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dans l’action le 13 décembre

par 5 ULs CGT

Publie le mercredi 7 décembre 2011 par 5 ULs CGT - Open-Publishing
8 commentaires

Front de luttes des Unions Locales CGT de :
AUCHEL-BÉTHUNE-BRUAY-LILLERS-LIÉVIN

Mardi 13 décembre

EN AVANT DANS la GRÉVE et l’ACTION !

Manif’ActionS…

RENDEZ-VOUS À 4h30 DANS LES UNIONS LOCALES

OUVRIERS ET EMPLOYÉS DU PRIVÉ ET DES SERVICES PUBLICS,
PRIVÉS DE DROITS, CHÔMEURS ET PRÉCAIRES,
CRIONS HAUT ET FORT NOTRE BESOIN D’UN SALAIRE DÉCENT,
NOTRE DROIT AU TRAVAIL DÉCENT,
NOTRE DROIT DE VIVRE LIBRES ET DIGNES DANS CE PAYS.

Le capitalisme traverse encore une crise mondiale avec son cortège de licenciés, d’entreprises qui délocalisent, de privatisations et de pays qui paient les magouilles des diables de la finance et qui se voient mis sous tutelle par les banquiers…
Les gouvernements des pays européens ont mis leurs peuples au régime sec pendant que les riches se goinfrent de caviar et de champagne. Partout, les mots « récessions et austérité » sont dans les dis-cours des technocrates arrivés au pouvoir !

 quelle austérité… ? Moins de droits sociaux, moins de remboursements de médicaments et d’accès aux soins, augmentation de la TVA, mise en place d’un timbre fiscal de 35 euro pour les procédures en justice... des reculs qui font suite à la réforme calamiteuse des retraites mise en place au pas-de-charge en 2010 et de nouveau visée par une augmentation des années de cotisations et de l’âge de départ.

 quelles récessions… ? Blocage des salaires, une deuxième journée de travail gratuite, fin des 35h00 vers plus de flexibilité dans des semaines à 52 heures selon les « commandes » , gel des embauches dans le public, projet de suppression des droits d’alerte et d’expertise pour les CE, réforme des statuts et des conventions collectives, nouvel allégement du code du travail, réforme des droits des congés payés, le Service du Travail Obligatoire (instauré par Pétain) pour ceux qui touchent le RSA…

Ce n’est plus de l’austérité ou de la récession, c’est un recul de société dans les pays les plus riches de la planète….Et ce n’est pas fini !

Si nous ne rebellons pas contre les banksters et les patrons, voyous appuyés sur un gouvernement aux attitudes mafieuses et réactionnaires, ils n’arrête-ront pas le ravage de nos vies, ils iront jusqu’au bout, jusqu’aux camps.

Nous devons passer à l’offensive.

De l’argent, il y en a, dans les banques et dans les poches du patronat. Cet argent, c’est le nôtre, ils nous l’ont volé depuis des décennies au nom de la prospérité et de la cohésion sociale à la française, mais les seuls qui ont prospérés, ce sont les plus riches, ceux qui profitent des lois faites pour eux mais contre nous le Peuple.
On n’est pas des nantis, on n’est pas des pourris, on n’est pas des fraudeurs, on n’est pas « le cancer de la société » ni des « fainéants profiteurs », quoi qu’en disent Laurent Wauquiez, le porte-valise bourgeois de l’UMP et des fonds de pensions anglo-saxons, Hervé Mariton ou Didier Mariani de l’ultra droite UMP… aux ordres des multinationales…

Les salariés exploités du public et du privé, les chômeurs, les précaires, les retraités, les jeunes… sont en colère

On rogne leur salaire et leurs droits : même en tra-vaillant jours de fêtes et dimanche c’est la dèche à partir du 15 du mois, et pour celles et ceux qui n’ont pas de travail fixe ou à plein temps, c’est la misère qui s’installe et les « restos du cœur, le secours po-pulaire, le secours catholique » qui n’en peuvent plus !

Partout nous allons devoir faire face aux banksters flanqués de leurs actionnaires qui ont mis en place des mercenaires, des flics, des mouchards, des divi-seurs manipulateurs… pour rassembler la droite jusqu’à son extrême qui a un seul but, encore plus nous presser, nous exploiter, nous précariser, nous diviser

Pour faire face au gouvernement et au patronat, aux plans d’austérité, au recul de la société, à la répression morale et physique, à la montée des idées racistes…

Nous sonnons l’alarme dans toutes les entreprises, tous les services publics et toutes les usines, dans les quartiers et les cités et nous appelons les « fauchés » salariés, les « sans argent » précarisés, les travailleurs sans tra-vail, les diplômés exploités ou sans emploi, les jeunes, les femmes, les re-traités… à se mettre Debout et à faire la guerre à la misère et à la répression contre les pauvres et les droits !

