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y a il un espace au PCF pour des milliers de camarades

Publie le vendredi 20 juillet 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

Chers camarades, y a il un espace au PCF pour des milliers de camarades entre des mutants liquidateurs et des staliniens qui ne sont plus l’ombre que de même ?????

En profond désaccord, avec les changements d’orientation du PCF , Il est temps pour moi, après y avoir mûrement réfléchi, de clarifier mon rapport au Parti communiste français.

Je ne suis plus adhérent et combien somme-nous dans ce cas ?

Poser vous la question. ?

Adhérent depuis 1974, j’ai pris beaucoup de plaisir à militer au PCF, j’ai appris beaucoup de chose.

Ce parti m’a formé Il a été pour moi un espace de liberté et d’épanouissement.

J’y compte encore de nombreux amis. J’espère conserver ces rapports d’amitié avec de nombreux militants du PCF.

Mais pour moi l’adhésion à un parti ne peut se résumer à un rapport affectif, c’est d’abord et avant tout un rapport avec un outil utile pour penser et agir, et dans le cas des communistes un outil pour aider à la transformation du monde. Voilà chers camarades ce que je tenais à vous dire,

Soyez assurés, Chers camarades, de l’expression de mes sentiments les plus fraternels,

Roger

Messages

  • Bonjour Roger

    Oui, il y a un espace. Un espace véritable.

    Les camarades auxquels tu fais référence existent mais ne sont pas la majoirté du PCF. En revanche, ce sont les plus bruyants, les plus représentés et les mieux organisés.

    Il ne tient qu’à des gens comme toi de refaire passer le curseur dans le bon sens.

    Pour cela, il n’y a pas 20.000 solutions i l n’y en a qu’une, si tu penses toujours que le communisme mérite un parti et que les travailleurs méritent le communisme : c’est ré-adhérer et participer en conscience, en pleine autonomie, à la vie du PCF.

    C’est ce que je crois intimement en tout cas. Le PCf est une machine devenue un peu "folle" ces dernières années mais rien n’est perdu si les communistes rejoignent le navire et contribuent à revitaliser le Parti, non pas sur des bases affectives, mais sur des bases politiques, avec tout ce que cela implique.

    La "politique française" ( son paysage, ses élections, ses partis...) est construite sur un modèle "métastructurel" qui est patriarcal , au sens du bon vieux code civil napoléonien de 1804 .

    On retrouve cette conception bourgeoise du pater familias omnipotent non seulement dans la vie politique mais aussi dans l’enseignement, jusqu’à l’université.

    Cela implique en politique que les militants (et ce n’est pas réservé au PCF) sont traités comme des mineurs ou des adultes sous tutelle aussi parce qu’ils se comportent comme tels.

    C’est à celui qui réclame le pouvoir de le prendre dans une démarche révolutionnaire, et de le prendre vraiment.

    Moralité : c’est avant tout aux militant-e-s de s’émanciper de cette tutelle symbolique et de ruer dans les brancards quand ils ne sont pas ou plus d’accord.

    D’OSER dire ce qu’ils veulent et proposer autre chose que les questions fermées qu’on leur sert continuellement depuis des années.

    Il faut que nous fassions notre crise d’adolescence en somme ;-)

    C’est comme cela, notamment, que nous serons fidèles aux valeurs et aux actes de nos glorieux aînés du CNR.

    Camarades, faisons souffler l’esprit de la liberté et de la révolte sur nos assemblées !

    Fraternellement

    La Louve

    • À toi, La Louve, dont l’engagement théorique et pratique est d’une telle vérité et d’une si belle force... qu’il éclaire et souligne celui de tant des nôtres qui donnèrent la meilleure part d’eux-mêmes pour que le monde change son sale système.

      Ce système $$-si salement global-$$ qui en tous lieux nous fait plier si salement l’échine.

      Je me souviens... : *notre engagement commun* se lisait dans nos yeux et dans nos actes.

