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Texte adopté par la réunion nationale des collectifs unitaires et populaires : Ambition Stratégie Candidatures

Publie le dimanche 10 septembre 2006 par Open-Publishing
38 commentaires

Collectif d’initiative national pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes

Texte adopté par la réunion nationale des collectifs unitaires et populaires le 10 septembre 2006 à Saint Denis.

Nous voulons que ça change, et que ça change vraiment.
Il y a urgence !

Cela fait trop longtemps que durent le chômage de masse, la précarité, le démantèlement social, les atteintes aux libertés, les inégalités en particulier entre les hommes et les femmes, les discriminations de toutes sortes. Les politiques libérales ne servent que les intérêts d’une minorité et ont des conséquences très négatives pour la majorité des personnes, et particulièrement pour les femmes. Ces politiques, mise en œuvre de la mondialisation libérale, aggravent les inégalités entre les peuples, menacent la paix mondiale et mettent en péril l’avenir de l’humanité par la dégradation générale de notre écosystème.

Depuis cinq ans la droite au pouvoir mène une offensive sans précédent. Le gouvernement n’a cessé d’être sanctionné par le peuple, mais n’a jamais voulu tenir compte de la volonté populaire qui s’exprime majoritairement contre le libéralisme. Il a même aggravé sa politique comme en témoigne son projet de privatiser GDF. Cet acharnement à gouverner contre le peuple entraîne un véritable état d’urgence politique. Aujourd’hui, la droite veut obtenir un nouveau mandat à la présidence et à l’Assemblée, pour amplifier la destruction du modèle social hérité de la Libération et des grandes conquêtes sociales, une politique lourde de dangers pour les droits et les libertés. Nous le refusons. Tout comme nous refusons et combattons la politique et le racisme de l’extrême droite. Il est urgent de battre la droite et l’extrême-droite et d’ouvrir une nouvelle voie à gauche autour d’une politique qui réponde enfin aux attentes populaires.

Militantes et militants politiques, syndicaux, associatifs, et plus largement citoyens engagés, nous avons été ensemble ces dernières années dans les luttes contre les offensives de la droite et du patronat. Nous avons mené ensemble la campagne pour le Non de gauche au traité constitutionnel européen, en contribuant à une dynamique commune des forces antilibérales qui a permis la victoire du 29 mai. Ce rassemblement, cette victoire expriment un espoir : elles appellent une perspective politique à la hauteur.

1 - Battre la droite - Ouvrir une autre voie à gauche

Nous voulons répondre aux aspirations populaires à vivre mieux exprimées par ces luttes et par cette victoire. Pour cela notre objectif est de battre la droite et l’extrême droite. Il est que la gauche gagne et qu’une vraie politique de gauche soit mise en œuvre, ce qui implique de rompre avec le libéralisme et d’ouvrir une perspective nouvelle de transformation sociale, environnementale et démocratique..

Depuis des années, la gauche est traversée par deux orientations contradictoires qui se sont notamment exprimées à l’occasion du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen : l’une, sociale-libérale, d’acceptation et d’adaptation au libéralisme et à la mondialisation capitaliste ; l’autre en rupture avec le libéralisme et porteuse de propositions de transformation sociale et démocratique, et d’un projet de développement qui rompe avec le gaspillage lié à la course au profit. C’est cette orientation alternative que nous voulons faire vivre et développer pour qu’elle devienne majoritaire à gauche et dans le pays. La bataille du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen a montré que seul l’antilibéralisme peut à la fois rassembler une majorité à gauche et mobiliser l’énergie populaire pour le changement. A l’inverse, le social-libéralisme fait obstacle au rassemblement du peuple de gauche, il désespère les catégories populaires et débouche sur l’incapacité puis le renoncement pur et simple à transformer l’ordre des choses.

Un tel changement en profondeur de la donne politique et du rapport de force à gauche est possible. Le libéralisme est rejeté dans les luttes, les urnes et les sondages : depuis 1981, les majorités législatives sortantes, de droite ou de gauche, ont été systématiquement sanctionnées, de nombreuses luttes de résistance ont eu lieu, notamment en novembre-décembre 1995 (plan Juppé). Le vote du 21 avril 2002 a sanctionné une politique de la gauche au pouvoir qui s’accommode du système, ne règle pas les grands problèmes sociaux et désespère les couches populaires. Les luttes du printemps 2003 (retraites), du printemps 2006 (CPE), les révoltes des quartiers populaires, le vote du 29 mai ont affirmé le besoin d’une remise en cause radicale de la logique du système dominant. Pour ne pas décevoir une nouvelle fois, une politique de gauche doit rompre avec le libéralisme sous toutes ses formes.

Nous voulons gagner, construire une démarche à vocation majoritaire sur un programme de rupture avec le libéralisme et dans ce cadre mettre en œuvre une politique de transformation sociale. Cette politique doit considérer la survie de l’humanité sur la planète et s’affronter aux dérèglements écologiques. Notre objectif est celui d’une alternative vraiment sociale, démocratique, écologique, anti-discriminations : une société basée sur la réalisation des droits humains, la justice sociale, l’égalité entre hommes et femmes, la préservation de l’environnement, la participation citoyenne.