POUR LES SALAIRES - POUR L’EMPLOI –
CONTRE LES BANKSTERS DES PLANS DE RIGUEUR.

NOUS, chômeurs, travailleurs précaires, travailleurs pauvres et moins pauvres, retraités, jeunes, étudiants et lycéens… DENONÇONS :

  les licenciements, les injustices, les sanc-tions, les radiations, les fins des droits, la précarité, le chômage, la misère, la per-fusion de misère du RSA et le travail obligatoire gratuit qui vise le retour à l’esclavage, l’augmentation du coût du logement, de l’énergie, de l’eau, de l’ali-mentation, les expulsions, les coupures d’énergie, les restrictions, les culpabilisa-tions, la stigmatisation et le racisme, la pression pour se justifier en permanence pour conserver le peu d’indemnités aux-quelles nous avons droit, les privatisa-tions, les lois xénophobes… tous les re-culs sociaux et sociétaux tous azimuts...

NOUS, chômeurs, travailleurs précaires, travailleurs pauvres et moins pauvres, retraités, jeunes, étudiants et lycéens … N’ATTENDRONS MAI 2012 POUR EXIGER :

  une prime de Noël de 500 euros pour les chômeurs, les travailleurs précaires, les travailleurs pauvres dont les revenus sont inférieurs à 1500 euros nets hors primes, le smic à 1700 euro nets, un travail digne - maintien des droits et des revenus jusqu’au retour à l’emploi avec des minima qui ne peuvent être inférieurs à 1500 euro à partir de 21 ans - interdiction des radiations, des expulsions et des coupures - factures d’électricité, de gaz, d’eau, de loyer… qui ne doivent pas dépasser 10% des revenus - nationalisation des banques et des multinationales de l’alimentation et du pétrole - interdiction des licenciements boursiers ou en cas de délocalisations - arrêt des privatisations et le retour des services privatisés dans l’Etat - accès gratuits aux soins et à l’éducation et gratuité des transports publics pour les sans emploi, les travailleurs précaires et travailleurs pauvres (retour des auto-routes dans les caisses de l’Etat –justice gratuite - interdiction des mouvements racistes et xénophobes, régularisation de tous les sans-papiers…

Messages

  • s’il vous plait, la liste des rassemblemnts
    pour la toute la france, merci.

    • la carte sur le site cgt est très incomplète, on a rarement vu aussi "pauvre" : pour le Nord, par exemple, rien de plus que le 1° décembre....

      D’ailleurs, elle ne répertorie que ce qui vient de l’intersyndicale avec la CFDT collabo, c’est à dire le plus souvent.... rien !

      Un bon exemple est le département du Nord

      Ville : LILLE
      Lieu : Rassemblement rue de IENA devant la CPAM suivi d’une manifestation CGT à 14h30 jusqu’à la Préfecture
      Heure : 10h00
      Organisation : CGT, CFDT, UNSA, SOLIDAIRES

      Seule l’UD CGT (et les UL’) dans le 59 appelle à la grève

      L’autre exemple est celui du Pas de Calais (62) : à part les 5 UL, qui est dans l’action et la grève ????? mystère....

      Les camarades CGT de Lille vont faire le matin les porte coton de la CFdT, UNSA ( qui fera banderole commune avec la CFDT ?) , "Solidaires" ( la grève générale le lendemain de la veille du matin du grand soir) qui ont mis tous les obstacles possibles à la grève, pour distribuer le tracts de l’intersyndicale devant la CPAM et au marché de Wazemmes

      Sinon, des rassemblements/manifestations locaux organisés par les seules UL CGT du nord un peu partout (armentières, maubeuge, Rx, Tourcoing, Seclin , Maubeuge, Dunkerque, etc...)

      L’intersyndicale au sommet a bien rempli son rôle : étouffer, comme à son habitude, toute velléité de lutte

      Mieux, on a vu la CFDT/FGACC faire semblant d’une grève des seuls conducteurs à la SNCF, après avoir signé un accord scélérat pour tous les cheminots : comme faire valoir du PDG de la SNCF et pour saboter la lutte contre la casse du frêt, la "libéralisation", le cadencement ( avec Notat à la manoeuvre ).....

      On n’arrête pas la connerie en si bon chemin : on est sûr de perdre (sauf pour la lutte des places, où c’est le jackpot) , alors qui si on se bat, on n’est pas certain de gagner !!!!

  • c’est n’est pas un appel a la greve ? mais a un rassemblement ???

    • oh, c’est écrit

      EN AVANT DANS la GRÉVE et l’ACTION !

    • Afin de poursuivre la réflexion je vous propose ce texte de Patrick Mignard qui pose bien le problème.

