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un château sur des nuages / sur radio campus 106,6

Publie le lundi 22 septembre 2008 par Open-Publishing

CE MERCREDI 24 SEPTEMBRE 2008

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

« Un château bâti sur des nuages ». Ainsi John Maynard Keynes, économiste, définissait-il les « marchés financiers », soulignant leur volatilité. Depuis, régulièrement, d’autres économistes bourgeois, dont la fonction est de sanctifier par la « science » l’ordre (absurde) des choses, prétendent dissocier le casino financier du tapin quotidien – l’économie réelle…

Ecoutez-les : des joueurs sans scrupules ont triché, mais les « fondamentaux sont bons ». Les fondamentaux, parlons-en, c’est une production plus que jamais sociale, pour une appropriation férocement privée ; c’est l’exploitation toujours plus intense, la destruction des conquêtes sociales, le chômage, la misère, et la guerre. Toutes ces calamités sont les « fondamentaux », et les « tricheurs » avec…

Les milliards de la spéculation riment avec les famines, présentes et à venir. Les soubresauts du CAC 40 chiffrent notre quotidien laborieux. Le palmarès des milliardaires résulte du déclassement de milliards d’humains. Les gourmandises qu’ils étalent à la une sont les fruits d’une anémie gigantesque. Et c’est parce que ce système est absurde, parce qu’il est injuste jusqu’à l’obscénité, que se produisent les « crises financières ».

« La raison ultime de toute véritable crise demeure toujours la pauvreté et la limitation de la consommation des masses en face de la tendance de la production capitaliste à développer les forces productives comme si elles n’avaient pour limite que la capacité de consommation absolue de la société ». Qui a souligné cette contradiction majeure ? Dominique Strauss-Kahn ? Jean-Marc Sylvestre ? Carla Bruni ? Ou Karl Marx ? Tiens, on va continuer à jouer :

« Au fur et à mesure que les banques se développent et se concentrent dans un petit nombre d’établissements, elles cessent d’être de modestes intermédiaires pour devenir de tout-puissants monopoles disposant de la presque totalité du capital-argent de l’ensemble des capitalistes…/… ainsi que de la plupart des moyens de production et de sources de matières premières d’un pays donné, ou de toute une série de pays. Cette transformation d’une masse d’intermédiaires modestes en une poignée de monopolistes constitue un des processus essentiels de la transformation du capitalisme en impérialisme capitaliste ». Bernard Tapie ? Philippe Val ? Jacques Attali ? Lénine ?

Vous vous prenez au jeu hein… Attention, ici il y a un piège : « La possibilité d’un éclatement du système existe. C’est la conséquence de « l’intégrisme de marché » Olivier Besancenot ? Ségolène Royal ? Elisabeth Tessier ? George Soros ?

A gagner ? Tous les gagnants recevront un portefeuille d’actions Radio Campus (autocollants à fort rendement, grille des programmes titrisée, la totale…). Et, par les temps qui courent, ça fait partie des placements sûrs.

Après avoir tenté d’y voir un peu clair dans le système économique qui nous écrase, nous retrouverons notre « ¼ d’heure en Palestine », avec, en direct de Ramallah, Abdelfattah Abou Srour, qui dirige le centre Al Rowwad, dans le camp d’Aïda, Bethlehem. Il est l’auteur d’une lettre ouverte qu’on peut trouver ici :

http://www.europalestine.com/spip.php?article3380

Nous évoquerons aussi le sort de notre compatriote Salah Hamouri, toujours otage d’une armée d’occupation qu’il convient d’appeler par son petit nom – Tsahal, en écoutant la voix de sa mère, Denise, présente à la Fête de l’Humanité. Qui nous rappelle que Salah n’est pas seul dans ce cas. Ils sont 11000… Il y a une pétition à signer ici :

http://www.france-palestine.org/article7743.html