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Battre la droite aux municipales : pour Marseille.

Publie le mardi 18 décembre 2007 par Open-Publishing
9 commentaires

Lettre ouverte à mes camarades communistes.

Chers Camarades, chers amis(es),

Je pense qu’il faut aujourd’hui se mobiliser pour rassembler tous les communistes de cœur et de carte. Rien n’est plus stérilisant que de tergiverser. Il y a urgence. Il faut s’engager dans la bataille des municipales sans esprit de boutique.

Ne laissons pas apparaître que rien ne peut se faire de concret pour changer réellement. Les Marseillaises et les Marseillais ne peuvent plus attendre. Il nous faut avoir la détermination, la volonté farouche de construire, d’agir, de résoudre les problèmes. Car il y a toujours une solution, une possibilité, une marge de manœuvre.

Oui je crois que, dans la profondeur de la population marseillaise, il y a une forte aspiration en faveur des valeurs antilibérales, et pourquoi ne pas le dire, anticapitaliste, qui ont fait la gauche : la solidarité, la justice, le progrès, l’égalité en droit et en devoir, en un mot, l’action pour la libération humaine.

Avec ténacité et modestie, je ne veux en rien renoncer à ce qui fait mon identité, ma raison d’être. Mais être communiste, c’est parler de ce qui préoccupe les Marseillais. Etre communiste, c’est être compris d’eux. Etre communiste, c’est essayer de changer et d’améliorer la vie quotidienne des gens. Etre communiste, c’est ne pas s’enfermer dans des accords d’appareils.

Malgré son histoire prestigieuse, le parti communiste deviendra une nostalgie du passé à Marseille s’il ne s’engage pas dans une voie nouvelle. Cette voie n’est pas exempte d’efforts et de courage pour s’adapter aux réalités d’aujourd’hui.

Cet engagement a un prix. Celui qui permet à cette ambition de devenir légitime. Celui de la responsabilité devant un choix d’avenir. Il nous faut cesser de s’abriter derrière « la fatalité », « les médias », « la responsabilité des autres » pour justifier notre isolement politique. Notre capacité d’action sera le seul critère de jugement du citoyen.

Ce n’est pas l’absence d’idées qui discrédite le parti communiste. C’est le fait qu’il n’ait pas le courage de s’adapter aux nouvelles contraintes, aux nouveaux leviers d’action. Je crois que notre victoire se mérite et qu’au final l’effort sur nous-même sera payant.

La nature ayant horreur du vide, plus cette situation dure, plus les forces libérales prendront l’avantage. Les conditions politiques changent, mais l’objectif reste le même : rendre l’espoir crédible par le rassemblement le plus large du côté gauche de l’échiquier politique.

Car malgré notre échec aux élections présidentielles, malgré notre échec aux élections législatives (et je suis bien placé pour le mesurer), l’avenir des Marseillaises et des Marseillais dépend pour beaucoup du courage et de la détermination à réussir ce rassemblement.

Si toutefois nous ne sommes pas présents à ce rendez-vous ou si nous nous mettons nous- même hors jeu, nous porterons la responsabilité de l’échec.

C’est d’un peuple de Marseille rassemblé dont nous avons besoin. Cet objectif fait parti intégrante de notre identité de communiste. Or, comme nous avons été capables de le faire dans le passé, c’est bien de cela dont il s’agit : dépasser les intérêts, même légitimes, de notre famille politique pour créer les conditions du rassemblement populaire qui saura moderniser Marseille.

C’est ainsi, ainsi seulement, que nous apparaîtrons utiles au peuple de Marseille.

Frédéric DUTOIT


Le Docteur Franceschi avec Guérini

Messages

  • Salut Frédéric
    pourquoi vendre son âme au diable ? Guerini c’est le Al Capone de Marseille et tu le sais aussi bien que moi, tu sais que ce n’est pas un homme de gauche mais un opportuniste qui n’hésitera pas a te faire la peau sur ta mairie comme il a envoyé Jybrahiel pour te "déboulonner" sur une circo tenue par le PC depuis 1936.

    Tu sais que la base des militants communistes de Marseille ne te suivra pas dans ton alliance avec Guerini, ce que tu risque c’est d’être isolé voir dépassé par la base. On ne veut pas de Guerini ce mafieux, ni de ses sbires du PS.