Nous voulons rassembler les forces antilibérales de gauche et créer une dynamique populaire et citoyenne autour d’un projet, d’une stratégie et de candidatures communes aux élections présidentielle et législatives. Nous voulons que les idées de la rupture avec le libéralisme et de l’alternative soient majoritaires à gauche et dans le pays. Nous voulons encourager les mobilisations sociales, appuyer sur elles notre action politique, offrir un débouché politique aux résistances et construire ensemble la transformation sociale.

La Charte des collectifs du 29 mai constitue un socle commun aux différentes forces de la gauche du Non et montre qu’il est possible de porter ensemble des propositions alternatives ambitieuses. C’est un point d’appui à partir duquel nous travaillons à l’élaboration d’un programme apportant des réponses aux exigences populaires. Ces propositions constituent un projet d’émancipation pour l’ensemble de la société. Elles doivent répondre particulièrement à la souffrance sociale ; offrir des perspectives à toutes les victimes des politiques libérales ; mobiliser les couches populaires.

La division des forces antilibérales serait désastreuse. Des millions de nos concitoyens seraient privés d’une représentation politique à la hauteur de leurs attentes. Elle renforcerait l’abstention, le pseudo « vote utile » et la bipolarisation. Elle refermerait l’espace ouvert par le vote du 29 mai et la victoire contre le CPE, boucherait l’espoir d’une alternative et serait un atout pour la droite. Nos responsabilités sont considérables.

Notre objectif est une politique apportant des solutions durables aux grands problèmes de notre société, répondant aux besoins et aux aspirations populaires, donc la constitution d’une majorité et d’un gouvernement de gauche qui mènent une politique de rupture avec le libéralisme et développent une politique de transformation sociale, environnementale et démocratique.

Nous ne serons pas d’un gouvernement dominé par le social-libéralisme qui, dans sa composition comme dans son projet, ne se donnerait pas les moyens de rompre enfin avec le libéralisme, ne répondrait pas aux attentes. Le Parti socialiste, notamment, a adopté un programme qui tourne le dos à une rupture franche avec le libéralisme. Il est hors de question, pour nous, de négocier sur cette base un contrat de gouvernement dont l’action, décevant une nouvelle fois, déboucherait inéluctablement sur le retour d’une droite plus dure encore. De même, il est hors de question d’accepter l’idée proposée par le PS d’une « fédération de la gauche » autour d’une telle orientation.

Nous mettons en débat dans notre peuple et avec toutes les forces de gauche notre programme politique de rupture avec le libéralisme pour travailler à faire grandir une dynamique populaire en faveur d’un vrai changement. Cette dynamique prendra corps à la condition que les citoyens se reconnaissent dans des propositions fortes répondant à leurs attentes et si celles-ci sont portées par un rassemblement politique crédible. Pour cela, leur participation active aux processus d’élaboration et d’intervention que cela suppose est indispensable.

Nous entendons impulser une dynamique politique nouvelle, un rassemblement durable de toutes les forces antilibérales de gauche, en faisant converger toutes celles et ceux qui luttent pour l’émancipation. Plus cette dynamique prendra de l’ampleur, se traduira dans les urnes en 2007 et changera les rapports de forces à gauche, plus nous créerons les conditions pour que se constitue une majorité pour mettre en œuvre au gouvernement une politique de rupture avec le libéralisme.

Une telle politique se heurtera aux intérêts des forces et classes dominantes. Elle suscitera leur résistance. Sa réalisation sera le résultat d’un mouvement continu articulant mobilisations sociales et sociétales, débats citoyens et luttes politiques.

Dans le cas où nous ne participerons pas au gouvernement, notre groupe à l’Assemblée ne participera pas à une majorité constituée pour soutenir ce gouvernement, mais votera en faveur de toute disposition législative allant dans le sens des intérêts de la population. Nous utiliserons aussi notre force parlementaire, avec tous ceux qui seront partie prenante de mobilisations sociales, pour faire adopter un certain nombre de mesures positives ou retirer les mesures négatives ; pour faire transcrire notre programme dans la loi et dans les faits. Nous nous réservons d’apprécier et de discuter publiquement la manière dont agissent le gouvernement et sa majorité tout au long de la législature.

A la présidentielle et aux législatives, dans les cas où nos candidats ne seront pas arrivés en tête de la gauche au premier tour, nous nous mobiliserons pour battre la droite et l’extrême droite en appelant à voter pour le candidat de gauche le mieux placé, sans conditions ni négociations d’un accord politique entre les deux tours.

2 - Une campagne unitaire et populaire

Notre campagne commune s’inspirera de celle menée pour le rejet du traité constitutionnel européen ; une campagne de proximité au plus près des citoyennes et citoyens, exprimant et faisant s’exprimer les résistances et les aspirations qui émergent des luttes sociales, cherchant à dépasser la coupure entre mouvement social et réponses politiques. C’est la même dynamique unitaire et pluraliste que nous devons donner à voir dans les entreprises, les quartiers, les universités et les lycées, les meetings, les médias.

Notre campagne devra échapper à la dérive présidentialiste encouragée par les institutions, d’où l’importance du groupe de porte-parole que nous mettrons en place sur la base de l’accord unitaire conclu, de sa conception, de son rôle et de son travail collectif. Nous lions présidentielle et législatives en une même campagne et démultiplions ainsi les porte-parole.

