Accueil > C’est le président du Crif qui décide du ministre des affaires étrangères

C’est le président du Crif qui décide du ministre des affaires étrangères

Publie le dimanche 20 mai 2007 par Open-Publishing
12 commentaires

Selon Le Canard Enchaîné du 16 mai c’est le pdt du Crif qui décide du futur ministre des affaires étrangères de la France !

Voici l’article :

L’ennemi d’Israël

Dès que les dirigeants du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) ont appris ce projet du nouveau chef de l’Etat, Roger Cukierman, président sortant du Crif, a appelé au téléphone Claude Guéant pour une violente mise en garde.

« On a eu une réunion au Crif, aujourd’hui, et la rumeur d’une nomination de Védrine aux affaires étrangères a circulé. Cela a provoqué la panique parce que, pour nous, Védrine est pire que les anti-israéliens habituels du Quai d’Orsay. »

Un peu plus tard, Cukierman a joint directement Sarkozy et lui a dit que la communauté juive prendrait la nomination de Védrine comme un « casus belli ».

Il faut le comprendre : Cukierman et ses amis avaient fait campagne pour Sarko en expliquant que la victoire de Ségolène provoquerait le retour de Védrine au Quai !

Messages

  • Pourquoi cette trouille de Védrine ? Il me manque des éléments pour compendre !J

    • Selon Hubert Védrine, Israël doit changer de diplomatie pour relancer la paix

      lundi 11 mars 2002

      Interview de Vedrine dans Haaretz, version anglaise :

      http://www.haaretz.co.il/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=139759&contrassID=2&subContrassID=1&sbSubContrassID=0

      JERUSALEM (AP) — Israël doit accepter d’évoluer sur ses positions avant que les discussions sur l’initiative de paix saoudienne puisse commencer, a estimé le chef de la diplomatie française dans un entretien publié lundi en Israël.

      Dans un entretien au quotidien ’’Haaretz’’, Hubert Védrine a affirmé que le plan français - basé sur des élections dans les territoires palestiniens et la reconnaissance d’un Etat- est ’’un message clair : il n’est pas possible d’aboutir à une solution uniquement via l’oppression militaire’’.

      Cette politique d’Israël, nombre de dirigeants de la planète y sont opposés, ajoute le ministre français, suggérant qu’elle est la cause de la multiplication des attentats. ’’La politique d’oppression n’est pas efficace contre le terrorisme. C’est un fait que l’insécurité est croissante pour les Israéliens, et qu’il n’y a jamais eu autant d’attentats’’.

      Pour Hubert Védrine, Israël doit prendre au sérieux la récente initiative de paix du prince héritier saoudien Abdallah et faire des efforts : ’’les Saoudiens tous seuls ne peuvent amener à la reprise des négociations. Le gouvernement israélien doit modifier ses positions. Ce n’est qu’alors qu’il sera possible de discuter de la proposition d’Abdallah’’.

      Quant à la décision américaine de renvoyer sur le terrain son émissaire Anthony Zinni, elle montre que Washington se rapproche des positions françaises, a-t-il ajouté.

      Il s’est également dit encouragé par le réveil du camp de la paix en Israël.

      L’unique objectif de Paris au Proche-Orient est ’’d’aboutir à la paix’’, a-t-il dit, ajoutant : ’’quand nous critiquons le gouvernement israélien, ce n’est jamais pour critiquer Israël en tant que tel’’. Avant de se dire néanmoins conscient de l’’’image stéréotypée négative’’ de la France en Israël.

    • http://www.upjf.org/actualitees-upjf/article-12699-142-7-vedrine-pas-bon-israel-sitbon-p-hassid.html

      Védrine : pas bon pour Israël ! P. Hassid et alii
      "Tout sauf Védrine !", pourrait être le cri de ralliement des internautes qui nous ont fait part de leurs inquiétudes suite à la rumeur selon laquelle Hubert Védrine serait ministre des affaires étrangères du futur gouvernement. Voici les réactions de deux d’entre eux. Je précise que j’éprouve le même malaise. (Menahem Macina).
      Imprimer Envoyer à un ami

      [Vous pouvez écrire au site de l’Ump, pour exprimer votre opposition à la cooptation de Védrine.]

      Vous avez voté pour ça, vous ?

      Bruits de couloir ? Ballon d’essai pour tester l’opinion, ou résultat d’un choix stratégique ? La question est sur beaucoup de lèvres – juives, particulièrement : M. Sarkozy va-t-il faire de H. Védrine, le ministre des affaires étrangères de son gouvernement ?

      Ce qui pose problème, ce n’est pas le fait que ce ministre soit de gauche mais qu’il soit un pro-palestinien notoire.

