Accueil > selon que vous soyez pauvres ou puissants
selon que vous soyez pauvres ou puissants
Publie le jeudi 13 juillet 2006 par Open-Publishing2 commentaires
Selon que vous soyez pauvres ou puissants
Malgré la demande de plusieurs partis, de comités de défense anti sécuritaire, d’organisations des droits de l’homme, d’associations de parents d’élèves, de jeunes, d’organisations syndicales, le président de la République Jacques Chirac a décidé qu’aucune mesure de grâce présidentielle ne s’appliquerait pour les jeunes condamnés après les incidents des manifestations contre le contrat première embauche le cne et la lec
cette " bonne " nouvelle a bien sur été relayée dans tout les journaux télévisés et dans toutes les radios, dans la joie par toute la médiocre médiacratie française et ceux et celles qui osent encore se prétendrent des " journalistes " , comment nous aurions pus nous en douter
Ne seront pas amnistiés non plus les délits de fraudes dis d’habitudes dans les transport (lois Lsq et lois Lsi encore merci a la " gauche " de ségoléne et a la droite raciste de Sarkozy ) les révoltéEs de novembre 2005, et une autre nouveauté probablement décidée ou plutôt dictée a un Chirac en fin de règne par Sarkozy le ministre de l’intérieur aussi connu comme étant le ministre de tout, les auteurs de soit disant " outrages " a agents de la force publique ou dépositaires l’autorité publique (et l’horizon et large). on vous laisse l’imaginer
Par contre comme d’habitudes la délinquance la vraie celle la dîtes en col blanc , les patrons voyous les délits d’initiés, les combines boursières, immobilières , les abus de bien sociaux comme pour l’ami de monsieur Chirac Guy Drut , eux connaîtront les grâces présidentielles
Chirac le " social " le pauvre acteur sur le retour, qui va sûrement aller jouer l’écolo et l’apôtre de l’économie durable et les énergies renouvelables aux cotés de son alibi Nicolas hulot au g8 chez le peu fréquentable Poutine , se montre encore sous son vrai masque , c’est-à-dire celui d’un protecteur émérite des riches et des puissants.
Selon que vous soyez pauvres ou puissants l’injustice de classe au service des sévices de la bourgeoisie et du capital, saura vous faire comprendre qu’il vaut mieux naitre a Neuilly ou dans le 16 éme arrondissement, que dans un quartier populaire ou dans une banlieue
ChomeurSes pauvres, jeunes des banlieues et des villes , smicards , rmistes , vous qui touchez si gracieusement les miettes sociales de sa majesté borlooo du sous ministère de l’incohésion sociale, futurs licrenciéEs , victimes des licenciement dus aux spéculations boursières , la France des " lumiéres " et des droits de l’homme n’est pas pour vous si cela était vrai malgré le Liberté Egalité Fraternité inscrits sur tout les frontons des bâtiments encore publics , mais pour combien de temps encore de ce pays cela se saurait
On attend avec impatiente le baratin démagogique de ce piètre " humaniste " ce 14 juillet dans les jardins du château de l’élysée
Il faudra bien en rire ou en pleurer
Bienvenue au sarkoland l’ex pays des lumières et des droits de l’homme
Messages
1. > selon que vous soyez pauvres ou puissants, 13 juillet 2006, 07:15
les jt se sont bien gardés de donner ces infos elles se sont concentrées sur les violences faites aux femmes...toujours aussi démagogues, même si le sujet sur les violences faites aux femmes est grave. Je ne regarde pas souvent les jt, en ce moment je traque le temps consacré à la Palestine, je ne suis pas déçue !!! que va-t-on devenir si on ne se prend pas charge ?
mamy Sam
1. > selon que vous soyez pauvres ou puissants, 13 juillet 2006, 19:05
Lettre ouverte du Parti Communiste Français
au Président de la République
Patrick Hatzig
Vice Président du Conseil régional de Lorraine
Bp 642
54010 Nancy cedex
Amnistie !
Dans quelques jours, vous signerez le décret de grâces collectives du 14 juillet.
Les jeunes manifestants anti-CPE, arrêtés lors des mobilisations de mars avril et frappés depuis de lourdes peines, en bénéficieront-ils ? L’heure est venue de répondre à cette demande d’élémentaire justice.
Les faits sont connus. Au plus fort de la mobilisation anti-CPE, alors que le pouvoir s’acharne encore à maintenir un texte qu’il va devoir jeter aux oubliettes de l’histoire quelques semaines plus tard, le gouvernement, ministre de l’Intérieur en tête, décide d’utiliser la répression policière et judiciaire comme une arme de dissuasion massive contre les jeunes engagés dans le mouvement.
L’espoir de briser l’élan de contestation qui gagne le pays motive les gouvernants. Toutes les tentatives d’intimidation sont utilisées. Elles visent systématiquement les jeunes. Bien qu’aucun bilan officiel n’ait jamais été complètement établi les chiffres disponibles montrent qu’en quelques semaines au moins quatre mille jeunes vont être interpellés, plus de six cents seront traduits en justice, certains relaxés, beaucoup lourdement condamnés, notamment parmi ceux qui sont jugés en comparution immédiate. Plusieurs dizaines iront même en prison, certains s’y trouvant toujours. Des dizaines de procès sont encore prévus. Les audiences pourraient s’étaler jusqu’à l’automne.
Ce qui frappe, plus encore aujourd’hui qu’hier, c’est l’arbitraire qui a présidé à cette vague de répression. Les faits établis se recoupent. Les jeunes concernés ne sont pas des casseurs. Ils participaient à un mouvement revendicatif massif, dont la légitimité a été largement établie. La disproportion des peines prononcées, sur la foi d’uniques témoignages policiers dans la plupart des cas, est très souvent flagrante. Certaines séances de comparution immédiate ont fait de la justice d’abattage, à un moment où les injonctions gouvernementales appelaient ouvertement à manier le bâton. Certains jeunes ont alors renoncé à leur droit d’appel, acceptant de fait des condamnations largement discutables.
Au-delà de la grâce présidentielle qui lèverait immédiatement l’exécution des peines prononcées, et enverrait un signe fort à la jeunesse du pays, une loi d’amnistie, est nécessaire. Elle stopperait les procédures toujours en cours et libérerait les jeunes concernés de l’épée de Damoclès qui plane au-dessus de leur tête. Elle effacerait toutes les peines prononcées. À l’inverse, sans elle, des jeunes verraient leur vie marquée à jamais, et leur avenir professionnel entravé, ce qui serait un comble pour ceux dont le combat visait précisément à préserver leur droit au travail.
L’avenir de centaines de jeunes et de leurs familles continue de se jouer, il n’est jamais trop tard.
Monsieur le président de la République, prononcez la grâce des jeunes anti-CPE, donnez le signal d’une amnistie générale concernant toutes les peines prononcées ou encore en cours !
Avec mes respectueuses salutations
Patrick Hatzig