant à qui veut l’entendre que les syndicats de professeurs auraient une lourde responsabilité dans la dégradation du climat entre lycéens et policiers

    Les chefs d’établissement ne sont pas les collègues des enseignants.

    Les chefs d’établissements sont, le plus souvent, des valets du gouvernement.

  • à propos des proviseurs :

    la plupart des proviseurs aujourd’hui n’ont jamais enseigné. Ils ont été rebutés par la sélectivité des concours de recrutement d’enseignants, CAPES, CAPET et Agrégation. Ils ont mené leur carrière par d’autres chemins que le concours anonyme.
    Beaucoup sont avant tout des chargés de relations publiques. Dans certains établissements, les élèves ne connaissent même pas la tête du proviseur, enfermé dans un bureau dont le confort, pour ne pas dire le luxe quelquefois, tranche avec la vétusté des locaux proposés aux enseignants et aux élèves.

    il faudrait aussi se tourner vers un corps qu’on n’a pas encore entendu : les inspecteurs.