      Travail salarié et travail gratuit
      Patrick MIGNARD

      Faire travailler les chômeurs et /ou celles et ceux qui, sans emplois, bénéficient d’aides est devenu la véritable obsession des gouvernants.
      La mesure – qui vient d’être prise par le « Président des Riches » en imposant un travail aux allocataires du RSA – apparaît à la fois comme logique et scandaleuse et, de la même manière, les défenseurs d’une telle mesure hésitaient à l’appliquer par crainte de désapprobation, les adversaires peinant à en démonter le mécanisme.
      Pour y voir clair dans cette affaire, revenons à quelques fondamentaux du système marchand.
      TRAVAIL ET SALARIAT
      Deux concepts sont fondamentaux :
      le travail ;
      la force de travail.
      Le travail est l’acte par lequel il y a création de la valeur, de la richesse.
      Son statut, eu égard à l’individu qui l’accomplit, est déterminé par les relations sociales qui constituent le système de production à un moment donné. Par exemple, le statut social du travail dans le système esclavagiste est différent du statut social du travail dans le système du salariat (capitalisme).
      L’évolution de ces différents statuts constitue l’essentiel de ce que l’on appelle, l’Histoire ;
      Dans le cas du salariat, le travail est l’acte par lequel il y a la création de la richesse dans des conditions sociales qui sont spécifiquement les siennes. La mise au travail de l’activité humaine crée de la richesse, mais l’on sait que cette richesse créée n’appartient pas à celui, le salarié, qui la crée. D’où l’origine du profit qui est en gros la différence entre la valeur réellement produite et la part (salaire) accordée au salarié.
      D’où une 1er remarque essentielle : le salaire n’est pas l’intégralité de la valeur produite par l’activité du salarié. Le salaire n’est que la part de valeur créée, accordée par l’employeur afin que le salarié puisse reproduire sa capacité de travail afin de demeurer producteur de richesses, autrement dit sa capacité de travail.
      Ce que reçoit le salarié, n’est donc pas la valeur qu’il a produit mais l’équivalent valeur de ce dont il a besoin pour, économiquement et socialement, exister.
      Il faut noter que cette réalité a été remplacée, dans le discours officiel, par une explication totalement mystificatrice, qui consiste à dire que le salaire est la valeur équivalente au travail fourni… Or ceci est complètement faux. S’il en était ainsi on se demande bien où serait le profit que le propriétaire du Capital met dans sa poche.
      La force de travail – mis à la disposition, moyennant salaire, de l’employeur, n’est donc qu’un moyen entre les mains de celui-ci pour créer et accumuler de la richesse. Elle n’a pas d’autre fonction… ce qui explique que, ayant un statut de marchandise, elle fait l’objet, sur le marché dit « du travail » – en fait de « la force de travail » – d’une transaction commerciale, l’acheteur (le chef d’entreprise) ne l’achète que s’il en a besoin.
      D’où une 2e remarque tout aussi essentielle que la première : l’emploi de la force de travail n’est pas liée au fait quelle procure un emploi au salarié, mais uniquement à l’utilité économique que lui reconnaît l’employeur.
      Autrement dit, le fameux « Droit au Travail » n’est qu’une mystification.
      FORCE DE TRAVAIL ET CHOMAGE
      La situation de chômage, de sous emploi n’est donc pas un dysfonctionnement du système salarial, mais bien une conséquence inéluctable de son principe de fonctionnement.
      Ce n’est pas le chômeur, le sans emploi, qui est responsable de sa situation, mais l’état du marché de la force de travail.
      On peut être formé, disponible, avoir de l’expérience et… chômeur. C’est le cas de millions de salariés.
      Cette situation de chômage présente pour le système, à la fois, un avantage et un inconvénient :
      l’avantage, il est double : avoir à disposition, et en fonction des besoins, de la production marchande, un potentiel de travail, mais aussi de pouvoir agir, à la baisse, sur les salaires … les offreurs de force de travail se faisant concurrence ;
      l’inconvénient : cette situation révèle, si elle est comprise, toute la perfidie sociale du système marchand qui instrumentalise la force de travail à son seul profit. Le système arrive à faire croire, avec un certain succès, idéologiquement, que cette situation est « naturelle », « indépassable »,… et que seuls les chômeurs, et autres sans emploi sont responsables de leur situation. (« Tous des fainéants ! » ou des « fraudeurs » !
      C’est entre ces deux positions contradictoires que naviguent les gestionnaires du système. Il reste cependant à trouver un cadre acceptable pour gérer le sous emploi qui devient massif et donc socialement et politiquement à terme déstabilisant.
      CHOMAGE ET TRAVAIL GRATUIT
      Une fois admise la fable fondée sur :
      compétitivité et rentabilité sont indispensables ;
      les chômeurs sont des fainéants ;
      il est facile au système de faire admettre qu’il est immoral d’accepter une situation dans laquelle les sans emploi recevraient une aide.
      On pourrait certes imaginer une suppression de ces aides,… c’est une tentation permanente. Mais là se pose un problème à la fois politique et social : ces aides assurent une relative paix sociale et leur suppression serait vécue comme une nouvelle atteinte à des « acquis sociaux ». Il faut noter que les associations caritatives qui, en dehors de l’Etat, fournissent une aide, permettent à ce même Etat de se désengager…. Transformant une solidarité nationale en charité privée.
      Il faut donc agir à un autre niveau.
      « Puisque celles et ceux qui travaillent reçoivent un revenu,… celles et ceux qui reçoivent un revenu (les aides) doivent fournir un travail ».
      Dis comme cela, le raisonnement parait imparable. Mais un problème demeure.
      En effet, celles et ceux qui sont privés de travail ne le sont pas de leur propre volonté, mais, nous l’avons vu, du fait des conséquences du fonctionnement du système marchand.
      Si l’on oblige ces personnes à travailler, si on leur impose un type de travail, on entre dans une logique de relation sociale, autre que le salariat. Le choix du travail n’est alors plus libre, or le système salarial fait de la liberté du salarié un principe intangible.
      Et quel emploi ?
      Qui va décider de la nature de l’emploi ? Quel choix ? Quel lien entre le travail proposé et la formation, les compétences de la personne ?
      Devant l’amplitude du sous emploi actuel, on risque, à terme, d’avoir une catégorie de citoyens, contraints, pour survivre, d’accepter un emploi – évidemment déqualifié – soumis à des conditions de travail/rémunération parfaitement dérogatoire par rapport au droit du travail,… entraînant à terme son abolition… Ce que souhaite explicitement le MEDEF.
      Accepter un telle situation, c’est accepter une dégradation gravissime des conditions de travail et donc de vie. Au rapport salarial, source déjà d’exploitation et d’inégalités, va se substituer un rapport encore plus défavorable, ouvrant la voie à des rapports sociaux d’une autre nature.
      Si cette logique se met en place, on peut faire raisonnablement l’hypothèse qu’elle va faire dans les rapports capital/travail, une forme de jurisprudence, et que la volonté du patronat de liquider une bonne fois pour toute le code du travail et toute législation sociale, trouvera là une perspective prometteuse pour accomplir ce dont il a toujours rêvé.
      En l’absence de rapport de forces favorable à la force de travail, absence due essentiellement à une mondialisation marchande qui a relativisé l’importance de la force de travail locale (trop chère au regard du marché mondial), aux délocalisations qui ont entraîné une liquidation d’innombrables secteurs de production, une déliquescence totale des syndicats de salariés,… la porte est grande ouverte à une mutation du rapport capital/travail.
      Le combat idéologique, entre autres, est à mener pour éviter une véritable capitulation face à la pression du capital qui ne reculera devant rien pour assurer sa pérennité.
      Patrick MIGNARD
      Novembre 2011
      URL de cet article 15189
      http://www.legrandsoir.info/travail-salarie-et-travail-gratuit.html

