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"Couches populaires" : les prolétaires "carrière" et les prolétaires précaires.

par CD

Publie le mardi 17 janvier 2012 par CD - Open-Publishing
14 commentaires

Subdivision des "couches populaires" : les prolétaires type "carrière" et les prolétaires précaires (type "galère)".

Annie Collovald - politologue à Nantes - défend depuis plusieurs années les couches populaires. Ce binôme "couches populaires" peut renvoyer à deux FORMATS de groupes humains : d’une part un format étroit versus "bas-peuple" soit les prolétaires et les sous-prolétaires ou d’autre part en format plus large soit le peuple-classe qui est l’ensemble des classes dominées : sous-prolétaires, prolétaires et petite(s)-bourgeoisie(s).

Pour certains débat il conviendra de mettre l’accent sur le format large, sur le fait que c’est l’ensemble du peuple-classe qui est dominé, petite-bourgeoisie incluse. Pour d’autres débats, il conviendra de distinguer les prolétaires des petites-bourgeoisies (1). Enfin pour une troisième catégorie de débat – notamment la question de la représentation des prolétaires - il importera de distinguer entre deux sortes de prolétaires. Non pas pour les opposés mais pour favoriser les convergences de luttes.

I - Le système capitaliste et les rapports sociaux

 Production et circulation marchande : deux sphères et deux rapports sociaux objectifs.

Marx distingue la sphère de la production de celle de la circulation marchande. L’exploitation de la force de travail s’opère dans la première par les acheteurs contre les vendeurs. Elle se traduit concrètement par une lutte (de classe) pour augmenter le temps de travail, augmenter l’intensification du travail, diminuer les salaires, précariser l’emploi, etc. Tout cela est mis en avant par le mouvement ouvrier historique .

Mais il n’y a pas que la place dans le procès de production (privé ou public) qui importe car nous ne sommes plus au temps ou le salariat ne faisait que 30 % de la population avec pour l’essentiel une composition ouvrière de l’industrie. Les ouvriers existent toujours mais d’autres catégories de travailleurs salariés sont apparues, certains prolétaires d’autres non. Le champ du salariat est vaste et différencié.

 Deux facteurs décisifs : Niveaux différents de consommation et rapport d’encadrement.

Le rapport face au marché a aussi son importance pour différencier ceux qui n’ont plus rien ou presque en fin de mois (insolvable) et ceux qui peuvent aisément épargner et placer en bourse sans problème. Ce n’est pas là de la subjectivité mais un fait objectif que Marx n’avait pas oublié. La surconsommation (en plus de l’épargne) est une autre conséquence objective qui a de l’importance de nos jours : il est le fait de la petite-bourgeoisie mais aussi et surtout de la bourgeoisie (le 1 à 2 % tout en-haut). Il est le pendant de la sous-consommation des prolétaires et surtout des sous-prolétaires.

Depuis longtemps, pour assurer la reproduction systémique, les capitalistes ont accepté de très bien payer l’encadrement, surtout l’encadrement supérieur, pour qu’il fasse le "sale boulot" (entendez les tâches d’exploitation et d’extraction de la plus-value) .

 Travailleurs salariés prolétaires (tsp) et travailleurs salarié petit-bourgeois (tspb)

En fonction du rapport social face au marché des biens et service, on peut distinguer les travailleurs salariés prolétaires (ts prolo) et les travailleurs salarié petit-bourgeois (ts p-b). De plus, comme dit précédemment i n’est pas mauvais de remarquer que la forte rémunération - très supérieure à 3000 euros net par mois - est très souvent liée aussi à une fonction d’encadrement à l’encontre des travailleurs salariés de base (employés, ouvriers, techniciens et petits cadres de proximité). Ceux-là sont tout à la fois dominant et dominés. C’est là que l’on trouve des appréciations différentes entre les auteurs.

II - La subdivision interne des prolétaires : les « carrières » et les précaires.

Ce groupe des prolétaires entendu comme les travailleurs salariés a très faible capacité d’épargne en fin de mois (en-dessous de 3000 euros net par mois) est globalement divisé. On peut d’ailleurs voir de multiples divisions catégorielles mais aussi de façon simplifiée deux grands groupes : les prolétaires de "carrière" et les prolétaires précaires.

Il y a ceux qui parviennent à faire carrière c’est-à dire à décoller du SMIC et à monter dans la hiérarchie des salaires (2) sans cependant dépasser le plafond des prolétaires (qui va de 2500 euros net à 3000 euros net par mois selon les situations) y compris en fin de carrière et tous ceux qui restent collés au smic au moins pendant une, deux voire trois décennies. Ces deux groupes sont prolétaires mais vivent fort différemment les conditions de travail car un groupe "s’en sort" relativement mais pas l’autre qui connaît le risque de basculement dans la misère. Faut-il appeler ce groupe le lumpenproletariat précaire ? Non car malheureusement il y a un sous-prolétariat pauvre caractérisé par le défaut de tout : ce sont les « sans ».

