Accueil > COMORES / FRANCE : DEUX VIOLS, DEUX MESURES
En mars 2008, les Comores avaient demandé l’extradition de Mohamed Bacar et de sa garde rapprochée pour "atteinte à l’autorité de l’Etat, à l’intégrité du territoire national et à l’unité nationale, complicité d’homicide volontaire, de coups et blessures volontaires, viols et détournements des deniers publics"
Une jeune femme de 30 ans, Laila Saifidine, a déclaré avoir été "agressée sauvagement par des militaires à l’aide de gourdins" et violée par trois d’entre eux. Un homme de 44 ans, Insa Mohammed, a affirmé avoir été frappé et "pendu de façon que seul (son) dos touche le sol"
Malgré ces accusations la justice française avait estimé que les "faits allégués par les autorités comoriennes ne sont pas articulés" et, pour certains, n’apportent pas "un début de commencement de preuve".
Deux comoriens soupçonnés d’avoir violé une jeune magistrate à Mamoudzou se trouveraient aux Comores. Un mandat d’arrêt international a été à leur encontre. Les responsables de l’enquête menée à la Réunion œuvrent pour l’extradition des ces accusés vers Mayotte ou La Réunion afin qu’ils soient jugés de leurs actes. Les autorités comoriennes ne lésineront pas sur les moyens pour satisfaire les autorités judiciaires françaises. Il faut dire que c’est une blanche qui a été violée par des noirs ce qui n’est pas pareil du viol de Laila Saifidine (voir ci-dessus). Dans ce cas le viol est considéré comme un acte d’amour.
La plupart de ceux qui sont accusés de viols et de détournements des deniers publics par les Comores sont accueillis à Mayotte par les honneurs. Ils jouissent d’une liberté totale.
Mohamed Abdou Madi (proche de Mohamed Bacar) déclare dans Mayotte hebdo n° 358 du vendredi 23 novembre 2007 :
– http://wongo.skyrock.com/1473330620...
« Des innocents qui ont comme seul tort d’être des proches de Sambi. Mais un rien pour créer l’étincelle. Nous sommes entrés dans un contexte de haine »
Mohamed Abdou Madi, Djaffar Salim et consort sont actuellement à Mayotte, entretenus par l’argent du contribuable français)
Roukiat Ahmed Abou (directrice de douane à l’époque de Bacar) est entrain de se construire un tout petit château à Sada (Mayotte)
Wongo Anjouan