Développer une dynamique populaire et citoyenne, autour du rassemblement unitaire, des propositions et des candidatures communes, est le levier essentiel pour bousculer la donne à gauche. L’unité des forces antilibérales de gauche est nécessaire pour crédibiliser notre démarche et « donner envie » aux citoyens de s’investir dans cette bataille. Comme lors de la campagne référendaire, c’est l’implication citoyenne qui sera le levier démultiplicateur de notre action.

Nous construisons des collectifs unitaires et populaires comme cadre d’implication des citoyens et outil de la campagne. Unitaires, cela signifie que nous visons à rassembler, sans exclusive, toutes les forces, sensibilités, personnalités, qui rejettent les politiques libérales et aspirent à une alternative (militants communistes, socialistes, d‘extrême-gauche, écologistes, alternatifs, altermondialistes, syndicalistes, associatifs, citoyens, etc). Populaires, cela signifie que notre ambition est d’aller au-delà des cercles de militants politiques et d’impliquer des dizaines de milliers de syndicalistes, d’associatifs ou de citoyens qui veulent apporter leur contribution à cette bataille. Nous voulons rassembler dans cette campagne les salarié(e)s et les populations victimes de la précarité, du chômage, des petits salaires, des discriminations et de la dégradation de l’environnement. ; ainsi que toutes celles et tous ceux qui se mobilisent pour un autre développement, respectueux de nos vies, de nos décisions et de notre environnement.

Nous mettons en discussion nos propositions programmatiques auprès du plus grand nombre comme nous avions fait discuter du traité constitutionnel européen. Nous voulons exprimer et faire s’exprimer les résistances et les aspirations qui émergent des luttes sociales. Ces propositions nécessitent une élaboration impliquant l’ensemble des collectifs, par exemple par des conférences nationales sur de grands thèmes. Cette démarche permettra ainsi l’appropriation par toutes et tous de nos propositions communes. Ce n’est que si les citoyennes et citoyens s’emparent de nos (leurs) propositions qu’elles pourront devenir majoritaires dans les urnes.

Notre démarche à vocation majoritaire implique de s’adresser à tous les électeurs et électrices et pas seulement aux cercles déjà convaincus. Nous voulons rassembler une majorité de notre peuple qui ne se retrouve pas dans les politiques libérales. Nous devons dissuader de l’abstention, gagner à nous une large partie de l’électorat socialiste, faire reculer l’influence de l’extrême droite. Le contenu des propositions programmatique et notre type de campagne répondent à cette conception : nous voulons donner à voir une autre politique et les moyens de cette politique que nous désirons mettre en œuvre.

3 - Procédure pour le choix de nos candidats

Pour la présidentielle, notre choix collectif se fera, en fonction de notre projet, de notre stratégie, de nos perspectives.

Par son profil, notre candidature symbolisera l’unité de notre rassemblement, portera le programme décidé en commun et partagera nos perspectives de rassemblement durable. Il ou elle s’inscrira dans un cadre de travail collectif pour la conduite de la campagne au même titre que l’ensemble du groupe des porte-parole, évitant ainsi une conduite présidentialiste.

Il paraît difficile de vouloir trancher cette question par un vote pour départager plusieurs candidats (quel corps électoral ? constitué comment ? ). La concurrence et la confrontation poussées au bout nous feraient courir le risque de fractures difficilement réparables.

Il faut débattre pour se convaincre et chercher à bâtir un double consensus : au sein des collectifs et entre les organisations pour choisir celle ou celui qui incarnera sur le bulletin de vote notre rassemblement. Le choix de notre candidature (au sein d’une équipe pluraliste de porte-parole) interviendra à l’automne en lien avec l’accord unitaire sur le programme, la stratégie, le rassemblement durable.

Aux législatives, nos candidats et candidates, à parité, devront refléter notre diversité (politique, sociale, culturelle, générationnelle...). Ce seront des personnalités enracinées, aux profils rassembleurs, des porte-parole pour notre rassemblement. Ils et elles émaneront le plus souvent des collectifs locaux, avec une harmonisation au plan national pour que les différentes sensibilités soient équitablement représentées.

Nous ne partons pas pour faire un « coup » électoral. L’enjeu est bien plus vaste. Il s’agit de construire un rassemblement durable des forces antilibérales de gauche. Changer la gauche pour que ça change vraiment et durablement !

Saint Denis, le 10 septembre 2006.

Messages

  • 2 mots : EXCELLENT TEXTE.

    Chti

  • Ce texte est bon sauf ce paragraphe :
    "A la présidentielle et aux législatives, dans les cas où nos candidats ne seront pas arrivés en tête de la gauche au premier tour, nous nous mobiliserons pour battre la droite et l’extrême droite en appelant à voter pour le candidat de gauche le mieux placé, sans conditions ni négociations d’un accord politique entre les deux tours."

    Je ne peut approuver un tel engagement. Nous établissons un programme antilibéral et nous allons désigner un candidat commun qui le portera aux elections présidentielles, POUR BATTRE LA POLITIQUE LIBERALE, qui détruit tout, privatise tout !! Etc.

