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Clearstream : libé en flagrant délit de bidonnage

Publie le samedi 20 mai 2006 par Open-Publishing
11 commentaires

Dans un récent article (lire ici)écrit à partir de dépêche d’agences de presse sur l’interview accordé à Imad Lahoud au Figaro, libé reprend des infos bidonnées qui n’ont visiblement pas été vérifiées :

Acte 1 : de vrais faux comptes bancaires.

libé : "L’informaticien Imad Lahoud, soupçonné d’avoir remis des listings de comptes truqués de Clearstream à Jean-Louis Gergorin, déclare qu’il « n’a jamais pénétré le système informatique » de la société dans un entretien avec le Figaro paru samedi."

Or Sarkozy, le 13 mai dans une réunion publique admet qu’il existe bien 2 compte à son nom à la banque Clearstream :« Comment me suis-je retrouvé titulaire de deux comptes dans une banque luxembourgeoise dont j’ignorais tout ?" (voir cet article du le figaro ).

La manipulation n’est donc pas dans la falsification des fichiers comme l’affirment les médias depuis des mois, mais dans des comptes bancaires réèllement existants. Etonnant qu’aucun journaliste ne se soit jamais penché sur cette question. Manipuler un fichier quand on en détient une copie, ce n’est pas compliqué. Mais ouvrir des comptes dans une banque surtout celle-ci, demande une autre organisation et exige d’anticiper bien avant toute cette affaire. Ce n’est pas de l’ordre de l’improvisation. D’autant que Sarkozy n’est pas la seule personne impliquée. Il y a d’autres hommes politiques et plusieurs chefs d’entreprises dit-on.

Acte 2 : Rondot et Lahoud ne se connaissait pas ! Mais le père de Rondot a créé les services secret libanais avec le père de Lahoud.

Libé : "Par ailleurs, l’informaticien affirme avoir été « présenté par Jean-Louis Gergorin au général Rondot au début de l’année 2003 ». « C’est lui qui m’a mis en contact avec la DGSE », ajoute-t-il."

Etrange aussi. Dans un article du Monde qui fait le portrait de Philippe Rondot, le général espion, on apprend "Pierre Rondot (le père de Philippe Rondot) est un spécialiste du monde arabe, qui a été à l’origine de la création des services de renseignement syrien et libanais pendant le Mandat français. A l’époque, il est aidé par un officier libanais, qui n’est autre que le père d’Imad Lahoud, l’informaticien au coeur de l’affaire Clearstream, lui-même frère de Marwan Lahoud, PDG du fabricant de missiles MBDA. Philippe Rondot suivra les traces de son père : saint-cyrien, il fait la guerre d’Algérie en 1961 et intègre ensuite rapidement, en mai 1965, le Sdece (service de documentation extérieure et de contre-espionnage)." Source : Le monde : Un maître-espion fidèle dans ses allégeance

Si leurs pères se connaissaient aussi bien, cela ne signifie pas qu’eux-même se connaissaient pour autant, mais on peut l’imaginer facilement.

Toujours a propos de ces relations "familiales", la femme d’imad Lahoud est " membre du cabinet du ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy." Et la fille ainée d’un des conseillers personnel et ami de longue date de Chirac, ancien PDG très influent du groupe d’assurances GAN : François Heilbronner. Source

Avec un père qui a crée les services secrets syrien et libanais, un frère qui dirige une entreprise qui construit des missiles, une femme membre importante du ministère des affaires étrangère, un beau père ami personnel de Chirac, Imad Lahoud qui dirige un département d’un marchand d’armes français, EADS, anciennement Lagardère (actionnaire du Monde, de libé, de l’huma, de TF1.... ) n’est pas un simple hacker de talent pigiste intermittent des services secrets. Tous ces gens évoluent dans un même monde depuis deux générations. Promiscuité, Promiscuité...