    • CRISE DU TRAVAIL OU CRISE DU CAPITAL ?
      René Berthier
      Article paru dans Temps Maudits N° 2
      Janvier 1998

      "Que le capitalisme ait trouvé des moyens de plus en plus sophistiqués pour réaliser des profits est une réalité qui ne saurait en aucun cas évacuer cette autre réalité que tout l’échafaudage repose sur l’appropriation de la plus-value réalisée par l’exploitation du travail. Le fait que, augmentation de la productivité du travail aidant, moins d’ouvriers sont nécessaires ne doit pas évacuer le fait que les exclus du travail contribuent d’une certaine façon à la réalisation de la plus-value par leur seule présence, qui fait pression sur le niveau des salaires."

    • Le workfare. Néolibéralisme et contrats de travail dans le secteur public aux États-Unis

      John Krinsky

      Apparus aux États-Unis dans les années 1970, les programmes de workfare, qui posent comme principe que les bénéficiaires de l’aide sociale doivent travailler pour toucher leur allocation, se sont largement diffusés par la suite. L’histoire de ces programmes et de leurs évolutions aux États-Unis montre que loin des visées de réinsertion que certains ont pu lui prêter, le workfare a servi, et continue de servir aujourd’hui, de tout autre objectif. D’abord en ce qu’il vise à restreindre le nombre d’allocataires de l’aide sociale ou au mieux à conditionner l’accès à celle-ci à un travail dévalorisé, ce qui en fait davantage un programme anti-assistance qu’un aménagement de celle-ci. Mais aussi en ce que le recours au travail des allocataires du workfare a largement participé aux entreprises de flexibilisation et de dégradation des conditions de travail du salariat américain. Loin de chercher à établir des passerelles entre le welfare et le salariat, le workfare attaque simultanément ces deux institutions de l’État social.

      http://www.ies-salariat.org/IMG/pdf/Notes_IES_8.pdf