    Si nos concitoyens, qui sont victimes de cette politique, sont trop (nuls) pour croire que nous allons battre cette politique "libérale" en votant au deuxiemme tour pour le candidat de gauche le mieux placé, c’est : Avoir la mémoire courte ! C’est faire croire que Segolene ou Jospin, (ou un autre candidat du PS),pourrait faire une politique antilibérale ! NON pas question. Nous avons déja donné à la fausse gauche, au vote utile, aux gouvernements pluriels, aux alternances libérales et sociales libérales, aux "bonnets blancs- et blancs bonnets" ! Qu’est-ce qui en est sortit ? Un FN à plus de 16%, présent au 2eme tour en 2002, Qui nous à conduit au vote Chirac, 82% !!! Nous en voyons le résultat. Qui à réduit le PCF à 3,5% ! Aurions nous oublié ce que disait un président du CNPF, (MEDEF actuellement) "On ne fait pas la même politique dans un pays avec un parti communiste à 20 % et avec un PC à 10 %" Je dirais que cette politique sera (et est) encore pire si le PC est à 3% !!! Nous y sommes en plein.

    En 2007 et en 2008 je voterais donc pour le (et les) candidats qui seront porteurs du programme antilibéral au premier tour des élections et s’il ne sont en place pour le deuxiemme tour j’irais à la PECHE ; Que ce ( ou cette) candidat(te) soit l’un des trois B ou clémentine Autain dont on parle peu inporte ce qui compte c’est son engagement, c’est le programme et c’est le soutien que cette nouvelle et vrais gauche lui apportera et que nous disions gare à celui qui s’en détournera.! Il nous faut avoir cette détermination et cette tolérance.
    Je suis membre du PCF et j’ai les deux, essayons d’être trés nombreux à les avoir.

    Georges du 64

  • Quoi, c’est ça la déclaration officielle issue de la journée du 10 septembre organisée par les "collectifs unitaires et populaires" !!! Trente-deux paragraphes (je ne compte pas les intertitres) pour ÇA ???

    Vous vous foutez pas un peu de la gueule du peuple, des fois ? Qu’est-ce que c’est que ce texte que vous nous avez pondu, ce ramassis de clichés, de lieux communs, cette langue de bois triste comme un mauvais vin ?

    Où elle est cette candidature unitaire que vous nous promettiez, juré-craché ? cet irrésistible élan "populaire" post-referendaire ? cette vague sociale déferlante qui allait emporter le château de sable néo-libérale ?

    Ah bon, vous attendez encore le dépôt des candidatures ? Ah bon ! Et vous vous déciderez en novembre ? Pourquoi pas en juin 2007 pendant que vous y êtes !

    Non vraiment, vous flirtez avec le ridicule. Votre déclaration officielle, on croirait une résolution de l’ONU après une tragédie planétaire.

    Le Yéti

  • Communiqué de la Ligue communiste révolutionnaire.

    Candidatures unitaires : un débat tronqué.

    Une réunion importante des collectifs pour des candidatures unitaires s’est tenue le 10 septembre à la Bourse du Travail de Saint-Denis.
    Importante car il s’agissait autour d’un texte intitulé « Ambition et stratégie » de trancher sur les options politiques fondamentales de telles candidatures.

    La question décisive a porté sur les relations au PS : faut-il envisager un rassemblement de toute la gauche alors même que le PS confirme jour après jour son choix social-libéral. La LCR, présente à cette réunion, avait déposé trois amendements affirmant clairement une indépendance vis-à-vis du PS et l’impossibilité de réaliser concrètement une alliance parlementaire et gouvernementale avec celui-ci. Des amendements issus des collectifs locaux, dont ceux des Bouches-du-Rhône, allaient également en ce sens.
    Aucun n’a été retenu ni même soumis au vote, en particulier sous la pression du PCF.
    Il a été également mis en place un collectif provisoire de porte-parole de dix membres « représentant l’ensemble des sensibilités politiques ».

    La LCR n’a pas été associée à cette démarche et n’y est pas représenté.

    Le 11 septembre 2006.

    • Que ça déplaise ou non en particulier aux adhérents du PC, il faut savoir que la direction de ce dernier veut que sa candidate soit désignée comme candidate antilibérale dans le but de faire la récolte de nos voix qui lui permettraient un score inespéré pour elle. En effet dans les sondages MGBuffet qui figure comme cabdidate PC ne dépasse pas les 3% (même s’il faut se méfier des sondages).

      Dans un second temps, si elle est la candidate unitaire, ce qui m’étonnerait quand-même, qu’est-ce qu’elle fera de ces voix ? Concrètement est-ce qu’elle appliquera les consignes des collectifs ou celles du PC pour aller négocier ou non une alliance électorale et de gouvernement avec le PS si le PS remporte les élections futures ? S’il les perd ça ne se pose plus. En tous cas cette candidature me paraît extrêmement ambiguë, contrairement à celle de Besancenot que le PC ne cesse de fustiger. Lui au moins il a annoncé clairement la couleur. Je note qu’il toujours question au PC d’un grand rassemblement de la gauche de la direction du PS à la LCR, ce qui n’a rien à voir avec la positions de la plupart des collectifs antilibéraux.Alors MGB candidate unitaire ou candidate unitaire du PC ?
      gl