      Je me souviens, de l’aube jusqu’à la nuit nos vies n’avaient qu’un sens : démultiplier *en nous et autour de nous* cette soif de justice, d’égalité de fraternité qui abreuvait chacun de nos combats.

       Altruisme et égoïsme ne faisait qu’UN en ces temps.

      Tous nos combats n’avaient qu’un sens :

       Abolir la propriété-privé qui morcelle [oui mord celle commune] et nous dresse les uns contre les autres !...

       Retrouver le sens-commun : celui du *vivre-ensemble*... jusqu’au dernier *sourire d’amour*.

      Chaque partie de nous -en sa différence- ne faisait qu’UN avec ce *grand corps vivant* qui débordait de toutes parts et baignait la terre entière.

      Nous étions prêts à envahir les rues du monde -comme un fleuve qui s’épand- pour, qu’avec nous, se dresse la multitude des "sans" !

      L’argent était si explicitement le $$-signe-sonnant-et-trébuchant-$$ de "la souffrance-des-nôtres" qui, en tous lieux, souffraient sous le burnous !

      Comment donc le vouloir-pour-soi, cet argent sale écoulé... soutiré des nôtres... en de sanglantes sueurs ?

       Préférer toujours *les actions humaines éblouissantes* aux actions boursières et délétères.

      ET ENSEMBLE à nouveau *se re-prendre par la main* et vaincre $$-l’égoïsme qui tue et couche les nôtres... jusqu’à l’ozone.-$$

      RBBR - http://wwwlavie.over-blog.com

    • Le volontarisme est bon, mais sans règles qui évitent de minoriser les militants , sans règles permettant d’éviter le caporalisme et les fonctionnements administratifs, la machine à défaire tournera toujours à plein, les seuls courants autorisés (contre la base disciplinée à s’en taire, les grognards de Napoléon puisque tu fais la liaison avec le code Napoléon) seront donc les élus, l’appareil, ceux qui tiennent les "tuyaux", en plusieurs morceaux probablement, en une mêlée confuse sans règles permettant d’établir des plate-formes de sauvegarde, de les défendre de façon égalitaire, avec mêmes droits et moyens que les cliques, fractions, teneurs de haut-parleurs, etc.

      Copas

  • Cher Roger,

    Mais c’est justement en secouant le cocotier que l’on peut garder les fruits sains et faire tomber les pourris.

    Cette image cher Roger pour te dire aussi que beaucoup de camarades "sommes" dans cette brume. Et les questionnements que tu te poses sont également ceux de milliers de communistes. Pour autant ne pas quitter notre bateau qui tangue et le lester d’autres milliers de cerveaux qui réfléchissent au Cap afin de ne pas le laisser couler, est la seule solution pour renforcer ta conclusion.

    Cher camarade,

    Salutations fraternelles,

    Esteban

    • Pour autant ne pas quitter notre bateau qui tangue et le lester d’autres milliers de cerveaux qui réfléchissent au Cap afin de ne pas le laisser couler, est la seule solution pour renforcer ta conclusion.

      Hélas, quelquefois on voudrait bien ne pas quitter le bateau, comme tu dis, surtout après 40 ans de militantisme et lorsqu’on fait partie de la deuxième génération.

      Mais on préfère le faire devant la pression de quelques hurluberlus arrivistes omniprésents et malfaisants, soutenus par un magma de camarades bien intentionnés mais d’un niveau politique totalement nul et des dirigeants plus intéressés par la lutte des places que par la lutte de classe.

      Un niveau politique nul comme on peut l’obtenir par 30 ans de déculturation politique du Parti.

      Et on le fait avant de tomber dans le piège de devenir un ennemi irréductible d’un Parti auquel on a tout donné.

      Mais ça veut pas dire qu’on continue pas à gamberger et à défendre les buts et les "fins" comme dirait Lucien Sève.

      G.L.

    • Non mes ami-e-s, il faut que nous nous battions !! Ce n’est pas du tout le moement de baisser les bras car en face il ya Parisot, Sarko, l’Europe capitaliste et libérale et j’en passe.

