Charlie-Sarko ou la liberté d’expression à géométrie variable

Quelques rappels sur Charlie-Val :

Lorsque Tariq Ramadan publie un article très juste sur l’atlantisme et l’israélophilie de bon nombre d’"intellos" français, le choeur des pleureuses se met en branle et "Charlie" rejoint très vite le choeur des vierges effarrouchées. Lorsqu’un "journaliste" (Adler) traite Rony Braumann de "traître juif" et évoque les mâchoires de gorille de Chavez, "Charlie", à l’instar de toute la "grande" presse française, détourne le regard et préfére parler d’autre chose.

Lorsque Dieudonné met en scène un rabbin extrémiste dans un skech devenu célébre, les mêmes (Sarko, Perben, Finkiel, ...), qui aujourd’hui brandissent Voltaire, poussent alors des cris d’orfraie indignés, hurlent à l’antisémitisme et saisissent les tribunaux : Charlie n’est pas le dernier à couiner ...
Lorsque Dieudonné et ses spectateurs ou Mouloud Aounit se font agresser physiquement par des extremistes sionistes, silence des mêmes ... Même chose lorsque Sylvan Shalom se permet de demander des mesures contre Dieudonné à Raffarin.

Lorsque Fallaci compare les musulmans à des rats, Charlie s’empresse de saluer son ouvrage. Lorsque, à la suite des pressions du parquet, un tribunal condamne Morin pour avoir osé critiquer Israël, le beau Val poursuit sa sieste et ne pipe mot.

Philippe Val-Sarko-Finkiel : leur devise est "Voltaire pour les anti-arabes, le gourdin pour les autres"