    • Le texta sur la srategie adopté par la réunion du 10 à saint denis a été consideré par Piquet (dir du journal Rouge)comme répondant largement au clarifications demandées.La direction majoritaire de la LCR cherche tous les moyens pour justifier la candidature de Besancenot .Nous sommes revenus en 2004.. à quand une candidature LCR LO. Le débat n’est pas entre Le PCF et la LCr , le desaccord est entre la LCR et la réunion nationale des collectifs unitaires.’vote à la la quasi unanimité du texte par les délégués dont des militants de la LCR. Maintenat poursuivons les débats , sur l’enrichissement du programmes et sur les candidatures.
      Fab

    • Ce texte ne répond à rien et ne fait qu’évacuer les problèmes, dans un style tout ce qu’il y a d’antidémocratique : plusieurs motions n’ont pas été portées aux votes, dont celles de plusieurs collectifs qui demandaient qu’il soit écrit que le candidat unitaire ne pourait pas être celui d’un parti (Ce que la LCR -par ailleurs- dit aussi). Bien spur, le PCF qui veut que ce soit Buffet la candidate a tout fait pour que cela ne soit pas proposé.

      Fab, franchement, tenter de continuer dans ces conditions c’est faire le porte faix du PCF, et ce sera sans moi.

      Jacques.

    • camarades de la lcr, comme en 1935, l’appel à l’unité frappe à la porte de l’histoire....ne restez pas sourds et aveugles, enfermés dans une statégie qui ressemble de plus en plus à celle du pcf des années 30 : classe contre classe !
      à bas le social-fascisme ! le communiqué de la lcr ferait retourner léon trotsky dans sa tombe.
      jm blimer

    • Du riffifi en perspective à la ligue, parce qu’à priori plusieurs camarades de la LCR sont venues hier à la tribune expliquer que les évolutions du texte avaient levé pour eux les ambiguités et que cet accord politique leur convenait. Bravo à Christian Piquet au passage.
      En revanche, O BESANCENOT a préféré rester au fond de la salle préférant réserver ses déclarations à la télévision.
      Au moins et c’est essentiel le débat autour des candidatures est dédramatisé, il n’ y a plus que les cassandre et la presse social libérale pour tenter coûte que coûte de discrditer et de savonner la dynamique en cours.
      Poursuivons.
      RL.

    • Le texte a été mis aux voix , il suffisait de voter contre .Quant à ta remarque concernant la candidature rien n’est tranché , mais attention tes remarques concernant le Pc laisse à penser que le rassemblement tu sembles le concevoir mais surtout pas avec le PC. ce que nous avons voté c’est au contraire un texte pour se rassembler pour changer de politique , vouloir le faire sans le Pcf c’est des conneries , c’est diviser , casser ce que nous avons fait ensemble , c’est de plus illusoire, demobilisateur et dangereux
      Fab

    • Quelques questions.

      Que va-t-il se passer si le candidat désigné des antilibéraux est un sans parti ? La LCR dit qu’elle va retirer son candidat ? Le PC lui ne dit encore rien. Il y existe 3 tendances :
      1 - l’une est pour un candidat communiste non unitaire,
      2 - pour l’autre, la sienne, MGBuffet pourrait être candidate unitaire,
      3 - la 3ème qui accepte tout candidat unitaire même non PC (elle est très faible).

      Quand on lit l’Huma, c’est la tendance Buffet qui s’exprime. Les autres se taisent.

      La question qui reste posé par la tendance 3 : Qu’est-ce qu’on fait si le candidat unitaire n’est pas MGB ? n’a pas encore reçu de réponse officielle : a priori il peut y avoir 2 réponses - on appelle à voter pour lui et on mobilise les adhérents dont la plupart n’ont pas cette habitude de vote ou - on appelle à voter pour lui et on mobilise pas. Personnellement je vois mal les membres du PC se presser aux urnes dans ce cas de figure. Mais certains vont me dire que je fais un procès d’intention. Je répondrais alors que je connais trop bien nos vieux camarades pour ne pas en faire un.

      Pour la LCR s’est un peu pareil

      Voila sans doute une des raisons qui font qu’un candidat unitaire rassemble, semble-t-il d’après des estimations, moins de suffrages que le total obtenus par les listes dispersées des partis PC, LCR, LO

      Autre question :

      aux législative est-ce que le PC va se passer d’un groupe parlementaire PC pour faire plaisir aux antilibéraux ou est-ce que ses candidats prendront le drapeaux unitaires et n’apparaîtront plus comme candidats du PC ? Dans cette seconde hypothèse, pour ceux d’entre eux qui seront élus, est-ce qu’ils se fondront dans un nouveaux groupe parlementaire qui n’aura pas de lien d’organisation avec le PC avec tous les inconvénients que ce cas va leur poser ? A mon avis le PC ne va pas sacrifier son groupe parlementaire pour nous malgré la sympathie que nous dégageons en apparence. Et il ne pourra parvenir à le garder, ce groupe, qu’avec des concessions importantes au PS en particulier à l’assemblée lors des votes et au gouvernement s’il y participe.