      On avait cru comprendre, avant l’élection, que Nicolas Sarkozy souhaitait plutôt s’éloigner de la dépendance politique vis-à-vis du monde arabo-musulman, en vue d’aligner la position de la France sur celle de ses alliés historiques - Etats-Unis et Grande-Bretagne -, et celle de la démocratie israélienne.

      Certes, le petit monde de la diplomatie n’est pas le lieu du parler vrai, mais, tout de même, en 2006, ce même Védrine déclarait au Figaro dans un article où il s’appuie habilement sur des déclarations regrettables de dirigeants israéliens :

      "Il faut revenir sur le boycottage du Hamas, qui rend notre message démocratique inaudible, il faut parler avec le gouvernement Hamas, il faut rétablir l’aide internationale. C’est le pire coup qu’on puisse faire aux gouvernements syrien et iranien et aux islamistes."

      Devons-nous comprendre que le Hamas ne serait pas "islamiste" ?

      Ou faut-il penser qu’Hubert Védrine ne cesse de mentir quant à sa position personnelle, et qu’il appliquerait pleinement la "volonté présidentielle" concernant la politique étrangère, en jouant de son crédit avec les Arabes pour les manipuler, en quelque sorte ?

      Certes, le personnage a de l’expérience, ce qui peut être utile. Mais on peut légitimement craindre que M. Sarkozy, assez inexpérimenté en matière d’affaires étrangères, ne se fasse manipuler par ceux qui sont encore en poste actuellement à l’Elysée.

      Sarkozy nouveau jouet d’Eurabia et poursuivant la politique mitterrando-chiraquienne avec toutes les manipulations médiatiques qui s’ensuivraient : Vous avez voté pour ça, vous ?

      © P. Hassid


      13/05/07
      Védrine : Attention, danger !

      Le choix de personnalités trop marquées à gauche, comme le très mitterrandien Hubert Védrine, n’est pas une bonne idée.
      Cela risque de ne pas être compris par notre électorat et d’entraîner une réaction de rejet, qui portera les voix vers les candidats du FN ou du Mouvement Démocrate, pour les législatives.
      Des hommes comme Allègre ou Kouchner sont plus acceptables pour symboliser un rassemblement et une ouverture à gauche. Leurs prises de positions se sont nettement démarquées du discours gauchiste traditionnel.
      De plus, le très pro-palestinien Hubert Védrine, qui symbolise toute la politique mitterrando-chiraquienne, est complètement discrédité pour jouer un rôle d’arbitre impartial dans la recherche d’une solution négociée par tous les partenaires, dans le conflit du Proche-Orient.

      Védrine, ce n’est pas la rupture voulue par Nicolas Sarkozy et la majorité qui l’a élu.
      Védrine, c’est la poursuite d’une politique d’allégeance au monde arabe et aux pétro-dollars, telle que nous l’avons connue du temps de Chirac

      Védrine : Attention, danger !

      X. P.

      Mis en ligne le 13 mai 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

  • le crif parle comme s’il est le représentant unique des juifs francais ,depuis l’election de sarko il parle comme s’il représente tout les francais,il a été élu par qui ce monsieur cukierman ?est ce que tout les juifs l’ont élu ?

    • l´influence d´un groupe n´a rien a voir avec la democratie ou le nombre de ces adherents , MAIS DE SA PUISSANCE, certains pensent que bush gouvernent ou sarkozy ou putin , en fait ce sont derriere les services secrets qui gouvernent les pays. Je crois que Monsieur Kennedy en a eu un MAUVAIS souvenir si on ne fait pas ce que certains veulent ! et cela n´a pas change aujourd´hui , salut j f dieux

    • Oui depuis l’élection de sarko le crif parle comme s’il est le représentant unique des juifs français ,

      Pour moi qui suis communiste je me fout de savoir par qui Roger Cukierman, a étais élu

      En tant que dirigeants du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France)

      Il représente des association a but religieuse leurs seule contact doit être le ministère de l

      Intérieure bref entre le crif et Christine Boutin charger de mission de Vatican 2 bonjour la

      république et la laïcité

    • Quand j’entends dire que la gauche est archaïque et ringarde, on ne peut que s’étonner de voir ressurgir la religion qui donne un accent encore plus archaïque et ringard, un plat réchauffé quoi (2000 ans, 5700 ans, 1300 ans, c’est pas ringard ça ?).