    Militant de Marseille

    • Au premier tour,compte-tenu de la nature du PS sur Marseille,le PCF doit présenter des listes de large union anti-capitaliste dans tous les arrondissements.L’alliance PCF-LCR-LO-PT et altermondialistes peut rassembler largement en évitant un vote "front National" de colère et en mordant sur l’électorat socialiste anti-européen.Le camarade Coppola peut être le porte-parole de ce combat et Dutoit devra en tenir compte pour respecter la mémoire des camarades Billoux et Hermier .Les socialistes marseillais sont-ils tous derrière Guérini ?Question .La déshèrence de certains élus communistes culpabilisés par le score de la Présidentielle peut s’arrêter à condition de retrouver le terrain de la lutte de classes et non pas de la lutte des places .Les élections municipales seront gagnés par notre soutien à toutes les luttes à la base,par l’écoute de chaque citoyen dans son entreprise ou son quartier.Faisons la place sur nos listes à ces porte-paroles syndicaux et de quartiers en combattant toute forme de personnalités miracle.Le temps des personnages à la Gaudin ou Guérini s’estompe et devient ringard pour les populations .Mettons en avant notre jeunesse et les gens de terrain au lieu des petits "nomenklaturistes"formés par le Defferrisme clientéliste. Je sais que ce n’est pas simple et que l’histoire politique de Marseille a laissé des traces nauséabondes dans les consciences.Les Marseillais veulent du nouveau,un véritable changement sans vieux chevaux de retour.Rappellons-nous la période Tapie qui s’est terminée par la "taule" et le discrédit.La recherche de l’homme "miracle" pour Marseille n’est pas à renouveller et nous devons être à la pointe du combat pour ce renouveau de la capitale de la provence, paupérisée par des décennies de gestion Defferriste-Vigouroux-Gaudin et compagnie .

      Aux communistes marseillais de relever le défi ........C’est possible,la classe politique est si discréditée,les cafés-PMU bruissent de critiques graveleuses et caustiques sur les élites Marseillaises depuis tant d’années.Le moment est venu de les mettre dehors d’une manière ou d’une autre.Révolution et élections ou élections-révolution.N’importe comment c’est le peuple qui décide .

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

  • Bonjour,

    Faire référence à l’anticapitalisme pour s’allier avec le PS.
    Faut le faire !

    Rappelons au camarade que le PS approuve le traité européen, la réforme des régimes spéciaux, l’allongement des annuités pour obtenir la retraite, l’accord avec la loi Pécresse, ..

    Ce ne sont plus des concessions, mais simplement la recherche de postes.

    Ou allons nous ?

    Daniel Dauphiné.

    • Qui porte la responsabilite de l’echec si ce n’est celui ainsi que ses camarades elus qui ont decide de s’allier à guerini sans attendre au moins la decision des militants marseillais eux qui ont permis quand même à ces gens d’etre elus...diviser sa famille politique pour quelques sieges de conseillers municipaux et de maire ne rehausse pas la politique ...mohamed .

  • Les socialistes européens viennent de voter la libéralisation totale de la poste. À Marseille des milliers d’emplois doivent être supprimés à la poste, aprés dejà des centaines. Des restructurations sont en cours avec la privatisation totale des activités postales. Pour passer en force la poste multiplie les dossiers disciplinaires et autres, je souhaiterais voir les élus communistes le jeudi 20/12/2007 à 14h devant la direction de la poste dans le 13éme arr, leur place est plutôt là qu’à discutailler avec des politiciens véreux. Les socialistes sont silencieux sur ce dossier et pour cause, ils sont les auteurs de la privatisation des activités postales.
    Les communistes sont ils d’accord avec la suppression définitive du S P postal ? La population dit non ! Les socialistes disent oui ! Alors ?
    Dire que Guérini c’est pas pareil que Gaudin, c’est vrais, c’est une question de sémantique.