      Dans ces conditions, en raison des ces ambiguités, je ne vois pas comment MGBuffet peut-être prise au sérieux en tant que candidate antilibérale. Le pc a un long passé de collaboration avec le social-libéralisme qui devrait suffire à refuser sa candidature. Et cette collaboration est encore d’actualité même si on nous raconte qu’elle devra se faire sur des bases anti-libérale, ce qui doit bien faire rigoler ou énerver hollande et sa clique. C’est une chose de faire des proclamations avant l’élection et c’est autre chose de respecter sa première parole quand les intérêts des l’appareil et le financement de sa presse sont en jeu.

      gl

    • Tout est bon pour refuser l’accord et justifier la division. Pathetique mais ça sent le goudron et les plumes.
      Fab

    • Militant syndical, altermondialiste, je me suis jeté, comme beaucoup et de toutes mes forces dans la bataille contre le CPE.
      Par le passé j’ai toujours voté à gauche : PS (il y a longtemps), puis PC ou LCR (bien que le productivisme de ces deux partis les disqualifie pour l’avenir).
      Il est clair que ne me déplacerait pour aucun des candidats non unitaires du "non de gauche".
      Je craignais de rester chez moi au deuxième tour des présidentielles, maintenant, sauf coup de théatre improbable, je vais pouvoir programmer des sorties loin de mon bureau de vote en avril, mai et juin 2007. La traduction politique de mes combats ne sera pas pour cette fois...

    • De Fab : Le texte a été mis aux voix , il suffisait de voter contre

      Où tu n’étais pas là, ou tu mens ! Il n’y a pas eu de possibilité de voter (Ni abstention, ni contre, ni MPPV...), tout c’est joué à l’applaudimètre, et seul le pour a été proposé.

      Par ailleurs, ne pas vouloir que le/la candidate soit le/la représentant-e d’un parti, ce n’est pas être contre la présence de ce parti.
      Simplement, c’est s’assurer que ce/cette candidat-e représentera bien le collectif.

      Que le PCF, sans arrière pensée fasse tout pour qu’une candidature antilibérale de gauche se présente, et tout se passera bien.
      Pourquoi le PC ne dit pas qu’il ne veut pas participer à un gouvernement avec le PS ?
      Pourquoi il ne dit pas qu’il ne fera pas d’aliance avec le PS ?
      Pouquoi veut-il à tout pris que ce soit MG Buffet qui représente le collectif (En tout cas, ce n’est pas pour le bien de ce collectif, vu la position de Buffet dans les sondages...)

    • A 82 88 : ça fait un moment que la LCR a rompu avec le productivisme...

      Extrait :

      << Une réorganisation d’ensemble du mode de production et de consommation est nécessaire, fondée sur des critères extérieurs au marché capitaliste : les besoins réels de la population et la sauvegarde de l’environnement. En d’autres termes, une économie de transition au socialisme fondée sur le choix démocratique des priorités et des investissements par la population elle-même — et non par les « lois du marché » ou par un Politburo omniscient. Une économie planifiée, capable de surmonter durablement les tensions entre satisfaction des besoins sociaux et impératifs écologiques. Une transition conduisant à un mode de vie alternatif, à une civilisation nouvelle, au-delà du règne de l’argent, des habitudes de consommation artificiellement induites par la publicité, et de la production à l’infini de marchandises nuisibles à l’environnement. >>

      OC

  • Viens de lire le "communiqué de la Ligue communiste révolutionnaire" et les commentaires complétifs qui s’ensuivent ... Oh la la !

    - Quèque chose à dire, Yéti mal embouché ?

    Enfin quoi, Paon déplumé, as-tu jamais vu parader pareil monument d’enthousiasme intense et de jubilation tendance pressing linge sale ? Non, vraiment, j’en reste sur le cul !

    - Privilège de ceux qui ne l’ont pas garni de plumes !

    Hého, Paon arrogant, t’est-tu demandé un instant À QUI ces "révolutionnaires" patentés s’adressaient, sinon à eux-mêmes ? T’es-tu préoccupé de savoir comment l’auditeur lambda, impatient pourtant d’être séduit, allait accueillir leurs joutes d’arrière-cuisine, leurs torrents d’aigreurs et de récriminations acerbes ?

    - La dynamique en cours, la dynamique en cours, la dynamique... la dynamite ...

    Oh la la, misère !

    Le Yéti

    • SALUT YETI ,

      j’en ai ras la casquette pour rester poli , je siege aux prud’hommes , je vois toutes les semaines ou en sont les droits des salariés , et ce que nous arrivons à faire avec notre bon vieux code du travail , pour eviter que des hommes et des femmes , aprés la déprime , sombrent dans la misére noire . Je vois l’arrogance de ces patrons qui se permettent tout et qui ne se tromperont pas , EUX , en 2007 , pour se permettre encore plus !
      Et je nous regarde , nous misérables nains , nous avions un immense espoir , et aujourd’hui nous avons un mur en face de nous .
      Que faisons nous , nous hatons le pas , nous accelerons , toujours plus vite vers le mur et trés bientot dans le mur .
      Et d’ici un an , des pans entiers du code du travail seront tombés , et nous repondrons aux salariés licenciés , DESOLE ON NE PEUT PLUS RIEN , ah si la LCR , le PCF , les ALTERMONDIALISTES avaient voulu s’entendre nous n’en serions pas là aujourd’hui !!!!!!!!!
      Alors sans aucune prétention , car j’ai moi aussi ma part de responsabilités , notons bien nos réactions d’aujourd’hui , contre celui ci ou contre celle là , qui est trop ceci ou pas assez celà , trop jeune , descendant de traitres , peut etre futur traitre lui meme , gardons tous ces posts , et quand les salariés viendront demander leurs droits , on leur dira , on aurait bien voulu vous etre utiles , mais on n’a pas su !!!!!!!!!

      claude de Toulouse .
      Qui vous donnera des nouvelles de la Réunion , mais qui pour le reste attendra , aprés tout un miracle ............!

