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CONDAMNATION FERME ET SANS APPEL DE LA POLITIQUE ISRAELIENNE

Publie le mercredi 5 mars 2008 par Open-Publishing
7 commentaires

BRAVO !

"Gaza : la Cgt s’indigne et condamne

L’armée israélienne conduit, à Gaza, depuis presque une semaine une opération militaire en utilisant des bombardements aériens et terrestres contre des populations et des installations civiles.

Le bilan, outre les destructions, est catastrophique puisque l’on compte une centaine de morts et plusieurs centaines de blessés. Les enfants représentent le tiers des victimes.

La CGT tient à exprimer sa profonde indignation face à de tels actes et condamne énergiquement ce qu’il est convenu d’appeler des crimes de guerre.

Nous réitérons notre opposition à toutes formes de violence d’où qu’elles viennent et de punition collective à l’encontre des populations civiles.

Le CGT appelle l’ONU et la communauté internationale, l’UE et tous ses états membres, à assurer la protection de la population palestinienne et à faire pression sur Israël pour qu’il cesse immédiatement ses actions criminelles contre les civils de la bande de Gaza.

Aucune action militaire ne permettra de solutionner cette crise, seuls le respect des droits humains du peuple palestinien et l’application des résolutions des Nations Unies seront susceptibles de ramener la paix dans cette région du monde.

Montreuil, le 4 mars 2008"

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Messages

  • Il etait temps.fraternellement.momo11

  • Magnifique. Je suis extrêmement heureuse de cette déclaration qui ne manie pas la langue de bois et montre la fermeté qu’on est en droit d’attendre des orgas et syndicats "de gauche" face à cette agression et à ces crimes permanents.

    Israël est prêt à détruire les palestiniens pour détruire le Hamas, et l’article du Canard Enchaîné sur le sujet ce jour est assez édifiant sur la question (et également sur le rôle de la France) : voir page 8 " Larmes de crocodile pour Gaza" qui explique que la France était tout à fait au courant de cette nouvelle attaque, réalisée pour éliminer le Hamas préventivement en cas de guerre avec la Syrie ou de bombardement des installations nucléaires iraniennes. L’article ajoute que le trio infernal Sarkozy-Kouchner-Levitte rêverait de faire mieux que Bush....

    La Louve ( qui remercie sincèrement la CGT pour ce communiqué)

  • début mode ironique : " merci la CGT de votre présence au rassemblement du 02/03, place de l’opéra, vous étiez tellement nombreux" fin du mode ironique...

    • LA CGT n’était pas présente ès qualité pour une raison simple : tu ne peux pas bouger une orga comme la cégète en moins de 48 h un week end (de vacances en plus - ben ouai ) - désolée. En revanche je peux te dire qu’il y avait bien des militants de ce syndicat à la manif - nous n’avons pas jugé utile sortir nos drapeaux et fanions mais manifestement nous aurions du.
      Le mode ironique est assez malvenu en ces temps où personne ne bouge ni ne dit rien. Ou presque.
      Choisis ton camp "camarade".

      La Louve

  • Je ne vois pas pourquoi Israël aurait peur à ses frontières (de 1948), sachant qu’il peut s’appuyer avec certitude sur l’ONU, sur les USA et sur l’UE. C’est donc bien un faux prétexte pour s’emparer des terres qui ne lui reviennent pas. L’ONU en bon père de famille, comme dans un héritage, une succession, a partagé presque équitablement une terre en deux parts pour "ses fils". Qu’Israël arrête de faire le "rapiace", ça devient obscène !

    Je pense souvent à la liste des victimes palestiniennes, à cette majorité de jeunes morts pour rien, sur 34 morts un avait 60 ans pour 33 morts qui dépassaient pas les 30 ans ! C’est bien la preuve que c’est une extermination et non pas une guerre, légitime encore moins.

    OLMERT et son gouvernement : DEMISSION !

  • merci de vous manifestez, car c’est un vrais carnage et une horreur sans noms, pour ses pauvres palestiniens.

    Lolita

  • Moui, merci pour le communiqué... c’est déjà pas mal.

    En attendant, je trouve que pour un Dimanche, nous étions finalement peu nombreux Place de l’Opéra. L’excuse du 4 Février 2008 -un Lundi- ne tient pas cette fois-ci, hormis pour celles & ceux -pas la majorité- qui bossaient.

    (k)G.B.