    J C Méry militant du pcf section des salariés de la poste des b du r

  • michel de toulon : Soutenir guerini a MARSEILLE est une erreur . M.DUTOIT c’est aux militants communistes de décider j’espére qu’ils auront l’intelligences de présenter un candidat communiste au premier tour de l’élection municipale. M . GUERINI n’est pas de gauche ,il faudra bien qu’un jour vous compreniez que le PS n’est pas de gauche.Votre positionnement pour la présidentielle( demi soutient a BOVE) ainsi que le candidat de votre ami GUERINI nous a fait perdre la députation dans un des arrondissements a MARSEILLE. Alors présentons a MARSEILLLE pour les municipale un candidat ,bien bien communiste face aux deux candidats de droite que sont GAUDIN et GUERINI.

  • Alors, Frédéric, la soupe est bonne chez Guérini ?

    Billoux doit se retourner dans sa tombe...

  • Que de trémolos pour faire passer le parti de Deferre sur Marseille !

    Dis, mon ami, la baisse du PCF , elle est dû à quoi ? A l’alliance dans des majorités gouvernementales avec le PS ou avec la tenue d’un langage de défense des travailleurs ?

    La réponse est dans les deux questions.

    Redresser le tir c’est effectivement sortir du crétinisme électoral , pas se battre pour négocier + de bonnes places pour avoir des postes au prix d’alliances foireuses, pas entretenir une confusion mortelle entre une orientation TCIste et ce que pourrait être une politique favorable aux travailleurs et aidant ses derniers à mieux s’organiser.

    ........... Mener une politique , une propagande en faveur des travailleurs , en faveur de l’organisation des travailleurs et on verra alors avec qui les uns et les autres s’allient... Cerise sur la gâteau, le PCF augmentera ses scores électoraux ....

    Mais encore une fois ce n’est pas d’une rupture électorale avec le PS qu’il s’agit, ni d’un désaccord sur le nombre de postes à avoir dans une négo avec le PS... Non c’est d’une alliance avec les travailleurs qu’il s’agit , avec les couches populaires des Bouches du Rhône......... C’est cela qu’il y a à défendre, ouvertement et clairement et on pourrait voir alors qui est prêt à s’allier avec le PCF...

    Il ne s’agit nullement là d’un cours sectaire dont il faut absolument lever l’hypothèque. Aussi pitoyables que soient les batailles de cliques du PS, les batailles dévorantes d’égos, c’est tout simplement un constat que le PS a déserté le terrain de la gauche et se situe maintenant en face sur le fond, même si il n’est pas assimilable au sarkozisme même si on peut des fois voter pour eux (du moment que notre parole ne souffre d’aucune ambigüité ), voir mener des campagnes communes (ça devient de plus en plus difficile tant il ne veut plus s’engager au concret) , mais des alliances politiques, non !

    Un dernier mot.... Que d’énergies sont en train de se déployer en ce moment un peu partout pour des municipales... Et pourtant une bataille encore plus importante vient d’avoir lieu sur un secteur moteur des travailleurs, la bataille sur les régimes de retraite de l’EDF , de la SNCF, etc.....

    D’autres batailles viennent à nous au rythme des petites jambes sur-excitées du président et les travailleurs en ont une vive angoisse. L’effort de mise en bataille de ces derniers prime tout, les alliés à prendre dans cette bataille comptent énormément et ils sont très peu nombreux.

    Le PS n’y est pas comme il n’a pas voulu en être dans les comités Riposte, n’étant venu dans ces derniers que pour en chasser les trotskystes et repartir ensuite une fois le PCF désarmé.

    En même temps que se dérouleront ces municipales se déroulera une grande bataille autour du TCE-bis avant et après . On devrait s’allier avec les souteneurs de ce traité qui foule aux pieds des questions démocratiques comme des questions sociales de fond ? résultantes de 200 ans de batailles ?

    Quelle incroyable confusion !

    Reconstruire nécessite de redescendre sur terre et tenir autre chose que des charabias couplés à une politique de "postes". Cela peut être électoralement peu payant au début mais la tâche c’est pas d’obtenir des fauteuils mais reconstruire un camp, celui des travailleurs, reconstruire des syndicats unifiés par la démocratie et par en bas, ré-articuler en coordination avec les associations le camp populaire, remettre brique sur brique en place l’agora sociale, l’aimanter.

    Faire cela c’est autre chose que de ne rêver que de postes et de majorités factices , des majorités qui, localement comme nationalement, préparent les retours ou la persistance des droites autoritaires, droites autoritaires .

    Copas

  • Du toit à l’égout, il n’y a qu’un tuyau !

    CN46400