    • Merci pour le coup de main, le Toulousain ! Commence à nous courir, les "révolutionnaires" d’arrière-salle ! Je précise bien : de quelque parti qu’ils se réclament.

      Post-scriptum : maintenant s’il veulent vraiment qu’on avance, on avance. Et tout droit. Mais qu’ils nous lâchent avec leurs remontées d’ail ranci (j’adore l’ail, mais frais).

      Le Y.

    • LA JOURNEE A COMMENCEE...

      Pour moi, la journée d’hier jeudi à commencé à 8H30 à la Cafétéria de Leclerc. J’assistais, comme conseiller du salarié CGT, une petite dame de 42 ans terrorisée qui n’avait pas dormi de la nuit, face à un jeune pdg (moins de 40 ans) dynamique costard sombre, propre sur lui et mains manucurées, qui "gère des personnels depuis 15 ans" (dixit) et qui l’avait convoquée pour un "entretien préalable au licenciement".

      Cette dame qui a 2 enfants (15 et 8 ans) et un mari chauffeur routier, est agent d’entretien pour un groupe de services aux entreprises en sous-traitance, et elle effectue pour environ 360 € par mois, un service de 12H30 par semaine réparti du lundi au vendredi inclus de 6H30 à 9H... Le jeune gestionnaire dynamique lui a demandé de travailler pour la même durée hebdomaire et le même salaire, non plus 5 jours mais 6, en incluant le samedi de 7H à 9H05... Elle ne suivrait donc toujours pas ses enfants scolarisés et verrait encore moins son mari, si elle acceptait. Elle a donc refusé... Elle sera licenciée et son ménage connaîtra la difficulté économique de la perte d’un salaire dans notre secteur où plus de 15% des gens sont en chômage, 5% au RMI et où le pouvoir d’achat est inférieur de 21% à la moyenne départementale !

      Le jeune gestionnaire a rétorqué à mes interventions sur la gradation des sanctions proportionnée à la gravité de la faute, qu’il se réserve de choisir la faute sérieuse, la faute grave ou la faute lourde. Ceux qui ont un peu ouvert le code du travail savent que pour les 2 derniers cas, il n’y a pas d’indemnité de licenciement !
      J’ai répondu à ce monsieur que le code du travail n’est pas un supermarché ou on choisi, comme bon vous semble, en rayon, le moyen de licencier au moindre coût ! ...çà a chié et on ira aux prud’hommes...
      C’est là un exemple de misère moderne de ce que je cotoie chaque jour comme militant syndical.
      C’est aussi pour moi une cause sans cesse renouvelée de révolte et d’exigence de rupture avec la "concurrence libre et non-faussée", de justice sociale et d’une répartition différente des richesses produites par les gens les plus humbles de notre pays...

      Alors, les arguties LCR m’exaspèrent. La Charte de l’AU me va, tout comme le texte stratégique adopté à la quasi unanimité au CIUN du 10 septembre. C’est un compromis. Il permet d’avancer.
      Militant communiste depuis 1968, autogestionnaire, je pense que la candidature est seconde après le programme. Je veux que la gauche réussisse pour pouvoir être autre chose qu’un élément interchangeable dans une "république" inégalitaire. Je veux en finir avec l’alternance. Je veux une véritable alternative : je soutiens Marie-Georges Buffet et je voterais pour le ou la candidat-e qui sera désigné-e démocratiquement, le moment venu.
      Je dénonce les démarches d’exclusion qui affaiblissent délibérément notre front et nos chances.
      C’est simple !

      NOSE DE CHAMPAGNE

  • Comme d’habitude, des citoyens utopistes et non encartés rêvent d’une candidature unitaire mais les frères ennemis (PC - LCR) vont se débrouiller pour faire capoter ce projet, pour des raisons médiocres.

    C’est comme si l’histoire était écrite d’avance. La médiocrité l’emporte le plus souvent, sauf circonstances exceptionnelles.

    RC de Toulouse.

  • En clair et pour mieux comprendre, anti-libéral c’est quoi ? Rompre avec les traités de l’Union Européenne ?
    Discriminations c’est quoi ? Racisme ? Abrogation de la loi D’immigration ? J’aime bien le parler direct et franc Pour moi ce texte signifie blablabla tourne autour des mots,à croire qu’ils seraient devenus tabous. A tout euphémiser on finit par oublier que le mot précarité veut vouloir dire qu’en France aujourd’hui il y a des gens dehors avec des enfants avec ou sans papiers.J’irai peut-être aussi à la pêche le jour des votes, comme le monsieur.

