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Peut-on laisser Syriza seul au prise avec les gouvernements de la troïka... ?

par JR

Publie le mercredi 28 janvier 2015 par JR - Open-Publishing
24 commentaires

.... Sans que nous européens de gauche ne mettions tout notre poids dans la balance ?
Evidemment que non !
Bien sûr, j’aurais préféré avoir affaire à un gouvernement de gauche et rien d’autre mais il se trouve, que ce gouvernement a été élu sur la question de la dette "immonde"... Et sur cette question, il est vital pour nous que le gouvernement Syriza soit soutenu par tous les moyens... par les travailleurs européens...
Quoiqu’on en dise, si échec de Syriza, il y avait, ce serait une catastrophe pour les européens, qui n’auraient pas d’autre perspective que de voir le fascisme s’installer en dans toute l’Europe... En Ukraine, le gouvernement soutenu par les chefs d’états européens est un gouvernement nazi... alors...
Il faut avouer que là, on aura l’air fin. Non ? avec nos analyse et nos commentaires ?
Alors Il faut penser à manifester, à gagner la bataille des idées, pourquoi pas un comité de soutien ? Alors à vos propositions ?

Messages

  • Pour beaucoup Syriza est l’occasion de voir si une forme de révolution est possible par les urnes, evidemment il faudra un engagement et un soutien fort du peuple grec pour "pousser" tsipras à aller plus que ce qu il a promis....

    En revanche, si il n applique meme pas le peu qu il a promis, là effectivement ,gros coup au moral pour les travailleurs ! autant que l espoir que syriza à engendré...

    Cela va aller très vite on sera fixé rapidement, ensuite si et seulement si il ne trahit pas ses promesses, un soutien plus large comme tu l’envisage sera possible, mais c’est beucoup trop tôt à mes yeux

  • syriza n’est pas aux prises avec les gouvernements de la troika puisque le gouvernement c’est lui.....associé pour obtenir une majorité avec des souverainistes.......faut savoir de quoid on parle..............

  • Les premières mesures anti-austérité de Syriza font chuter le marché en Grèce . C’est un bon signe .

    L’arrêt de la privatisation du port du Pirée a été confirmée, ainsi que l’arrêt de de la privatisation de la compagnie nationale d’électricité, DEI.
    Le gouvernement Tsipras a également l’intention de faire passer très vite une loi destinée à améliorer le niveau de vie des Grecs, notamment en relevant le salaire minimum et en mettant fin à l’obligation de mobilité dans les services publics imposée par la troïka (UE, BCE, FMI)

  • La meilleure aide qu’on peut apporter à Syriza c’est d’engager la lutte en France, travailler pour faire surgir une force politique crédible pour une politique de gauche adaptée à notre pays

    • Tu as raison mais le peuple grec a besoin de nous pour rester ferme, et pourquoi pas aller jusqu’au bout du programme de Syriza. Il faut que cette victoire soit la victoire des peuples européens, qui souffrent de la montée des fascismes, des programmes d’austérité, de la criminalisation de la jeunesse, des bureaucraties syndicales, de l’absurdité de certains discours à ma gauche de la gauche... Il faut "occupy" le terrain des idées et les faire avancer... Créer des comités de soutien pour soutenir le gouvernement qui s’approche au plus près de ce que nous avons toujours défendu...

  • Révolution possible par les urnes ? Je réponds par l’affirmative ! L’expérience en cours du Venezuela est probante à ce sujet ! Bien sûr les conditions doivent être réunies pour faire face à la contre-révolution bourgeoise ! Vous savez l’arme secrète de celle-ci :la dictature fasciste ! La botte précieuse des Révolutionnaires : l’unité du Peuple ! C’est celle-ci qui précisément permet au Peuple Venezuelien de tenir la contre-révolution en échec en dépit de ses deux coups-d’état et autres tentatives de sabotages et de violences économiques auquel le Gouvernement Progressiste doit toujours faire face ! C’est cette expérience qui nous permet d’affirmer qu’effectivement la Révolution par les urnes, c’est possible , confisquant du même coup le suffrage universel à la bourgeoisie qui prétendait depuis beaucoup trop d’années, que seul le capitalisme était porteur de la démocratie ? Bien sûr nous les citoyens convaincus nous ne découvrons pas ! Mais hélas, ne serait-ce que parce que il existe un "marais électoral " qui doit faire son expérience ! C’est ce qui vient de se passer en Grèce : Un vécu malheureux dont il ne veut plus devrait pouvoir préserver sa victoire !

    sa victoire

    • les usa ont déclaré surveiller de tres pres la grece,otan et futures guerres obliges
      pas bon du tout

    • @Jo
      D’accord avec vous pour affirmer que la révolution par les urnes, est bien possible. Mais il s’agit de la conserver cette Revolution . L’exemple du Venezuela est bien parlant . N’oublions pas le coup d’état contre Hugo Chavez et la victoire très juste des forces de gauche à la dernière élection.