Les deux groupes de prolétaires "triment" (tripalium) au travail et subissent l’austérité salariale mais l’un subit plus que l’autre. Il faut donc bien faire cette distinction. En général les premiers ont un statut ou une qualification qui les protège alors que les seconds travaillent dans des secteurs très concurrentiels ou la précarité et la violence patronale sont la norme. Mais cela ne recoupe pas la distinction public-privé. On peut encore faire carrière dans le privé et donc voir son niveau de paie s’élever.

Une minorité de salarié passent dans la petite-bourgeoisie en gagnant plus de 2500 à 3000 euros net par mois. On ne saurait se dire "prolétaire", même si salarié, lorsque l’on perçoit plus de 3000 euros net par mois. On a gagné une qualification, et en général un poste qui offre une aisance matérielle et un patrimoine bien différent des prolétaires. Cette couche petite-bourgeoise (3) n’est pas forcément riche. Et elle doit aussi "bosser". C’est F Hollande qui estimait que l’on devenait riche à partir de 4000 euros net par mois. Avec de tels revenus sur une longue période un individu peut se constituer un patrimoine immobilier bien différent du prolétaire. Pour autant la petite-bourgeoisie est loin de la bourgeoisie et de la classe dominante.

Christian DELARUE

1) Sous consommation des prolétaires (et des sous-prolétaires) et surconsommation de la petite-bourgeoisie et de la bourgeoisie.

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1858

2) Le système de la carrière n’est plus unilatéralement montant. Désormais, on peut stagner et même régresser avec les évaluations .

3) Les trois "petites bourgeoisies"

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1835

Commentaires sur :

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article124357

Messages

  • LL m’a déjà dit (post précédent) que la reprise de F Hollande n’était pas un bon critère pour dire le début des riches. Soit. J’ai laissé néanmoins laissé ce passage.

    Il n’empêche qu’à ce niveau de revenu mensuel (4000 euros net par mois) on n’a plus le même rapport face aux marchés des biens et service. On épargne ou surconsomme.

    A défaut on retombe sur les notions de salaire médian ou de salaire moyen qui sont sans signification en terme de condition de vie hors du travail.

    • Rosa Luxemburg disait déjà que "donner au socialisme le rapport de riche à pauvre pour base sociale, le principe de coopération pour contenu, la "plus juste distribution" pour but et l’idée de justice pour seule légitimation historique" ce n’était pas une bonne idée...(en parlant de Weitling, le dirigeant de La Ligue des Justes).

      C’est toujours d’actualité...

    • LL m’a déjà dit (post précédent) que la reprise de F Hollande n’était pas un bon critère pour dire le début des riches. Soit. J’ai laissé néanmoins laissé ce passage.

      Je maintiens que dire qu’un prolétaire (évidemment Hollande n’a pas utilisé ce terme de "prolétaire" il est pas con le gars) à 4000 euros est "riche" c’était non seulement une connerie mais encore une saloperie finie.

      Il n’empêche qu’à ce niveau de revenu mensuel (4000 euros net par mois) on n’a plus le même rapport face aux marchés des biens et service. On épargne ou surconsomme.

      Admettons. Et alors ? ça change quoi ? Tu en fais quoi de ça ? A part reprendre la vieille lune social-réformiste qu’on pourrait briser le capitalisme de la production par celui de la distribution ?

      En fait , j’ai beau chercher, je ne comprends pas où tu veux en venir.

      C’est quoi ta conclusion politique ?

  • Je conçois les désirs de nous subdiviser à l’infini pour faire de nous des catégories à mettre en boite mais les couches sociales qui composent le prolétariat moderne ont beaucoup de chose en commun.

    De plus en plus.

    Il ne s’agit pas là de nouvelles classes, mais de couches d’une classe. Quand au concept de petite-bourgeoisie il est toujours aussi fumeux quand on s’écarte d’un regard sur le procès de production (au sens large et moderne).

    Il faut laisser à la petite-bourgeoisie ce qu’elle est, une bourgeoisie... petite, détentrice de ses moyens de production, s’exploitant elle-même ... C’est une définition assez précise et qui génère en son sein des réflexes contradictoires, ainsi que des pressions au deux extrémités (à un bout du salariat déguisé de plus en plus important , donc des prolétaires à faux nez, et à l’autre bout des situations qui permettent une accumulation à l’abri du besoin).

    Par contre mettre des artisans dans la même classe que des cadres supérieurs ou des nomenclaturistes incrustés dans les appareils de production et les institutions, est une folie, ils n’ont pas du tout même place, ils n’ont pas même fonction, ils n’ont pas même place dans le procès de production moderne.

