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COMORES : GENOCIDE SOUTERRAIN

Publie le vendredi 12 mars 2010 par Open-Publishing
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Dimanche 7 mars 2010, les Comores viennent encore une fois de subir un drame dans le lagon de Mayotte. 9 comoriens dont 5 bébés ont péri sans que la communauté internationale (qui a admis les Comores aux nations unies comme pays composé de quatre île, dont Mayotte) les responsables politiques comoriens ne s’en émeuvent outre mesure. Comme des milliers d’autres, Ils sont morts comme des rats. Aucune enquête ne sera diligentée, et pourtant des soupçons de pratiques criminelles de la PAF circulent partout aux Comores.

Il faut savoir que ces naufrages ont lieu en général dans le lagon à quelques mètres de la terre ferme ce qui laisse supposer que les naufrages sont parfois provoqués par la police française.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2007, un kwassa-kwassa transportant environ 40 personnes a été percuté par une vedette de la police aux frontières (PAF) de Mayotte faisant plusieurs victimes. Une commission française, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait rendu un rapport accablant les pratiques en mer de la PAF, la jugeant « élégamment » d’homicide involontaire.

Malgré ces accusations, les Comores avaient préféré garder un silence complice, laissant la France agir comme juge et partie ce qui a abouti à l’impunité des agents de la PAF ayant participé au massacre. Pourquoi les Comores refusent-elles de demander une enquête internationale pour faire la lumière sur ce génocide moderne alors qu’en droit international la France est coupable de crime contre l’humanité ?

Pourquoi ceux qui prétendent défendre la cause comorienne ne disent mot sur ces crimes ?

Depuis l’instauration du visa Balladur (appelé aussi visa de la mort) le 18 janvier 1995,le président actuel Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est un des rares hommes politiques comoriens à dénoncer ce visa monstrueux : « Nous n’avons pas le droit de gâcher ce patrimoine en laissant persister les malentendus, en laissant perdurer ces drames qui transforment le bras de mer entre Anjouan et Mayotte, en un des plus grands cimetières marins du monde » avait-il lancé à la tribune des nations unies lors de la 64ème session ordinaire.

Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie et Jean Ping, Président de la Commission de l’Union africaine soucieux du respect de la constitution comorienne n’ont apparemment pas entendu l’appel du président comorien. Un appel qui aurait pu sauver la vie de ces cinq bébés (cités ci-haut) qui ne demandaient qu’à vivre sur leur territoire internationalement reconnu.

On comprend mieux pourquoi le « grand » partenaire est pressé d’en finir avec le président rebelle Ahmed Abdallah Mohamed Sambi en envoyant ses barbouzes nationaux et internationaux attiser le feu dans la maison Comores.

Les opposants à Sambi et « l’intelligentzia » comorienne à la manière des criminels du peuple comorien continue à faire une lecture partisane et partielle de la constitution comorienne. Ils n’hésitent pas à demander ridiculement à ceux qui la violent d’intervenir pour la faire respecter. Cherchez l’erreur.

Wongo – Anjouan

source : http://wongo.skyrock.com/

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