      Je cherche péniblement où se trouve la modernité dans le projet de Sarko. Il me fait pas rêver, parce que je connais cette société que de Gaulle et ses successeurs nous ont déjà servi. Remarquez, les ministres quinquas sont issus de cette société et ils sont tellement imaginatifs, qu’ils ont ressorti du grenier, les recettes anciennes, les faisant passer pour moderne. La preuve, le coup du tablier à l’école pour masquer la pauvreté des français, (chais pas comment ils font pour masquer les chaussures, le cartable, la trousse, les crayons, le cahier de textes, etc...), et se lever quand le dirlo entre dans la classe. Putain revenir 40 ans en arrière, ça craint les enfants. Et les curés pour bénir tout ça ! BERK BERK BERK .j

    • Je ne vois pas ce que la religion vient faire avec le CRIF. Bien que je sois athée.

      Ni avec l’ensemble des juifs français au nom desquels il parle sans vergogne.

      Le CRIF c’est le bureau d’ingérence des sionistes israéliens, 5 le sionisme étant une idéologie totalitaire avant d’âtre une religion auprès des instances gouvernementales.

      Une ambassade éttrangère secrètes en quelque sorte..

      Aus USA ça s’appelle l’AIPAC et l’ADL.

      Et ça tiens tout le gouvernement et les élus du Sénat et du Congrès à sa botte.

      Mais en France tout le monde trouve ça normal alors qu’au USA ça renâcle de tous les bords.

      GL

    • La religion ? Je pensais pas au Crif, mais aux curés qu’on voit un peu trop dans les médias ! Retour à l’époque de mon enfance. Rien de bien moderne en quelque sorte, puisqu’il s’agit d’une régression sociale.

    • En France, tout le monde trouve ça normal, dites-vous. Êtes-vous sérieux ? Le discours est bien verrouillé dans les médias ! Même le bon Mermet de France Inter, pourtant si modéré, a été impitoyablement poursuivi pour antisémitisme !

      MDR

  • Voici ce que pense un homme de coeur,qui se fiche de ses origines ethnique,sur les souffrances infligées par ISRAEL au peuple palestinien. Il me rapelle les héros du maquis MONTAIGNE dans les CEVENNES, pendant la guerre tous ALLEMANDS, et dont beaucoup tombèrent les armes à la main dans les combats contre la wermacht.

    Marc Abramowicz

    Du 14 au 19 avril se tient une conférence internationale sur les « Enfants cachés en Belgique pendant la Shoah » (shoah égale judéocide : dénomination que je préfère). Objectifs : reconnaissance aux Belges qui les ont sauvés, volonté de se retrouver ensemble, comprendre pourquoi la parole sur ces années de terreur ne s’est toujours pas libérée.
    Première question, première indignation : pourquoi Jérusalem, pas Bruxelles, Anvers ou tout autre lieu en Belgique où nous avons pu échapper à la traque nazie grâce à des sauveurs belges ? Pourquoi pas dans notre pays où l’extrême droite raciste relève dangereusement la tête et menace à nouveau la démocratie ? En plus de nos enfants et petits-enfants, n’est-ce pas auprès de nos voisins que notre devoir de transmission et de reconnaissance doit s’exprimer pour lutter efficacement contre toute résurgence des idéologies racistes ?

    Depuis 2001, début de la 2ème Intifada, la plus sanglante des répressions subie par le peuple palestinien depuis 1948, je me rends souvent en Palestine occupée et à Jérusalem : séjours dans le cadre de missions d’observation, de solidarité et d’action humanitaire envers les enfants palestiniens.

    Pour moi qui, sous l’impulsion, entre autre, de ma conception du devoir de mémoire, lutte pour une paix juste pour les deux peuples en conflit, le choix de Jérusalem et surtout le programme des interventions et des visites lors de cette conférence (voir le site : http://www.hiddenchildrenil.com) est un acte de négation d’une réalité ou pire un acte politique symbolique, qui sous le couvert de motivations les plus louables, peut être considéré comme une perversion du devoir de mémoire. C’est le rabbin Hillel qui, déjà dans des temps reculés, disait : « Si je ne m’occupe pas de mes problèmes, qui s’en occupera ? Si je ne m’occupe que de mes problèmes, qui suis-je ? » Envisager le devoir de mémoire à la lumière de ce principe de la morale juive m’amène à condamner une tendance générale des comportements et attitudes de nombreux juifs, tant en Israël que dans la diaspora : le repli identitaire basé sur une centralité sioniste, c’est-à-dire, s’identifier à Israël et aller jusqu’à traiter d’antisémitisme toute critique envers sa politique.

