Accueil > VIGILANCE FACE AU MARTÈLEMENT FASCISTE DES FORUMS DE LA PRESSE FRANçAISE

VIGILANCE FACE AU MARTÈLEMENT FASCISTE DES FORUMS DE LA PRESSE FRANçAISE

Publie le mercredi 15 octobre 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Pour rester dans des propos ordinaires, sans entrer dans l’engagement révolutionnaire ni davantage électoral, c’st une question d’éthique qu’il convient de rappeler d’urgence, face à l’alerte urgente qu’inspire haine fascisante qui martèle les forums de la Presse française (Le Monde, Libé, et tou les blogs) au sujet des réfugiés italiens et de la relaxe de l’extradition de Marina.

Des gens bien intentionnés passent derrière ces messages mais les intégrant en partie, quand ils parlent de repentance et d’accusation sans savoir..

Ils prennent les désinfos de la Presse (dont le journal Le Monde dans lequel depuis le pouvoir de Colombani la finance italienne avait pris pied) comme de l’argent content. On croit rêver... Personne de ces correspondants n’est donc assez sceptique — étant une sagesse de la relativité sociale — pour avoir un peu d’éthique, et garder une réserve de jugement plutôt que bondir en jugement à la moindre dépêche ?

Alors il m’est venu à l’idée que s’il en était pour paser ici sans y publier, peut-être conviendrait-il de faire un rappel de l’environnement institutionnel français à l’époque des années de plomb italiennes ou plutôt juste à la sortie...

Voici :

L’assassin de Aldo Moro est connu et étrangement d’ailleurs remis en liberté depuis un bon moment, déjà... C’est une affaire qui a été montée par les services secrets américano-italiens de Gladio parce que Moro allait intégrer des communistes dans le gouvernement en préparation ; or au contraire de la France que de Gaulle avait sortie de l’OTAN l’italie et l’Allemagne étaient restées sous domination américaine depuis la libération, notamment édifiés en deux pays stratégiques des américains en Europe face à l’URSS pendant la guerre froide. Le responsable Steve Pieczeik l’a avoué lui-même, plus tard.

De plus Moro a été laché par le gouvernement qui allait être sortant, pour saboter la négociation.

Vous avez là quelques bonnes informations tirées de l’excellente émission qui a été diffusée sur France 5
http://www.rue89.com/cabinet-de-lecture/pourquoi-le-pouvoir-italien-a-lache-aldo-moro-execute-en-1978

Petrella n’a pas davantage tué le commisaire Calabresi... d’abord Calabresi exerçait à Milan et Petrella à Rome.

Elle était un membre responsable dans la hiérarchie des brigades rouges. Et voilà tout, mais c’est beaucoup, et d’ailleurs pourquoi elle ne se désolidarise pas de ses camarades comme elle participa aux décisions, en édicta elle-même, et par conséquent elle a la loyauté de rester solidaire et l’honnêteté de ne pas s’afficher non responsable.

Mais ce n’est pas ce qu’on dit, car de là on l’accuse, comme dans la Presse anglaise — les pages en ligne de la BBC avant qu’on n’y ait traduit l’article de Libé rapportant les déclarations de Carla Bruni (et comme quoi tout est précieux dans l’affaire), je cite, qu’elle est accusée d’avoir tué Calabresi et de plus des centaines de personnes (sic).

Quant à l’assassinat de Calabresi qui lui en commit plus d’un dont l’autorisation de la défenestration de l’anarchiste Pinelli lors d’un interrogatoire dans le commissariat — tapez son nom et faites une requête dans google, vous tomberez par ex sur ce lien que je viens de découvrir moi-même et qui contient des informations concordant avec celles que nous avions reçues dans ma génération, depuis cette époque :
http://fra.anarchopedia.org/Giusepp...
Bref... l’assassin présumé de Calabresi serait d’après d’autres sources (?) le frère de Marina.. donc même à ce stade où ce n’est pas directement elle qui est dénoncée, à moins de tomber dans la fable du loup et l’agneau "si ce n’est toi c’est donc ton frère" et dans toutes les forme d’alterophobie sociale, au nom du bien, on ferait mieux de retenir ses commentaires et de s’informer plus largement.

http://www.sofri.org/chapitre.html

Les brigades rouges n’étaient pas des anarchistes mais des communistes. Il ne faut pas tout mélanger. Et les anarchistes italiens avaient une tradition culturelle forte qui n’était pas celle du crime mais de l’activité sociale populaire, depuis les services publics, à l’imprimé (les typographes et correcteurs) et les métiers d’art (notamment les laqueurs, les verriers, etc.) et du négoce des objets décoratifs de l’art moderne depuis l’art nouvau dans le marché de l’art exporté, au moment des années de plomb.

