Accueil > Un an après la victoire du "NON" : déplacement de Marie-George Buffet pour (...)

Un an après la victoire du "NON" : déplacement de Marie-George Buffet pour la soirée du 29 mai

Publie le dimanche 28 mai 2006 par Open-Publishing
5 commentaires

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF, tiendra un petit-déjeuner de presse, lundi 29 mai à 9h00, au siège national du Parti communiste français, 2, place du Colonel Fabien.

18h30 : Marie-George Buffet se rendra à Dugny pour la fête de la victoire du 29 mai et participera à la création d’un comité local d’union populaire, 13 rue Normandie-Niemen à Dugny (Seine Saint-Denis).

19h45 : Marie-George Buffet participera à la soirée anniversaire festive, à l’initiative du collectif national du 29 mai pour une rencontre citoyenne, salle Olympe de Gouge 15 rue Merlin à Paris 11.

21h00 : Marie-George Buffet se rendra à Montreuil à la fête antilibérale, avec la participation du PCF, d’AC, Mars, PRS, des Verts, des syndicalistes et des élus, au Parc Montereau à Montreuil.

22h00 : Marie-George Buffet se rendra à Aubervilliers pour fêter la victoire du NON et pour de nouveaux rassemblements d’union populaire, à l’espace rencontre, 10 rue Crévecoeur à Aubervilliers.

Parti communiste français
Paris, le 24 mai 2006.

Messages

  • Le PCFa tout a gagné à s’intégrer complétement à la candidature commune antilibérale,la LCR également.

    Dans un premier temps, la campagne sera unitaire avec BBB éventuellement un 4ème .
    Restera à désigner le candidat des collectifs à partir de la dynamique nouvelle .

    Le programme est disponible ;c’est la charte antilibérale ,les forces militantes nous les avons et nous somes sur ce terrain là de loin les plus forts.Il ne manque plus que la dynamique unitaire,organisons nous autour de l’appel du 11 mai ,c’est la seule voie possible.
    http://lagauche.canalblog.com

  • je serai ce soir à Aubervilliers. l’union est un combat. Bové a dit qu’il était prêt à prendre ses responsabilités. Si les comités d’union populaire commencent à marcher, alors beaucoup de choses sont possibles. Mais il faut y causer programme (les grandes lignes maximalistes - ce qui serait idéal (nationalisations démocratiques etc.) - et puis aussi les mesures de transition sur lesquels on peut se battre et obtenir des choses soit dans un gouvernement de gauche "de compromis", soit dans un "soutien critique" : réforme des aides aux entreprises, hausse de la fiscalité des + riches, lutte sans pitié contre la corruption, l’évasion fiscale et les paradis fiscaux, fin des expéfitions coloniales actuelles, nationalisation/confiscation des sites industriels qui ferment, réforme de la PAC pour une agriculture paysanne et durable sans OGM, grands programmes de travaux publics et de contruction de logements sociaux de qualité, relance des transports publics avec la nationalisation intégrale de toute la filière, de nouvelles coopération économiques culturelles et sociales avec le Sud, notamment le Magrheb et l’Afrique de l’ouest, la taxation forte des plus values financières et immobilières (au moins au taux de l’IS, 35%) etc. pour les mesures qui rétablissent les finances des pouvoirs publics ; pour les mesures qui préparent l’avenir et qui coutent dans un premier temps : école, éducation, université, famille, recherche et développement, prévention et réinsertion, justice... les moyens dégagés pourront y faire face, surtout si elles sont préparés et menés avec un réel soutien populaire et syndical (en contrant les sabotages de la droite, du patronat et de l’extrême droite)
    Mais il faut aller dans le détail du programme. pour le moment, tout ce que j’ai lu, sans exception, est trop flou, trop superficiel et beaucoup trop "réformette" qui ne changera rien. Il faut annoncer la couleur, que c’est une affaire ddintelligence et d’imagination, c’est peut-être plus encore une affaire de courage, d’esprit de lutte impitoyable. En face la bourgeoisie s’est habituée à faire ce qu’elle voulait, quand elle voulait. le cadre européen la rend sûr d’elle-même (il ne pourra jamais rien se passer contre notre pouvoir, qu’elle se soit le résultat des élections). Elle dispose de moyens énormes (face à un état qu’elle a tout fait pour affaiblir, endetter, discréditer), et fait chanter le gouvernement et les collectivités territoriales. (à la délocalisation, à la fuite des capitaux...).
    Il faut tenir un discours de combat, et pas des mièvreries pour bobos. Sinon les travailleurs s’abstiendront, voire voteront extreme-droite (sur un ton et une ligne "révolutionnaire").
    L’heure est grave. Hier j’écoutais le clown Patrick Sébastien sur la 3. Il tenait des propos assez inquiétant, disant que l’explosion sociale était proche (je dis inquiétant, car sebastien est quand même un type assez populiste/friqué, bien qu’antiSarko). Il faut vraiment prendre la mesure qu’en Bas, cà peut partir en live très méchamment à tout moment (émeute de octobre nov, mais avec ceux de 25 à 45 ans, il y aurait des dizaines de morts), et que la droite connaitrait alors un répit (le parti de l’ordre, la chambre bleue horizon, on connait l’histoire).
    Avec espoir.

