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COLOMBIE : Alvaro Uribe : un vulgaire narcotraficant...

Publie le dimanche 6 janvier 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

LegrandSoir,27 décembre 2007

http://internationalnews.over-blog.com/article-15307346.html

La biographie d’Álvaro Uribe Vélez, pas du genre autorisée, avait été complètement passée sous silence par la presse francophone. Elle était pourtant écrite par deux journalistes issus de l’un des piliers culturel de l’empire, le magazine Newsweek.

"’El señor de las sombras" de Joseph Contreras et Fernando Gavarito, livre paru en 2002, n’a bien entendu jamais été traduit en français, malgré le grand intérêt que suscite la Colombie.

Cet ouvrage est disponible gratuitement en espagnol sur le site d’ARLAC :
www.arlac.be/2007/biografia_auv.pdf

On pouvait dès 2002 savoir qu’Álvaro Uribe Vélez était le représentant de la néobourgeoisie issue du narcotrafic et du paramilitarisme. Mais toutes ces informations, disponibles en anglais et en espagnol, étaient soigneusement cachées par le dispositif culturel dominant habituellement si tapageux sur ces questions. Cette biographie n’est visiblement pas écrite par des sympathisants de la guérilla, ni même par des personnes de gauche. Ce sont simplement des journalistes qui sont confrontés à des faits et en rendent compte avec une relative honnêteté, même s’ils les mêlent de commentaires et d’analyses qui sont les plus naturelles à leur milieu.

Les officiels états-uniens étaient les mieux placés pour savoir que Joseph Contreras et Fernando Gavarito disaient vrai. En effet, deux ans plus tard, on été rendus publics, dans un geste d’une sournoise transparence, les documents officiels qui signalaient l’historique d’Álvaro Uribe Vélez, classé Numéro 82 sur une liste de 200 Colombiens considérés ennemis des États-Unis parce que impliqués dans le narcotrafic.

Gageons sans risque que les mêmes milieux médiatico-culturels qui couvrent aujourd’hui Álvaro Uribe Vélez l’accableront impitoyablement dès que le signal sera donné par l’Empire, dès qu’il sera complètement discrédité, dès qu’il sera jugé inutile aux desseins de Washington. Et cela ne saurait tarder, si on en juge à son comportement brouillon et ses stratégies inefficientes quand il est bousculé par les initiatives de la Nouvelle Amérique latine.

M Poggi Numancia

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Messages

  • Sur la photo qui se trouve sur cette page, et qui a été prise le jour où, vêtu de son "beau costume", Uribe a fait son "coup d’éclat" (au moment où, parallèlement, il assassinait un membre des FARC) à propos du petit Emmanuel, on dirait en effet qu’il n’est pas vraiment rassuré sur son sort !

    http://www.aporrea.org/internacionales/n106922.html

    Chez les narco-trafiquant, assassinat et trahison tiennent lieu de loi morale, semble-t-il. Le 20 Décembre, deux hauts fonctionnaires du gouvernement colombien ont démissionné : Carlos Medellín, ambassadeur de Colombie au Royaume Uni et Rodrigo Lara Restrepo, "tsar" de la lutte anti-corruption. Tous deux après la révélation de liens entre Uribe, son gouvernement, et les assassins de leurs beaux-père et père. Le père de Restrepo avait entrepris une "grande croisade" contre la mafia des narco-trafiquants, et c’est le père de Uribe qui est impliqué dans son assassinat.

    http://www.aporrea.org/imprime/n106461.html

    La France a un président RIDICULE, en plus d’être larbin, la Colombie a un président (ridicule aussi) maffieux.

    • si le notre n’est pas maffieux eh bien "oeil de bison " est prêt a se faire couper

      les c....lles

      URIBES BUSH ET L’EMPEREUR Français feulleton pour mou de la cervelle

      VIVA CHAVEZ ET LES FARC

      oeil de bison

    • Nôôônnn, Oeil de bison ! Pas de risques inutiles !

      OK, Oeil de bison ne risque pas grand’chose : que ferait donc notre pays en Colombie aux côtés de Restrepo et d’Uribe, sinon ? Israel est le principal fournisseur d’armes actuel de la Colombie... Notre Trafiquant à nous pourrait avoir envie de lui ravir le "marché" - avec du bon French-Nuke qui fait cocorico en explosant.

      Orage d’hiver

    • Traduction en français par un ami du texte écris en italien A L de TOULOUSE

      URIBE A SEQUESTRE EMMANUEL

      1 Expert en rideau de fumée artificiel, le gouvernement narco paramilitaire d’Uribe après consultation préalable de son patron à Washington, a décidé de séquestrer à Bogota l’enfant Emmanuel avec le malheureux dessein de saboter la remise (des otages), celle de sa mèreClara et de Consuelo au président Hugo Chavez ;

      2 Avec ce nouvel événement, qui se rajoute à l’intensification des opérations belliqueuses dans le secteur, Uribe vise à désactiver l’énorme travail humanitaire de Chavez, semant la défiance entre les les délégataires internationaux et opposant de nouveaux obstacles et campagne médiatique à une décision unilatérale qu’exprime la volonté politique des FARC d’avancer dans l’échange des prisonniers. Nous le répétons à cette occasion : Uribe n’a pas mis au programme par les gringos ni l’échange humanitaire ni la paix.

      3 L’opinion publique nationale et internationale comprend très bien qu’Emmanuel ne pouvait pas rester au milieu des opérations militaires du Plan Patriote, des bombardements et combats, des déplacements permanents et des conditions de vie dans la forêt. Pour ces raisons, cet enfant, dont le père est un guerrieros, a été placé à Bogota et soigné par des personnes de bien en attente de la signature de l’accord humanitaire. Uribe, qui a déjà caché dans la capitale les preuves de la survivance directe à Chavez, séquestre maintenant Emmanuel Ainsi comme il a capturé et arrêté les messagers humanitaires, maintenant il s’apprête à procéder de la même façon vis-à-vis des personnes chargées du soin de l’enfant. Emmanuel aurait du être livré, ensemble avec sa mère, à Chavez.

      4 Avec le gouvernement d’Uribe, qui a obstinément refusé de démilitariser Pradera et Florida pour parler d’accord humanitaire, nous ne nous sommes pas engagés en rien qui lui permette de proclamer que la parole n’a pas été tenue. En principe, morale et éthique révolutionnaire, les FARC n’utilisent pas comme méthode la torture, et encore moins lorsqu’il s’agit d’un enfant. Les vrais tortionnaires sont dans l’exercice des forces de police et des agents du gouvernement narquoparamilitaire qui ont occupé le palais de Narino.

      5 Le processus de libération de Clara et Consuelo continuera ainsi que nous l’avons proposé au gouvernement de la République Bolivarienne du Vénézuela. C’est la décision des FARC.
      C’est pourquoi nous sommes en train de demander à Uribe quelques couloirs de sécurité. Ce que nous avons réitéré et que nous ratifions est la nécessité de la démilitarisation de Pradera et Florida, pour procéder aussitôt au contrôle et la réalisation de la première rencontre dans le but de convenir de l’échange humanitaire, qui de toute façon devra avoir lieu avec la participation de la communauté internationale.

      6 Au-delà de ces vicissitudes, nous demandons à Chavez de conserver l’espoir de l’échange à travers son implication humanitaire cohérente que nous considérons comme un pas nécessaire vers la recherche d’une solution politique et diplomatique du conflit social et armé que vit la Colombie.