On y trouvait autant des antiquaires que des employés, ou des ouvriers des artisanats d’art (chez nous associés au compagnonnage et aux savoir-faire acquis des maîtres d’art) que des architectes ou des cinéastes ou créateurs de théâtre, et même des journalistes de mode (comme dans les mouvements communistes d’ailleurs et notamment depuis la guerre, engagés dans la reconstruction).

Ceux qui ont souffert par Calabresi au moment de l’attentat de la Piazza Fontana furent des anarchistes : INNOCENTS, la suite prouva que les attentats de Bologne et de Milan furent commis par des forces d’extrême droite alliées à des forces secrètes italiennes notamment proches de la loge P2. En fait c’est au plus proche une cellule syndicale active qu’un groupe de terroristes qui fut exterminée par Calabresi à l’occasion de l’attentat de Milan (les autres emprisonnés dont certains ne purent sortir qu’au teerme d’une grève de la faim très longue, dont ils gardèrent des séquelles graves — mais au moins à l’époque les clauses humanitaires et des pétitions stratégiquement menées pouvaient-ils encore jouer un rôle). Et ce ne fut qu’un début pour la criminalité des actes de Calabresi...

Sur la parole donnée, juste un peu d’histoire.. en 1989 pour répondre à la pression européenne et uniformiser nos droits de l’homme avec ceux adoptés par la communauté qui n’avaient rien à voir avec les nôtres étant inspirés de la déclaration de Rome en 1955.. beaucoup plus répressive que persmissive... le président Mittérrand a rayé des droits de l’homme attachés à notre constitution (chez nous ces droits ne figurent pas dans la constitution elle-même mais dans une annexe citée en référence dans la constitution), le droit d’insoumission individuel devant l’infamie. Droit dont des gens comme de Gaulle (puisqu’il était militaire il accomplit donc la désobéissance à sa hiérarchie en partant diriger un autre armée depuis l’angleterre) ou Jean Moulin (puisqu’il était préfet et accomplit donc la désobéissance civile en entrant dans la résistance, après avoir refué de commettre des actes prescrits par le gouvernement de Pétain), avaient fait un devoir, dans certaines circonstances livrées au jugement individuel d’obéir ou de désobéir selon l’intérêt de la "nation" ou des citoyens.

C’est à ce titre que pendant la guerre d’Algérie des parachutistes de base, quoiqu’en nombr rare, ont pu refuser d’exécuter des corvées de bois et se retrouvèrent dans les mêmes geôles que le FLN mais les concernant, sans être torturés ni éxécutés.

Le devoir d’insoumission légal étant un devoir politique et citoyen, en France, et il impliquait logiquement la cohérence de l’accueil des réfugiés politiques (comme insoumis dans leur propre pays). Et d’ailleurs sous de Gaulle, Pompidou et même Giscard d’Estaing, nous connumes autant les réfugiés par flots venus des dictatures d’Amérique du Sud, que les réfugiés des pays satellites du bloc soviétique européen profitant d’un contrat de travail en France (notamment dans les catégories de travail de la création — mode, design, média, etc.) pour ne pas retourner à titre politique dans leur pays. Tout le mouvement Panique sauf un membre était fait d’étrangers et de réfugiés : Topor, Cieslewicz, Jodorowski.. et d’autres y compris ailleurs, ils ont inventé un volet énorme de la post-modernité des art graphiques depuis la France : Presse illustration publicité cinéma.. etc.

Le corollaire républicain du devoir d’insoumission de la minorité (y compris réduite à un seul) face à l’infamie, si elle règne en plénitude de pouvoir — parfois aussi accidentellement dans le cas d’erreurs de la justice ou d’inadéquation de la loi à des cas particuliers), c’est, une fois les questions admises comme problèmes, puis réglées par des solutions, ou réglées par l’histoire (c’est à dire par des accords plus larges qui prescrivent les raisons de ces insoumissions) : l’amnistie.

L’amnistie pour TOUTES les parties opposées et ainsi revient-on à la paix civile après les périodes de guerre civile, par exemple, ou de collaboration avec des occupants violents.