      Je sais bien , j’imagine bien, à quel point la situation est difficile pour nous aujourd’hui, c’est pour cela que je profite du fait que je ne suis pas encore "épuisée" par des 10aine d’années de militantisme "mal payé" de retour pour mettre modestement mon énergie à disposition de tout ceux qui veulent qu’on fasse du communisme et qu’on reparte d’un bon pied - et je ne suis pas la seule, quand on vient sur ce site, on constate qu’il n’y a presque qu’à se baisser pour ramasser !!!!

      C’est aux "anciens" de donner la main aux "nouveaux" pour que dans une synergie enfin quelque chose change, et change vraiment ! Je crois au travail collectif, je crois à la "communion des communistes", jeunes et anciens, d’hier et d’aujourdh’ui, pour lutter ensemble contre le capitalisme, notre ennemi véritable.

      V. si il faut bien reconnaître la responsabilité des militants, c’est trop facile de condamner à tour de bras comme tu le fais et de ne condamner qu’eux - j’apprécie bcp certaines de tes interventions mais je trouve que tu es trop procureur " à charge" avec le militant... Toi qui me semble assez érudit-e, tu n’es pas sans ignorer comment on peut "manipuler" une masse, à base de questions fermées ,de modèles de décision et de théorie des jeux et j’en passe !

      Cela est d’autant plus facile que le système est "clot" (comme un parti ou une famille) et que la "foi" du militant est importante (car oui i l y a une part de foi dans le communisme, qu’on le veuille ou pas, cette foi porte ensuite à considérer le matérialisme et la raison comme outils privilégiés mais c’est quand même bien elle -quand ce n’est pas la nécessité - qui porte d’abord vers le communisme).

      Sur ce que tu dis du "pater familias" je ne suis pas d’accord avec toi - évidemment que ce modèle est prégnant et existe e n politiqueou ailleurs !!! Et celu i du code civil n’a vraiment RIEN à voir avec le pater familias romain auquel tu fais référence !

      Bref, moi je CROIS qu’i l es t ENCORE POSSIBLE que les militants se "réapproprient" l’outil PCF. Mais c’est sûr que ça va être cette fois ci ou jamais.

      Cela passe par un engagement plus sévère et plus critique des militant-e-s, plus "fatigant" paradoxalement, car obligeant à faire sans cesse le tri entre le bon grain et l’ivraie, et aussi par une participation active , en interne et aux élections.

      Que les militant-e-s qui ne sont pas encore "usé-e-s" par le pouvoir se "lâchent" et se présentent, dans les sections aux municipales etc. ça ira déjà mieux. N’ayez pas peur ,avancez en confiance, nous avons besoin de vous, vosu avez besoin de vous-même !

      Pour cela, encore faut-il que le Parti et les camarades se mobilisent pour que cela soit vraiment possible, par exemple dans une section, en se mobilisant pour que les gamins de la ou du camarade soient gardés gratos par un camarade pendant les réunions ou les porte à porte ( je parle de ça parce que c’est un VRAI problème), que les avocats communistes se mobilisent et se manifestent pour défendre à l’AJ les camarades qui seront persécutés pour leur communisme sur leurs lieux de travail etc etc....

      Et enfin que la direction en place accepte sincèrement qu’elle a fait "son temps " ( ne rentrons pas dans les jugements de culpabilité) et , plutôt que de l aisser les portes ouvertes à tous vents pour des "hurluberlus" néo-stal ou "unitaires", et fasse de notre bien commun un champ de bataille, qu’elle se préoccupe d’abord de nous redonner du souffle, de l’entrain et de la jeunesse, de nous rendre un peu plus sereins pour qu’on puisse se battre....

      Ca ne me semble quand même pas aberrant ni illégitime non ?

      Sur ce
      Salutations fraternelles

      La Louve

    • Elodie, fais ce que tu penses devoir faire. Vaut mieux avoir des remords que des regrets. Vieux stal borné.