    Sur la question des phénomènes de précarité dans le prolétariat, il convient de souligner la mobilité du sort des travailleurs en ce sens.

    Marx distingue la sphère de la production de celle de la circulation marchande. L’exploitation de la force de travail s’opère dans la première par les acheteurs contre les vendeurs. Elle se traduit concrètement par une lutte (de classe) pour augmenter le temps de travail, augmenter l’intensification du travail, diminuer les salaires, précariser l’emploi, etc. Tout cela est mis en avant par le mouvement ouvrier historique .

    Mais il n’y a pas que la place dans le procès de production (privé ou public) qui importe car nous ne sommes plus au temps ou le salariat ne faisait que 30 % de la population avec pour l’essentiel une composition ouvrière de l’industrie. Les ouvriers existent toujours mais d’autres catégories de travailleurs salariés sont apparues, certains prolétaires d’autres non. Le champ du salariat est vaste et différencié.

    Oui c’est le procès de production qui importe dans la définition des couches sociales, sa version moderne du moins, pas la version gogoline qui en fut développée à une époque finalement courte et réduite, qui a consisté à écarter de la classe ouvrière celui qui range une boite de petits pois dans une gondole à la difference de celui qui fait le même geste dans les travées de l’entreprise qui produit les boites .

    Cette image illustre bien la bouffonerie d’une analyse étroite.

    Maintenant je comprends bien que l’on soit encore sous le coup d’une vision qui fut forgée par un type particulier historique de couches de la classe ouvrière.

    La question par exemple des forts volets de chômeurs et de précaires n’est pas nouvelle et est une donnée permanente qui accompagne le mouvement ouvrier, ses reculs, et les tentatives permanentes du capital de révolutionner l’existence, les formes de l’exploitation de la classe ouvrière.

    La situation spécifique de la classe ouvrière que l’on a connu pendant quelques dizaines d’années (et sur certaines professions de la classe ouvrière) en termes de stabilité n’est pas exemplaire de la classe ouvrière, elle est exception, le reste de l’histoire du capitalisme est le fait d’immenses précarités, de crises, de licenciements de masse, de violences, de secousses, etc, de révolutions des procès de production.

    Il est intéressant, et très probablement beaucoup moins drôle pour ces travailleurs, de voir qu’en Chine il y a des régions qui connaissent ce qu’a connu la France dans les années 50 et 60, une migration de la paysannerie vers les grands centres de production avec les mêmes chaos. Et également les mêmes luttes ouvrières massives qui s’y mènent, des années où on en a renvoyé 20 à 30 millions à la campagne pour qu’ils reviennent les années suivantes.

    Elle se traduit concrètement par une lutte (de classe) pour augmenter le temps de travail, augmenter l’intensification du travail, diminuer les salaires, précariser l’emploi, etc. Tout cela est mis en avant par le mouvement ouvrier historique .

    Quoi de neuf docteur ? C’est limité à la partie de la classe ouvrière industrielle ? Au mouvement ouvrier historique ?

    Poser ces questions et nous en avons réponses.

    Là dessus ce n’est pas un logiciel mais un disque en vinyle rayé de la bourgeoisie. La bataille pour les taux de profit qui crée des différenciations permanentes suivant les batailles par ce que vivent les travailleurs.

    Une grande partie des données historiques et nouvelles de la classe ouvrière au sens non restreint du terme sont son niveau d’instruction, sa connaissance, sa capacité de communication démultipliée. C’est là d’ailleurs un terrain de bataille immense.

    Cela amène un corolaire, c’est qu’il est toujours drôle d’être chosifiés de l’extérieur en tant que classe, en tant que prolétaires, avant c’était d’ailleurs l’apanage de la bourgeoisie, de la petite bourgeoisie, et d’une couche intellectuelle spécifique qui n’a plus la même existence maintenant, qui en avaient seuls instruction et capacités, se muant souvent en ventriloques de nos aspirations, existences, analyses.

    Maintenant c’est fini, on sécrète tout cela en nos rangs , ... ou pas... Mais nous en avons largement les capacités.

    Le rôle d’une petite couche d’intellectuels aisés comme ventriloques du peuple n’existe plus.

  • Quel intérêt de catégoriser à l’infini si ce n’est de faire le jeu de lapen qui passe son temps à essayer de diviser les PRECAIRES entre eux. Que tu sois au smcic, au rsa, chômeur en fin de droit, à la rue.

    Que lapen essaie d’opposer les uns aux autres c’est son objectif. On est pas obligé de lui faire la courte échelle.

    Sont précaires, tous les prolétaires qui ne savent pas de quoi demain sera fait. Le statut (chômeur, salarié du privé ou du public), retraité... Tous ceux qui ne sont pas en mesure de maitriser leur vie et qui sont tributaires des décisions de la bourgeoisie sont précaires. Quand tu n’a pas la maitrise de tes lendemains tu est dans la précarité.