Libé n’est pas le seul média sur cette affaire à être incohérent et a publier des articles sans les vérifier et sans esprit critique. Le Canard Enchainé de cette semaine montre comment l’Elysée a dicter au journal Le Monde et aux médias ce qu’il fallait dire sur le compte en banque japonais attribué à Chirac. Ce qu’il ont fait d’ailleurs sans discuter et sans vérifier d’après le Canard.

A quoi rime tout ce remue ménage médiatique où les journalistes semblent gober à la même source des informations qu’il suffit de croiser pour voir leurs incohérences et les affabulations ?

Comment dans une même rédaction, libé par exemple, sur une même affaire des journalistes donnent des faits, et d’autres des fables ?

Où en est la véritable affaire CLearstream de blanchiment d’argent et de corruption ?

Messages

  • lisez le journal de critique aux media (unique incontournable),,le journal du titre bizarre ,mais illuminant :""PLAN B." ;../on comprendra, comme ca marche la médiologie en france.,..le pouvoir la corruption ,le copinage,le lobbysme, ;de la pseudodémocratie médiatico parlémentaire,vraie oligarchie à dominer,post trans/spéctaculaire diffuse bio -politicienne...etc ; etc ;(e j)

    • Lire aussi l’Huma du jour, dont le débat principal est :

      Pouvoirs, médias, justice :
      liaisons dangereuses ?

      Et la reproduction du premier éditorial de l’humanité par Jean Jaurès le 18 avril 1904 :

      "C’est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde. La grande cause socialiste et prolétarienne n’a besoin ni du mensonge, ni du demi-mensonge, ni des informations tendancieuses, ni des nouvelles forcées ou tronquées, ni des procédés obliques ou calomnieux."

      L’huma aurait pu rajouter un bout de phrase d’après, admirable, mais comme l’édito est en entier sur le site de l’Huma, il suffit d’aller la lire.

      "Il n’y a que les classes en décadence qui ont peur de toute la vérité"

      Jean-Michel(PCF)

  • et si avant de publier votre article, vous accordiez...les participes passés ?

  • Désolé pour les fautes et il manque des mots dans la principale contribution. Il faudrait que j’apprenne à me relire.

    A propos de l’Huma. L’huma appartient aujourd’hui à Hachette, Bouygues et TFI. Sachant que Hachette c’est Lagardère donc Eads, un marchand d’armes et de morts, combien faut-il vendre de balles pour faire paraître ce journal ?

    Un tirage de l’huma pèse combien en équivalent corruptions (ventes d’armes, attribution des marchés publics de télécom, d’eau et des travaux publics) ?

    A propos du "Plan B" : "le plan n’est pas le terrain".

    Ce n’est pas la chaîne des relations étroites entre les pouvoirs politiques, médiatiques et la docilité de la presse dont il est question. Mais la façon dont l’affaire Clearstream est expliquée. Personne n’interdit aux journalistes de faire un travail un tant soit peu rationnel. Pour autant les articles de la presse se contredisent, et, pour la première fois, me semble-t-il, dans une même rédaction (tout titre confondu). Il n’y a plus de rédacteur en chef dans ces journaux ?

    Avant il y avait libé par exemple qui défendait une thèse, le figaro une autre. Aujoud’hui, un journaliste de libé donne une info, un autre du même journal la manipule parfois simplement par omission, parfois parce qu’il se fait attaché de presse plus que journaliste, puis le premier peut se contredire le lendemain.

    Tout cela est tellement confus. Il y a l’histoire du gars qui montre la lune du doigt et du type qui regarde le doigt et non la lune.

    Il y a plein de questions simples sans réponses. Dont une, derrière tout ce brouillard, où en est l’affaire Clearstream de blanchiment des retrocessions des commissions occultes des ventes de frégates à taiwan ?

    Parce qu’avant de se faire "piéger", c’est là dessus que le juge enquêtait.

