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COMORES / FRANCES : LE DROIT CONTRE LA FORCE

Publie le vendredi 10 avril 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

NON A L’EXPULSION ILLEGALE DES COMORIENS DE MAYOTTE

Monsieur le président,

En départementalisant l’île comorienne de Mayotte, la France signe l’arrêt définitif à toute négociation avec les Comores pour le retour de Mayotte dans son ensemble naturel. Cette départementalisation va augmenter considérablement le nombre de morts dans le bras de mer séparant Anjouan de Mayotte. Depuis l’instauration du visa Balladur en 1995, on dénombre plus de 6000 morts comoriens. Des comoriens désirant rejoindre leurs proches se trouvant à Mayotte. La plupart de ces victimes sont des personnes expulsées illégalement de Mayotte par l’administration française déjà et qui tentent d’y retourner au péril de leur vie.

Convaincu que la France ne fera rien pour stopper cette hécatombe,
Considérant qu’en droit international et comorien, tout comorien est chez lui à Mayotte,
Convaincu de votre attachement aux valeurs de liberté et de justice,
Convaincu de votre attachement à l’unité et l’intégrité territoriale des Comores,
Je vous demande monsieur le président de refuser d’accueillir les comoriens expulsés de Mayotte par la France. Ce geste va sûrement réduire significativement le nombre de morts entre Anjouan et Mayotte et obligera le gouvernement français à entamer des négociations honnêtes et sereines avec le Gouvernement comorien pour le retour de Mayotte dans son giron naturel comme le suggère les nations unies, l’union africaine et la ligue arabe.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République des Comores, l’expression de ma plus haute considération.

Signez et faire signer la pétition NON A L’EXPULSION ILLEGALE DES COMORIENS DE MAYOTTE

http://www.mesopinions.com/NON-AUX-DEPLACEMENTS-FORCES-DES-COMORIENS-DE-MAYOTTE-petition-petitions-30d5fda11a0411a13287f33b3d6c63e6.html

Il est urgent de signer et de faire signer la PETITION : http://www.mesopinions.com/NON-AUX-...

Messages

  • Y-a-t-il des actions en justice au plan national ou international ?

    Je ne suis pas spécialiste de ces questions mais, à première vue :

    Si l’ONU ne reconnait pas la sécession de Mayotte, toute action des autorités françaises pour intercepter des clandestins, pourrait être assimilable à de la piraterie ? Il semble cependant que l’article 101 de la convention des nations définisse la piraterie comme un acte de violence commis par l’équipage d’un bateau privé.
    Mais en droit pénal français, La piraterie, définie comme « le fait de s’emparer ou de prendre le contrôle par violence ou menace de violence d’un aéronef, d’un navire ou de tout autre moyen de transport à bord desquels des personnes ont pris place, ainsi que d’une plate-forme fixe située sur le plateau continental », est punie de 20 ans de réclusion criminelle par l’article 224-6 du code pénal français. La loi pénale française est applicable aux infractions commises à bord des navires battant un pavillon français, ou à l’encontre de tels navires, en quelque lieu qu’ils se trouvent (article 113-3 du code pénal français). (cf wikipedia)

  • Nous nous sommes marrés quand nous avons attendu le petit président du conseil général DOUCHINA dire qu’avec les résultats de cette mascarade il voulait montrer à la communauté internationale que les mahorais sont massivement pour la départementalisation, alors que la plupart des électeurs qui se sont déplacés pour aller voter sont des Mouzoungous (des métropolitains). Heureusement que le ridicule ne tue pas.
    En tout cas, cette fois-ci, la France s’est piégée en appelant les électeurs de Mayotte à participer à cette consultation sauvage au lieu des électeurs Mahorais. Tel que je connais Sambi, il va bien se moquer à la tribune des nations unies en montrant que la France confond électeurs de Mayotte et électeurs mahorais. Est-ce que Douchi avait-il remarqué cette nuance ? Ça n’est pas sûr.

  • Malgré tout l’humanisme dont certains peuvent se targuer, il existe une réalité cruelle que les gens ne peuvent pas ignorer : Mayotte est île très petite et ne peut pas accueillir toute la misère de l’océan indien et des Comores notamment. En fait le vrai sens des révendications comoriennes est qu’en fin de compte l’île de Mayotte devienne aussi pauvre, ou encore mieux, plus pauvre que les Comores pour que les candidats à l’exode ne soient pas tentés par la traversée de la mort.

    La meilleur solution que les dirigeants comoriens peuvent apporter à ce problème est de tout entreprendre pour développer leur pays, pour donner à sa population de quoi se nourrir, de quoi se soigner et de mettre en place une vraie politique d’amélioration du système éducatif.

    A l’heure actuelle, les candidats à l’aventure clandestine préfèrent courrir le risque d’une mort certaine que de vivre aux Comores. Ce pays n’offre aucune perspective d’avenir pour ses ressortissants.

    Tous les beaux discours, les grands principes déclamés ici et là ne serviront absoulemnt à rien tant que la vie aux Comores rimera avec la mort.

    S’agissant spécialement de la situation de Mayotte, il est urgent que la pression migratoire soit maîtrisée. La situation à l’heure actuelle est absolument intenable ; Bientôt les gens se marcheront sur le corps et sur la tête.

    Donc, il n’y a pas d’autres solutions, ni de faux-fuyants, les clandestins doivent rester chez eux.