    Dans le contexte actuel où de timides perspectives - plutôt des frémissements de paix - se dessinent grâce à l’échec de la guerre du Liban, à la capacité des Palestiniens à mettre sur pied un gouvernement d’union nationale, au plan de paix unanime des pays arabes et surtout au début de courage de l’Europe qui ose se distancer un tant soit peu de la politique agressive américaine bushienne, alors que sur le terrain la répression de l’armée israélienne et des colons se durcit (tueries récentes à Naplouse, agressions des manifestations pacifiques au village de Bil’in, rumeurs de préparatifs d’une nouvelle invasion de Liban....), le choix de Jérusalem est plus que jamais un grave déni de prise en considération de la souffrance palestinienne. La question du rabbin Hillel : « ... Si je ne m’occupe que de mes problèmes, qui suis-je ? » est d’autant plus pertinente.

    J’aurais accepté d’aller à cette conférence, si les organisateurs ou même quelques participants m’avaient invité, moi ou d’autres, comme guide témoin de la situation vécue par les Palestiniens dans la partie arabe de Jérusalem. Il ne m’aurait suffit que d’une journée pour :
    faire le tour des nombreuses colonies qui encerclent et s’incrustent autour et dans cette partie de la ville ; qui la phagocytent lentement mais inexorablement depuis bientôt 40 ans (juin 1967),
    suivre le mur de séparation construit et en construction, qui divise et ghettoïse les habitants, rend leur vie quotidienne, familiale, professionnelle, scolaire, sanitaire, économique très très compliquée, et souvent dramatique,
    rencontrer des Israéliens, jeunes, adultes, vieux, luttant sur tous les fronts de la spoliation et des injustices aux côtés des Palestiniens,
    discuter avec des militants pacifistes palestiniens prônant la résistance civile et culturelle.

    Etre fidèle à mon devoir de mémoire, c’est retrouver certains souvenirs de mon enfance pendant la traque, souvenirs qui peuvent expliquer le type d’actions auxquelles je participe en Palestine :
    j’ai été exclu de l’école n° 4 place de Bethléem (à Saint-Gilles) en 1941, suite aux premières mesures antijuives nazies : j’organise une formation à l’aide psychologique d’instituteurs et mères d’élèves et d’enfants à Qalqilia, première ville palestinienne à être complètement entourée depuis 2003 par le mur et la barrière de sécurité israéliens ; pour moi, comme pour l’ONU d’ailleurs, il s’agit plus d’un mur de spoliation et d’apartheid que de sécurité ;

     j’ai vécu dans la rue Coenraets l’arrestation en 1942 par une patrouille allemande de celui que nous appelions « Tarzan », jeune adulte admiré par les enfants juifs du quartier, il était gentil et surtout très fort ; paniqué, je voulais atteindre la sonnette, trop haute, du couple qui me cachait, j’ai fait pipi dans ma culotte : les enfants palestiniens souffrent de plus en plus d’énurésies nocturnes et diurnes, provoquées parfois rien que par le bruit d’explosion d’un moteur ;

     j’ai reconnu mon regard apeuré quand j’étais séparé de ma mère pendant la guerre, dans les yeux d’un enfant palestinien collé à sa mère après que nous les avions aidés à passer le Mur à Abou Diss (à l’époque, le Mur ne mesurait que 2 mètres et quelques, à présent plus de 8 !).

    Je laisse, pour terminer cet article, ce cri d’indignation, la parole à Monsieur Shaul Harel, MD président de la Conférence, parole qui illustre clairement la non prise en considération d’une souffrance actuelle d’un peuple dont le seul tort est avant tout de refuser de payer, en perdant son sol, pour un crime commis contre un autre peuple il y a plus de soixante ans : « Nous faisons cette conférence pour nous rappeler qu’il nous est interdit de revivre la Shoah. Pourtant il y a bien peu longtemps, des enfants se sont cachés en Israël dans des refuges situés dans des régions bombardées, bien qu’aujourd’hui, pas comme avant, nous pouvons nous valoir de nos forces et ne pas rester impotents. »

    Marc Abramowicz, le 14 avril 2007 Marc Abramowicz est psychothérapeute et formateur.

    alternatives-international.net/article749.html

    L’AFPS soutient le peuple Palestinien dans sa lutte pour la réalisation de ses droits nationaux. Elle agit pour une paix réelle et durable, fondée sur l’application du droit international. Lire la charte

    • felicitations a marc , certains savent qu´on peut etre juif et pas contre les musulmans-palestiniens , et vice versa, meme si moi en tant que marxiste je suis contre la religion - mais j´accepte les pratiques et les idees et les croyances des autres , meme si je pense qu´on doit retirer les religions (et sectes) par les ARGUMENTS- pas par la violence ou les interdictions de culte , la liberte c´est de respecter la liberte de l´autre , salut a marc , j f dieux