C’esst parce que Mitterrand avait rendu le droit de s’insoumettre à l’Europe et s’apercevant soudain au début de années 90 qu’il n’aurait pas du, car alors conscient de son erreur irréversible le privant de pouvoir aider les réfugiés italiens, il trouva une légitimité légale réelle dans le régime présidentiel de la Vè constitution, qui perpétue le droit de grâce et d’intervention éthique du président lui-même, en cas d’infamie des autres pouvoirs (n’oubliez pas qu’elle a été pensée par de Gaulle cadré par ce qui lui est arrivé pendant la dernière guerre mondiale en même temps que par devoir ruser pour engager la signature des accords d’Evian afin de faire cesser la dernière guerre coloniale française), alors il a fait un échange de parole : l’accueil moyennant la cessation de la violence. Ce qu’on appelle la parole donnée qui a été donnée sur déclaration de ceux auxquels elle a été attribuée.

A l’époque cette disposition de médiation pour la paix civile et le retour à une réadaptation sociale et professionnelle ordinaires des anciens acctivistes qui étaient venus chercher refuge en France, avait été négociée dans son principe même avec le gouvernement italien qui l’avait acceptée, dans le cadre d’un échange cordial entre les deux plus hauts dignitaires des deux pays, pour admettre l’utilité réciproque des différences régionales dans le cadre fraternel de l’Europe, et étant dit que cela pouvait être une aide à l’Italie pour retrouver la paix civile ; mais ce représentant (je ne me souviens plus du nom sinon qu’il était alors à la place équivalente de celle occupée par monsieur Berlusconi maintenant) a décédé peu d’années après, et ses successeurs ont fait lettre morte de ces engagements, comme ici sous le second mandat Chirac il a été fait lettre morte des engagements du président Mitterrand.

Pourtant, sans discontinuer pour la vie pacifique en France de ces réfugiés de la parole donnée.

Tant qu’il y aura deux poids et deux mesures de justice et d’accusation venant d’un camp qui a pris le pouvoir en Italie, et donc celui de réprimer ses adversaires légalement, il n’y aura pas de paix civile dans les consciences mais la poursuite du sentiment d’injustice dans un camp, et la poursuite sans entrave de la vengeance et de l’éradication de l’adversaire dans l’autre.

Tant qu’il n’y aura pas d’amnistie générale des crimes commis au nom des idéologies en présence pendant ces années — et les activistes d’extrême gauche sur le nombre de victimes ne sont pas les champions face aux crimes collectifs (les attentas et les fusillades) commis par leurs adversaires aux armes secrètes relayant des officines ingérentes dans le pouvoir légal en Italie, à l’époque... Il n’y aura pas de justice.

C’est en quelque sorte le climat psychologique et le harcèlement de la guerre civile qui continue, et de plus maintenant avec une ingérence dans nos propres medias issus de traditions différentes, loin de la loi du tallion (tradition italienne de la vengeance, tant légale que mafieuse), mais au contraire héritées du devoir d’insoumission et des résistances au nazis au point que de Gaulle avait imposé aux alliés l’avancée de Leclerc pour libérer PARIS, et non pas laisser libérer Paris par les armées alliées. Et plus tard priant les forces américaines de l’OTAN de quitter la France, ce qui ne fut pas le cas de l’Allemagne ni de l’Italie.

Il faut donc ajouter à la perte d’un droit comme devoir de désobéissance, le renouveau du ralliement de l’OTAN par la France, qui a fait rêver les italiens que nous deviendrions à leur image : entre la vengeance légale et la vengeance de la mafia, même si les territoires ne sont pas les mêmes car la vengeance légale en Italie est le fait de lois démocratiques, c’est malheurreusement la même idéologie de la vengeance comme culture elle-même, qui s’opère. Ce pays est donc sans recours logique possible à l’amnistie. Ce sera donc toujours d’un abus à un autre... tant dans la question posée que dans la réponse donnée.

Et la preuve n’est que d’évaluer la violence, par menace sous entendus et insultes, des propos qui resortent des italiens martelant actuellement de haine jusqu’à l’icône de la présidente, à toutes les pages libres des forums de la presse française, pour comprendre que c’est un problème d’ingérence en lobbying très grave de l’Italie en France, et non l’expresion d’une confraternité européenne basée sur le respect des différences traditionnelles et culturelles, liées aux pacte symbolique des pouvoirs élus des lois et des citoyens.

ET LÀ JE PERDS MON SANG FROID :
Les italiens de la vengeance et vos collaborateurs en France : FERMEZ LÀ !!! ON EN A MARRE QUE VOUS ABUSIEZ DU PEU QUI NOUS RESTE DE LIBERTÉ DANS NOTRE PRESSE POUR Y FAIRE LE LOBBYING DE LA HAINE ET DE LA BETISE !!!

Chiboleth à Marina et aux prisonniers politiques italiens !

Messages