    • Je voudrais souligner que le vote de dimanche sur le texte a été démocratique et que si les cadres de la LCR hostiles n’ont pas d’autres arguments pour critiquer ce qui s’est passé,je les plains.
      En revanche la tendance O BESANCENOT sait pouvoir compter avec une alliance objective avec les médias qui font tout pour discrditer la dynamique en cours.
      Quant au PCF, à part quelques nostalgiques la journée a semble t-il montré que la direction tenait ferme sur la ligne unitaire y compris si ce n’est pas MGB qui est désigné.
      Mais le débat va se poursuivre, le plus important c’est quil est dédramatisé.
      Pierre.

    • Si nous voulons élargir, oui, nous devons ne pas écarter la possibilité de gouverner avec le PS sous conditions PUBLIQUES, c’est à dire que tout soit mis sur la table y compris le retrait et l’appel au Peuple pour trancher. Finis les marchandages qui ne profitent qu’aux plus forts qui sont aussi les plus malins : rappelons-nous que le PSa été mis en minorité au referendum et que les politiques menées par eux et par la Droite sont inspirées, décidées, appliquées,donc directement liéées à leur OUI. C’est d’ailleurs sur ce lien que nous devons faire aussi campagne : plus de 70% des lois votées au Parlement.JdesP

    • "Nostalgiques" du temps où le PCF faisait 20%, en effet, du temps où la sécu vous paraissait naturelle et les services publics se fondaient dans votre univers quotidien , toute une culture parsemée d’"ilôts de communisme" comme l’écrivait Eric HOBSBAWN au sujet de la France.
      Nostalgiques pas tout à fait parce que les Communistes qui sont restés au Parti cherchent avec vous une issue, une alternative face à cet ordre "nouveau", "moderne" aussi ancien que le Capitalisme qu’ils ont "reloocké", mais dont les conséquences pour le Peuple restent désespérément les mêmes.
      Nostalgiques ou pas nous avons notre mot à dire et nous aimerions que vous soyez en capacité de mobiliser autant de militants que nous. Il faut supporter l’idée que le Collectif n’est pas la seule force à mettre en marche pour ces échéances et pour l’avenir. Permettez-nous de réfléchir librement, en dehors des "oukases" exprimés parfois par des gens qui ont contribué plus que nous à affaiblir la vraie Gauche, la réduisant à des envolées sans lendemains de "nostalgiques de 68" toujours largement relayés par les médias, dont certains ont largement profité .
      Stoppons les exclusives et analysons enfin comment augmenter nos chances face au duel fabriqué pour 2007 : "blanc-bonnet contre bonnet-blanc" (réflexion nostalgique stalinienne ou fruit de l’expérience)

  • Ce texte est globalement de bonne facture et pourrait être mobilisateur, à tel point qu’il me fait un peu peur. Mais heureusement, les débats qui le suivent me rassurent.

    Militants de la LCR et du PC, je vous aime !!!

    Vos chicailleries me ravissent. Cela me rappelle le temps où mes enfants étaient jeunes, sauf qu’avec moi, ça se terminait souvent par un "et maintenant, les dents, une histoire et dodo !"

    Je ne peux m’empécher aussi de penser au vieil adage chinois : "Quand le sage montre la lune du doigt, le sot regarde le doigt".

    Oui décidément, militants à la gauche du PS, je vous aime. Continuez comme cela, ne changez rien. Regarder le doigt ! Ne prenez sourtout pas de recul, vous en perdriez votre charme.

    Signé : Ségolène du Poitou.

    • Et oui c’est bien mou tout ca ; à quand un vrai texte ou on proposera de pendre les patrons par les couilles à des crochets de bouchers comme il se doit ! (c’est pour rire !) Enfin tant que les appareils politiques seront la pour tout encadré et amuser la galerie et qu’il y aura des gens assez crédules pour les croire notre situation n’est pas prete de changer, tout ca sent de plus en plus le roussi et la désignation du candidat aurait deja du etre décidée. Le prochain coup on choisira la couleur du papier et la fois suivante la marque du stylo 4 couleurs. Ensuite le jour de la présidentielle on se rendra compte qu’on a enfin la table pour mettre sous le papier mais que ; oh merde on a pas encore designé le candidat ! Moi l’espoir d’une candidature unitaire il s’efface de plus en plus et je percois que ma situation de chomeur de longue durée elle est pas prete de s’arranger. Alors si j’ai quelque chose à dire à Buffet, Besancenot et Bové c’est magner vous le cul bordel !

    • ""A la présidentielle et aux législatives, dans les cas où nos candidats ne seront pas arrivés en tête de la gauche au premier tour, nous nous mobiliserons pour battre la droite et l’extrême droite en appelant à voter pour le candidat de gauche le mieux placé, sans conditions ni négociations d’un accord politique entre les deux tours.""
      Et puis quoi encore ??
      Mais autant voter pour eux tout de suite ..
      Lire que le projet de privatisation de GDF est imputable aux seuls "droitistes" c’est nous prendre pour des idiots sans cervelles !!
      Mais nos imprimantes fonctionnent et on se souvient tous qu’en 2002,Jospin signait à Barcelone pour la libéralisation,l’allongement du temps de travail .. Et tant d’autres trahisons.

      "voter pour le candidat de gauche le mieux placé, sans conditions ni négociations d’un accord politique entre les deux tours.""
      Je n’ai jamais "péché" de ma vie mais je crois que je n’y échapperais pas cette fois.
      ELECTIONS = PIEGE À CONS
      Désolé
      Non même pas ! A quand un OAXACA chez nous !!