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sarko et les petits suisses ump / LA PECHE AUX VOIX

Publie le dimanche 21 janvier 2007 par Open-Publishing

Sujet du message : sarko et les petits suisses ump (ds express, hebdo suisse)


Flou autour de la visite de Sarkozy
L’incertitude règne plus que jamais autour du déplacement en Suisse de Nicolas Sarkozy. Dans son entourage, on se refuse toujours à confirmer sa venue
Un nouvel épisode entoure l’incertitude autour de la venue en Suisse de Nicolas Sarkozy. Le président de la délégation suisse de l’UMP parle d’un déplacement « d’ici six à huit semaines », mais l’entourage du candidat à l’élection présidentielle française continue à démentir.

Pierre Condamin Gerbier, président de la délégation suisse de l’UMP, avait parlé d’une venue de Nicolas Sarkozy en janvier au siège du Forum économique mondial (WEF) à Cologny.

Le déplacement du ministre de l’Intérieur et président de l’UMP, qui se rendra en Suisse en tant que candidat de l’UMP à la présidentielle française, sera diffusé « de six à huit semaines » et d’autres lieux sont possibles, a-t-il déclaré hier, confirmant une information de la Radio suisse romande (RSR).

La rencontre sera beaucoup plus discrète que le déplacement médiatisé prévu à l’origine. Elle se déroulera « en petit comité », essentiellement les sympathisants UMP de Suisse et des membres de la communauté française et binationale, selon Pierre Condamin Gerbier.

La communauté française en Suisse constitue la diaspora la plus importante, avec 100.000 électeurs potentiels. « Et c’est tout le pourtour lémanique français qui est touchable » avec la Suisse, insiste Pierre Condamin Gerbier.

Mais à Paris, l’entourage de Nicolas Sarkozy a démenti à plusieurs reprises la venue du président de l’UMP. Hier, l’attachée de presse de l’UMP et de la campagne du candidat, Véronique Waché, a précisé qu’elle n’avait « aucune information nouvelle » par rapport à ces déclarations.

Circonstances défavorables
Mais Pierre Condamin Gerbier n’en démord pas et estime que cette communication contradictoire « fait partie de la politique ». Il pense que l’entourage du candidat a dû lui faire part du danger d’un déplacement en Suisse en janvier, après l’affaire de l’exode fiscal de Johnny Hallyday à Gstaad (BE) et les critiques des « paradis fiscaux suisses » du député Arnaud Montebourg.

Il évoque toujours des risques de « reprise un peu abusive par l’autre camp », celui de la candidate socialiste Ségolène Royal, dont Arnaud Montebourg reste le porte-parole, malgré une suspension d’un mois décidée hier. Pierre Condamin Gerbier dit ne pas avoir reçu de recommandation depuis Paris sur la communication à adopter. Mais il appelle l’entourage de Nicolas Sarkozy à dédramatiser cette « question suisse » et Nicolas Sarkozy à venir « en toute franchise ».

Les adhérents UMP de Suisse « ne sont pas plus sulfureux que ceux de Londres, Bruxelles, à Tanger ou à New York. Ils méritent qu’on s’occupe d’eux », estime-t-il. « Il faut arrêter de diaboliser la Suisse comme un triangle des Bermudes politiques », conclut-il.

500 membres
Outre la venue de Nicolas Sarkozy, Pierre Condamin Gerbier annonce la venue en février du conseiller politique du président de l’UMP, le sénateur François Fillon, et de l’ancien ministre Patrick Devedjian, proche du candidat de la droite.

Une autre ancienne ministre, Roselyne Bachelot, aujourd’hui secrétaire générale adjointe de l’UMP, pourrait venir début mars. Ces rencontres devraient avoir lieu à Genève, mais aussi dans d’autres villes comme Lausanne, Neuchâtel et peut-être aussi une réunion en Suisse alémanique.