    • QUI ES-TU 62*229 ?

      Ce que tu dis est intéressant...
      Mais on aimerait un peu savoir qui tu es ?

      Sur le fond, c’est clair que plus que le nom du/de la porte parole, actuellement, on aimerait surtout connaître le projet. Car si on ne sait pas sur quoi le/la candidat-e est prêt-e à s’engager, on n’a aucune idée sur l’action qu’il/elle mènera et sur ce que çà changera dans notre vie...
      Et dans ce cas, je ne vois aucune raison de privilégier cette candidature !

      Moi je veux savoir pourquoi avant de savoir pour qui !

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • Question programme, je vous laisse lire la délicieuse "économiques" (comme on disait les "philipiques") de Picketty. En gros que la fusion CSG/IR mettra 20 ans à se faire avec le PS (prélèvement à la source) ; que l’Impôt sur le Revenu (IR) ne représente en France "qu’à peine plus de 3 % du PIB, soit entre deux et trois fois moins que dans tous les autres pays développés."
      Que la réforme de l’assiette des cotisations patronales élargie à la totalité de la "valeur ajoutée" (salaire + Capacité d’autofinancment) pourrait "devenir un des éléments phares du débat économique et social de 2007." Mais si et seulement si Villepin décide de "remettre sur la table" cette proposition reprise par chirac !?
      Bref on voit à quel niveau raz des paquerettes, je me fous ouvertement de votre gueule, le débat UMPS va planer. Un boulevard pour le candidat unique antilibéral et social.

      Economiques
      Le PS planche sur le fiscal

      par Thomas PIKETTY
      QUOTIDIEN : lundi 29 mai 2006

      Le parti socialiste est maintenant entré dans la phase finale de mise au point de son programme 2007-2012. Le projet doit être finalisé d’ici au 6 juin, puis adopté par les militants le 22 juin. En principe, le programme, une fois adopté, engagera le candidat socialiste à l’élection présidentielle, quel qu’il soit.

      Il y a certes une dimension largement rhétorique dans ces documents programmatiques. L’objectif est souvent de donner l’impression de propositions riches et multiples, tout en se gardant bien de formuler des propositions trop précises, afin de se préserver le maximum de marges de manoeuvre une fois au pouvoir. Sur les sujets qui fâchent, la guerre des chefs interdit toute prise de position précise : le programme se contentera sans doute d’indiquer que la loi Fillon sur les retraites doit être « revue », sans autre précision. Sur les sujets supposés consensuels, c’est l’occasion de réaffirmer les grands principes : l’école doit être laïque et favoriser l’intégration, la fiscalité doit être progressive et favoriser l’emploi, etc. L’engagement de réduction des tailles de classes à 18 élèves en ZEP, qui semblait, il y a peu, faire consensus, s’est apparemment transformé en une proposition visant à « concentrer les moyens sur les territoires cumulant toutes les difficultés », moins précise et donc moins contraignante. Sur la réforme des cotisations patronales, la formulation actuellement évoquée (« favoriser les entreprises qui embauchent en changeant le mode de calcul des cotisations patronales ») brille également par son imprécision. Il est à craindre que la belle unanimité affichée sur ce sujet lors du congrès ne débouche, comme en 1997, sur aucune réforme d’envergure ­ sauf si le gouvernement Villepin choisit de remettre sur la table les propositions de Jacques Chirac, qui lors de ses voeux 2006 s’était clairement prononcé pour une cotisation sur l’ensemble de la valeur ajoutée des entreprises (et non plus sur les seuls salaires). Remise à l’ordre du jour, cette mesure, soutenue par les syndicats mais clivante au sein de la droite comme de la gauche, pourrait fort bien devenir un des éléments phares du débat économique et social de 2007.