      Afin d’empecher tout changement, la moindre risque de perte du pouvoir par le capital et la classe exploiteuse , les démocraties bourgeoises ont toutes créé des lois , des institutions pour conserver ce pouvoir, leur pouvoir .
      Ainsi dans le cas du gvt américain , depuis l’existence des Etats Unis d’Amérique , le pouvoir est partagé entre deux partis identique et similaire qui servent tous les deux le capital et l’empire . Sans aucun risque et sans aucune peine le pouvoir du capital passe de l’un à l’autre.

      Au Venezuela cela est impossible et voila le danger pour la Révolution .

    • ""Révolution possible par les urnes ? Je réponds par l’affirmative ! """
      oui comme en France en 81 !!
      je rigole mais je veux signifier que si le peuple n’agit pas avec des orgas communistes massives et n’engage pas des réformes s ’attaquant au capital ,si les mouvements sociaux s’affaiblissent alors la victoire electorale ne deviendra pas une révolution

    • même plus envie de m’enerver quand je lis

      @Jo
      D’accord avec vous pour affirmer que la révolution par les urnes, est bien possible. Mais il s’agit de la conserver cette Revolution

      ou quand un autre , de son fauteuil explique aux grecs ce qu’ils "doivent faire" Alors qu’il constate comme moi ....que"nous" on est INFOUTUS d’avoir les mains dans le cambouis pour patiemment mais fermement conviancre que sans LUTTES et sans visibilité de changement DE société, le reste c’est rigolo-pipeau"

      Non, c’est pas marrant, hélas.

      Et puis il ya ceux qui pensent qu’il faut "ATTENDRE" pour ..voir !

      Certes de Paris Mais aussi à ATHENES puisque déjà, Tsipras a refuse de prêter serment sur le bouquin des orthodoxes..

       :)

      Attendre ?

      ..la LDC ..salle d’attentes !??

      Certains ont "attendu" que des révolutionnaires passent à l’acte..
      Un de chez nous, avait fait se dresser le congrès e son parti..

      extrait

      Notre terrain, il est celui-ci : à compter du moment où nous adoptons une stratégie de rupture, il importe de savoir quelle est la définition hors de laquelle il n’y a pas de marche possible vers le socialisme.

      Eh bien je dis, aussi clairement que je le pense après quelques réflexions et quelque temps mis à cette réflexion que notre terrain est celui-là : il n’y a pas, il n’y aura jamais de société socialiste sans propriété collective des grands moyens de production, d’échange et de recherche.

      Le véritable ennemi, j’allai dire le seul, parce que tout passe par chez lui, le véritable ennemi si l’on est bien sur le terrain de la rupture initiale, des structures économiques, c’est celui qui tient les clefs... c’est celui qui est installé sur ce terrain là, c’est celui qu’il faut déloger... c’est le Monopole ! terme extensif... pour signifier toutes les puissances de l’argent, l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui écrase, l’argent qui tue, l’argent qui ruine, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes !

      L’autre, c’est la lutte contre les monopoles et quand je regarde ce que recouvre le mot, je pense que tout part de là, car le reste, ceux qui gouvernent en politique, ce ne sont que les exécutants de ces monopoles

      .

      Vouloir abattre à tout prix le gouvernement , si on n’écrase pas la société économique qui l’y a installé avec sa fausse nouvelle société... il faut le faire, mais ça risque aussi de nous égarer.

      Je veux dire : quels sont nos frères, quels sont nos compagnons de combat et puis ceux qui ne le sont pas mais qui sont liés à nous, le monde des travailleurs... par les mêmes intérêts ; et il n’y a pas d’explication.. il n’y a pas de parti politique qui ne repose sur une explication économique d’abord ; un parti obtient le pouvoir, ensuite il gouverne pour tous les Français, mais il exprime une vérité première : l’affirmation de la justice rendue aux millions d’exploités, d’aliénés, de frustrés, d’opprimés  !

      et ceci, plus connu

      Mais ce que je viens de dire pourrait être un alibi si je n’ajoutais pas une deuxième phrase : violente ou pacifique, la révolution c’est d’abord une rupture. Celui qui n’accepte pas la rupture - la méthode, cela passe ensuite -, celui qui ne consent pas à la rupture avec l’ordre établi, politique, cela va de soi, c’est secondaire..., avec la société capitaliste, celui-là, je le dis, il ne peut pas être adhérent du Parti