    Quand est-il des autres hommes politiques et des industriels impliqués dans ce vrais faux listing ? Qui sont-ils ?

    Quand Sarkohy affirme qu’il existe 2 comptes à son nom, il parle de vrais comptes ouverts à la banque, ou simplement de lignes ajoutées dans un fichiers ?

    Et les autres personnes impliquées, leurs comptes sont-ils vrais, faux ?

    Là dessus, l’ensemble des journalistes sont extrèmement discrets, pourtant, d’après leurs articles, ils le possèdent ce listing. A moins que non. Du coup, d’où ils parlent ? Sur quoi s’appuient-t-ils ?

    Et pour ces journalistes, la réponse à ces questions est simple comme un coup de fil.

    • "A propos de l’Huma. L’huma appartient aujourd’hui à Hachette, Bouygues et TFI. Sachant que Hachette c’est Lagardère donc Eads, un marchand d’armes et de morts, combien faut-il vendre de balles pour faire paraître ce journal ?

      Un tirage de l’huma pèse combien en équivalent corruptions (ventes d’armes, attribution des marchés publics de télécom, d’eau et des travaux publics) ?"

      Pas facile de continuer à exister, effectivement... Cependant, la présence au capital des groupes cités (pour moins de 20 % source "indépendante" : http://www.esj-lille.fr/article.php3?id_article=181) ne vous oblige pas à en conclure que l’Huma leur "appartient".
      Vous bidonnez pas mal dans votre genre...

      Pour revenir au numéro d’hier, je relis l’intervention de Patrice Cohen-Seat dont voici la conclusion :

      "... développer le pluralisme au travers d’un puissant secteur public démocratisé de l’information, ce qui, à l’inverse des projets rampants de privatisation de France 2, implique notamment de déprivatiser TF1, qui appartient aujourd’hui à Bouygues !"

      Jean-Michel (PCF)

    • L’huma est est un journal produit par une entreprise dirigé par des actionnaires qui en sont les propriétaires. Les parts sociales de TF1, Bouygues et surtout Hachette sont symboliques. ce qu’il faut regarder ce sont les sommes investient par ces multinationales dans les comptes courants. Sans cet argent l’huma n’existerait plus.

      Quelle a été l’influence de ces actionnaires dans les restructurations du journal ? Je n’en sais rien, il faudrait demander à ceux qui sont partis et ceux qui sont restés.

      Maintenant la question est la suivante : "est-ce que ces propriétaires exercent une influence sur la rédaction ?". Autrement dit, est-ce que la rédaction est indépendante ? Vous pensez que oui. Je pense que non.

      Un salarié, même journaliste, n’est pas indépendant de celui qui lui signe sa feuille de paye et la direction d’un journal n’est pas indépendante de la publicité qui fait vivre le titre, d’autant plus quand le journal est en difficulté financière.

      Par exemple, je pense que la position de l’Huma sur le débat nucléaire n’est pas indépendante du budget publicitaire d’Edf ou d’Areva.

    • Enfin, mais j’en convient, il s’agit d’un autre débat. Demander la nationalisation des chaines tv comme garant de la démocratie. Il y a là quelque chose que je ne comprend pas.

      C’est la position du PCF effectivement et de l’observatoire des médias. Mais en quoi une chaîne d’Etat est autre chose qu’un journal officiel officiel de l’Etat ?

      C’est l’inverse qu’il faut exiger, un réèl espace pour les tv, les journaux et les radios associatifs. Casser les monopoles (étatiques, industriels...) et multiplier les sources.