      La proposition la plus audacieuse actuellement formulée par le PS concerne la fusion entre l’impôt sur le revenu (IR) et la contribution sociale généralisée (CSG). Que l’on ne s’y trompe pas : comme toutes les grandes réformes fiscales, une telle réforme est tout sauf technique. Sans doute souhaitable sur le fond, elle soulève des enjeux sociaux et politiques fondamentaux, et n’a aucune chance d’être adoptée si l’on n’en prend pas la mesure et si un vaste débat démocratique ne précède pas sa mise en place. Il y a tout d’abord un enjeu lié à la nature familiale ou individuelle de l’impôt. La CSG est un impôt strictement individuel : l’impôt dû ne dépend que du revenu de la personne concernée et non des revenus des autres membres du foyer ou du nombre d’enfants. C’est d’ailleurs cette absence de prise en compte de la situation familiale qui avait conduit le Conseil constitutionnel à invalider les abattements de CSG pour les bas salaires, ce qui avait conduit le gouvernement Jospin à créer la prime pour l’emploi (PPE). L’IR est au contraire calculé au niveau des foyers, avec tout un florilège de dispositions législatives permettant de distinguer les couples mariés et les pacsés, les faux parents isolés et les vrais concubins, les enfants à charge et ceux qui ne le sont pas, etc. Pour fusionner ces deux impôts, il faudra choisir. Et si la voie la plus satisfaisante passe par une individualisation de l’IR (avec, à la clé, une réforme des allocations familiales), il ne fait aucun doute que cela ne pourra pas se faire en un jour, comme le montre le précédent des réformes fiscales de 1948-1959.

      Au final, il avait fallu plus de vingt ans pour fusionner la « taxe proportionnelle » (quasi individualisée) et la « surtaxe progressive » (familialisée) en un impôt sur le revenu unique.

      Mais cette fusion IR-CSG soulève un enjeu plus fondamental encore. La CSG est un impôt affecté, dans le sens où ses recettes financent pour l’essentiel une dépense publique bien déterminée, à savoir l’assurance maladie. Les syndicats y sont fortement attachés, car c’est cela qui garantit un bon niveau de financement de la santé des Français. De fait, son caractère affecté rend la CSG impossible à baisser : tout homme politique proposant une baisse de la CSG devrait immédiatement expliquer comment il compte s’y prendre pour réduire dans la même proportion les dépenses de santé (exercice périlleux s’il en est).

      Le problème est que le prix à payer pour cette « sanctuarisation » des dépenses de santé est exorbitant : l’IR se retrouve de facto à financer un vaste ensemble indistinct de dépenses diverses, et est devenu au fil des ans un « impôt à baisser », alors qu’il ne rapporte qu’à peine plus de 3 % du PIB, soit entre deux et trois fois moins que dans tous les autres pays développés.

      Une fusion progressive IR-CSG, avec mise en place du prélèvement à la source, est sans doute la seule façon de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve actuellement le débat fiscal français.

      Thomas Piketty est directeur d’études à l’EHESS.

    • Ce qui doit t’intéresser, Nose, ce sont les idées, pas mon identité (Bellaciao la connait, puisque mon email donne mon nom). je ne signe jamais avec des pseudonymes, et pour des raisons professionnelles, je ne souhaite pas donner mon nom (sinon "berufverbot"). Sinon je suis actuellement sans parti (jadis, il y a très très longtemps, j’ai été aux jeunesses communistes et aux Pionniers, puis j’ai "dérivé" à l’extrême -gauche communiste et libertaire). Voilà, salut.