      OUI, le Camarade ..François Mitterand a semé l’espoir de"REVOLUTION Par les URNES" et mérite un 18 sur 20 pour la qualité du texte de..1971 dont j’ai rappelé des extraits..

      http://miroirs.ironie.org/socialisme/www.psinfo.net/entretiens/mitterrand/epinay.html

      C’est parce qu’on a "attendu" , sans passer à la phase LDC mode 36, ou qu’on simplement tenu ici ou là quelques petits discours de tous petits groupes, procureurs de la"future trahison" ,qu’on a eu la suite d’EPINAY pour ..des millions des "pinés" (pardon) qui ont imaginé qu’un isoloir, des majorités de bulletins, et des spectateurs -citoyens, genre" supporters duPSG("on va gagner ? allez Tonton ")
      .....ça te concoctait de la REVOLUTION par les urnes !

      NON !

      sur le terrain, et, sans nier l’importance relative des alliances des uns, du sectarisme des autres, avec l’Internationale dont on a tort de ne pas meiux connaitre le second couple, allons y..."d’un "tous ensemble" de Classe..,

      Puisqu’

      Il n’est pas de sauveurs suprêmes
      Ni Dieu, ni César, ni Tribun,( ni Tsipras, ni MélechonA.C)

      Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
      Décrétons le salut commun.
      Pour que le voleur rende gorge,
      Pour tirer l’esprit du cachot,
      Soufflons nous-mêmes notre forge,
      Battons le fer tant qu’il est chaud

      Même si le terme"gauche" n’est pas de mon vocabulaire, je souscris au commentaire- Posté par 109.***.16.***

      La meilleure aide qu’on peut apporter à Syriza c’est d’engager la lutte en France, travailler pour faire surgir une force politique crédible pour une politique de gauche adaptée à notre pays

      Salutations communistes

    • En écrivant que la révolution par les urnes est bien possible , je pensais surtout au Venezuela avant Chavez au 2015.C’est pourquoi je me demandais comment face au capital & l’empire , peut on conserver cette révolution ou des révolutions similaires ?

      Quant à la Grèce je soutiens Syriza & les premières mesures prises par Alexis Tsipras comme la fin des privatisations, l’augmentation du salaire minimum, la naturalisation des enfants nés en Grèce de parents étrangers..
      C’est sur que la Troïka (Fonds monétaire international, Commission et Banque centrale européennes)ne restera pas inerte .
      Pour juger Syriza , il faudrait attendre la réaction politique de Syriza face à la Troïka .

    • En dehors d’une LDC acharnée ( et c’est loin d’être ça chez nous ), je vois pas
      l’aide que l’on peut apporter aux Grecs.
      Leur sort est entre leur main , le reste c’est de la littérature.
      Quant a nous , nous continurons a perdre tant que l’on se dotera pas pour s’organiser , d’une formation communiste. (si embryonnaire soit elle )

    • Jamais, nulle part, la bourgeoisie n’a laissé le plancher devant un bout de papier. Pire ,elle est capable, devant des réformes qui lui rognent trop le taux de profit, de tenter un coup d’Etat. C’est ce qu’elle a tenté au Vénézuéla, comme en Equateur ou en Bolivie. Dans le trois cas, c’est l’existence d’organisations révolutionnaires au sein du peuple, et sa détermination dans l’affrontement qui ont sauvé le processus.Jamais les urnes.

    • si le peuple n’agit pas avec des orgas communistes massives

      Quand seront elles prêtes ses organisations massives dans la France qui douillette dans la droite plus ou moins extrême depuis à peine 2 siècles ?

      Et n’oubliez pas que l’armada de loi anti-terroristes actuelle ou à venir sera utilisée "in fine" contre tout mouvement de contestation du système un peu virulent.
      Illustration éclatante : TARNAC.

  • La gauche radicale française peut-elle néanmoins espérer bénéficier des expériences grecque et espagnole ?

     L’opportunité est colossale. [La victoire de Syriza est] capable de bousculer et de réanimer la vie politique française. A nous de nous rassembler autour de trois axes simples : un internationalisme qui protège d’un chauvinisme nauséabond et mortifère ; un anticapitalisme qui nous oppose clairement aux pouvoirs en place ; un projet de démocratie directe qui nous tienne à bonne distance des politiciens professionnels.
    Propos de O. Besancenot pour la presse...