    • C’est quoi cette connerie ?L’Huma dirigée par des actionnaires ?C’est une association qui est propriétaire de L’Huma,lagadére n’étant présent que pour moins de 20%.Pour l’HD,c’est encore une association,les cofondateurs de l’HD,qui "posséde" l’Huma.
      L’entrée dans le "capital" de l’Huma et sa restructuration était inévitables:se restructurer ou disparaitre.
      Et je me souviens d’appels au peuple ou les grands critiqueurs d’aujourd’hui étaient aux abonnés absents.
      Si,comme certains l’espéraient,l’Huma avait disparue,que se serait-il passer pour le référendum et plus prés de nous,pour le CPE ?cet apport d’argent(les 20%)a permis a l’Huma de survivre,et ceux qui critique si fort pourraient verser quelques deniers pour pouvoir faire de l’association la seule présente,il existe à ce sujet une souscription permanente.
      Je pourrai aussi faire remarquer que la présence de ces 20% n’a JAMAIS entamé la liberté de la rédaction ni des journalistes de l’Huma qui sont des JOURNALISTES MILITANTS.
      Pour ce qui concerne le nucléaire,la position de l’Huma,des membres du PCF est invariable depuis plusieures années:nous ne ferons pas l’économie d’un grand débat avec TOUS LES CITOYENS,et donc sortir du "débat de spécialistes".A chacun de mettre en débat ses idées,ses connaissances et ses projets pour l’avenir.
      Autre position,connue au moins par ceux qui veulent ecouter,le nucléaire n’est pas LA source d’énergie mais UNE source d’énergie parmi d’autre.
      Derniére remarque:qui défend une candidature et un programme unitaire anti libérale et anti capitaliste pour les élections présidentielles et aprés,qui soutient et défend les ouviers de la Sogerma,qui lutte contre la précarité,le chomage,les bas salaires ?qui informe avec ses moyens chaque jour sur les conflits sociaux ?
      EADS ne semble pas avoir beaucoup d’influence,je crois que c’est son grand regret,dans la ligne éditoriale.
      A nous tous de faire que cela perdure.
      Jean Claude des Landes

    • Je vous avais mis sous les yeux, puisque vous sortiez du Bouygues/TF1 une phrase de l’Huma de samedi où un communiste, dans un journal communiste (là aussi, c’est franc, c’est clair, la couleur est annoncée...) demande la déprivatisation de TF1*
      Je n’arrive pas à remettre la main dessus mais dans l’huma de ces derniers temps, il me semble avoir lu une position tranchée : mettre fin à l’ère Bouygues à l’occasion du renouvellement de la concession TF1.

      Vous évitez soigneusement et vous passez à Areva... Jean-Claude vous a répondu et sur EADS aussi je n’ai rien à ajouter.

      Ah si, une petite dernière :
      Quelles sont vos véritables intentions, monsieur 82.***.202.** ?
      A la suite de ce développement particulier, la lecture de tout ce thread s’éclaire d’un jour nouveau.

      *Quant au rappel de Martin Bouygues parrain du petit dernier de Sarko, ça, c’est dans le dernier Huma Dimanche.

      Jean-Michel (PCF)

    • "Demander la nationalisation des chaines tv comme garant de la démocratie. Il y a là quelque chose que je ne comprend pas."

      Je vous conseille la lecture du point de vue de Patrice Cohen-Seat, "Au fait, qui contrôle quoi ?", normalement c’est demain en ligne sur le site de l’huma, l’article ne sera pas payant, comme tous les articles depuis 1990.
      Au passage, quel effort, quelle transparence de l’huma... Citez-moi un seul canard de la presse payante qui fasse cela !

      A votre question"Mais en quoi une chaîne d’Etat est autre chose qu’un journal officiel officiel de l’Etat ?"
      Outre les éléments de réponse que vous trouverez dans le point de vue précité (à côté des trois pouvoirs séparés dans la constitution, et alors même que l’indépendance de la justice n’est pas assurée, il faudrait constitutionnaliser ce qui touche à un 4ème pouvoir : la presse), j’ai envie de vous répondre par une autre question :

      En quoi un média privé est-il aujourd’hui autre chose que le vecteur des idées et intérêts de son ou ses propriétaire(s) ?
      Vous avez déjà répondu pour l’Huma. Je ne suis pas d’accord avec vous mais je transpose sans problème votre raisonnement aux autres médias, qui avancent masqués, eux. Voyez la déviance actuelle de l’ex-soi-disant- journal de référence "Le Monde".

      Je remarque également que même dans le monde anglo-saxon - tant vanté de ce point de vue là par comparaison avec ce qui se passe en France - l’indépendance de la presse vis-à-vis du politique est sur le reculoir.

      Enfin votre position : "C’est l’inverse qu’il faut exiger, un réèl espace pour les tv, les journaux et les radios associatifs. Casser les monopoles (étatiques, industriels...) et multiplier les sources."

      Oui à la pluralité et de ce point de vue, Internet contribue grandement à cette pluralité.
      Mais votre point de vue libéral de la concurrence libre et non-faussée du secteur de la presse tombe à partir du moment où l’on constitutionnalise (politise) la chose. L’économique doit être subverti au politique.
      Il faut que des règles déontologiques claires et réaffirmées soient émises. C’est la première urgence pour une information citoyenne et plurielle.

      Jean-Michel (PCF)

  • Que cela soit une association ou une société plus ou moins anonyme, cela reste une entreprise. Ce qui compte, c’est la répartition des pouvoirs dans les décisions, pas le statut jurique.

    Je suis désolé de cette polémique qui tourne en boucle et comprend votre désarroi.

    Toutefois, 20% du capital c’est énorme et cela suffit pour controler un média. D’autant que ce n’est pas les autres associés (pcf, journalistes et amis) qui apportent le financement mais ce groupe de multinationales ultralibérales.

    Je vous laisse chercher sur internet le rôle de Bouygues dans les privatisations notamment des marchés de l’eau en Afrique. Je peux vous proposer des liens si vous voulez. Mais je ne pourrai pas vous obliger à les lire de toutes façons.

    Enfin lagardère est à la fois vendeurs d’armes de destructions massives (bombes, drômes, missiles), de répression sociales (contrôle de foules, armes non léthales...), premiers acheteurs d’espaces publicitaires dans les médias (Carat), parmi les plus grands multinationales de presse et de l’édition (Hachette), et plus importants diffuseurs de presse (Relais H / NMPP).

    L’Humanité fait maintenant parti des Médias des dominés au même titre que le figaro, libé, TF1, Le Monde...

    C’est le rejeton un peu turbulent des fois, si cela vous fait plaisir de le croire. De cette turbulence qui peut amener à casser des assiettes, mais sans plus.

    Je ne recherche rien, je dis simplement que l’huma dépend de l’argent de multinationales ultralibérales et de marchands d’armes. Et c’est pour cela que je ne le lie plus.

    Je vous propose de lire cet article qui analyse les raisons et les conditions de rachats de l’Huma : La nouvelle économie politique de "L’Humanité".

    Notamment ce passage certainement pertinent qui explique que Lagardère a investit dans ce titre par citoyenneté... et pour s’allier la CGT.

    Il est vrai que l’on a rarement vu des syndicalistes mettre en grève des usines pour empêcher des ventes d’armes à des dictateurs qui les utilisent contre leurs peuples et leurs ouvriers. Mais peut-être que la CGT n’est pas représentée dans les usines d’armement, ou de travaux publics. Qu’en pensez vous ?

    C’est vrai que j’aurai préféré l’Huma en version 8 pages comme le Carnard, et mensuel, que ce qu’il est devenu.

    Sur le retour à l’ORTF rêver par le PCF, ce débat ne m’interesse pas. Je me moque que TF1 existe. Je ne regarde pas cette chaîne. Je regrette qu’en france, il ne soit pas possible d’avoir des chaines associatives d’opinion et que l’existence de médias indépendants et non commerciaux, dont les radios, soit de plus en plus menacée par des réglementions législatives.

    Mais nous nous égarons. Au départ il s’agissait de l’affaire Clearstream.