    Et cela va bien au delà de la tentative de fixer un plafond (ou un minimum) financier qui déciderait qui est ou non petit bourgeois.

    Un petit bourgeois peut être quasi sans revenus et être en même temps un allié déterminé de la bourgeoisie.

    Carland

    • Comme un agriculteur-propriétaire même à faible revenu, par exemple.
      Par contre le cadre d’Alcatel, Vélizy sans bureau personnel et éjectable à tout moment... peut très bien "prendre conscience". Il y a le niveau de revenu et le statut d’aliénation. On peut gagner 4000 euros sans épargner parce qu’on dépense beaucoup en vins chers, en CD, en bouquins, etc. Ça me fait penser à un tract inénarrable de LO il y a une vingtaine d’années (de mémoire...) : "ils ont des vins fins qu’ils ne boivent pas, des tableaux de maître qu’ils ne regardent pas, des maîtresses". J’ajoute : on va les obliger à vendre tout ça et récupérer le pognon pour le donner aux prolétaires. Question : à qui on vend ?

    • Une nouvelle analyse fumeuse de CD qui n’a aucune compétence pour se lancer dans de telles interprétations.

    • 78 - 28

      Je ne manque pas de capacités mais ce texte n’est pas bon. Quelques intuitions ne font pas pertinences. Mais attaquer bassement son auteur ne vous relève pas. Critiquer le texte suffit. Il fallait savoir le faire. Et vous n’avez pas su...

    • Indépendamment de tout jugement sur le fond, il y a préalablement une question essentielle, que LL a d’ailleurs posée en vain plus haut : objectif de la démarche et du texte ?

      Chico

    • Ici il s’agissait de caler les TS "précaires" sur le modèle carrière fondée sur la qualification mais avec reconnaissance de l’expérience et donc d’une montée des salaires. Comme dans la fonction publique. Le système républicain de la qualification connait une dérive : il n’est plus seulement montant, et ceux d’en haut empoche de trop (1).

      La question de la décroissance dans l’altermondialisme a pris de l’ampleur et mis à l’ordre du jour les surcapacités de consommer de certains. La question de la dette a mis en avant les surcapacité d’épargne de certains . Ce sont les mêmes que les premiers. Cela a amené à regarder du côté de la circulation marchande, et de voir l’existence d’un rapport social de solvabilité ou d’insolvabilité face au(x) marché(s) et donc un niveau à partir duquel les travailleurs salariés et ceux indépendants deviennent plus aisés (pas riche). C’est une dynamique. Cela a amené à distinguer les prolétaires des petits bourgeois au sein du peuple-classe.

      Dans le peuple-classe il n’y a pas que des travailleurs salariés (TS), il y a aussi des travailleurs indépendants (TI) et même des petits patrons (petit capital) victime du capitalisme financier. Il ne s’agit pas de nier que les petits patrons peuvent être de gros exploiteurs, parfois pire que les gros mais de voir qu’ils sont "rien" (bien qu’ils aspirent à être plus) dans le système néolibéral qui valorise l’accumulation financière.

      Évidemment, toute solution n’a pas à être cherchée du côté de la circulation. Les transformations du mode de production sont importantes. Le rapport d’exploitation de la force de travail existe toujours. Le travail est aussi une question importante. La RTT notamment. Par contre les augmentation de salaires pour tous mais en fait surtout pour les cadre sup sont à critiquer (1).

      1) Cf. République bananière : Les hauts fonctionnaires sortent du cadre statutaire pour se faire du fric !

    • On commence à entrevoir le début de la réponse (que CD n’a toujours pas donnée) sur l’objectif POLITIQUE de ce genre de texte.

      Si CD daigne répondre sans biaiser sur ce à quoi il sert, on avancera.

      Mais quand je lis ça je commence à avoir des "sueurs froides" :

      Je cite CD et je surligne. LL

      Ici il s’agissait de caler les TS "précaires" sur le modèle carrière fondée sur la qualification mais avec reconnaissance de l’expérience et donc d’une montée des salaires. Comme dans la fonction publique. Le système républicain de la qualification connait une dérive : il n’est plus seulement montant, et ceux d’en haut empoche de trop (1).

      La question de la décroissance dans l’altermondialisme a pris de l’ampleur et mis à l’ordre du jour les surcapacités de consommer de certains. La question de la dette a mis en avant les surcapacité d’épargne de certains . Ce sont les mêmes que les premiers. Cela a amené à regarder du côté de la circulation marchande, et de voir l’existence d’un rapport social de solvabilité ou d’insolvabilité face au(x) marché(s) et donc un niveau à partir duquel les travailleurs salariés et ceux indépendants deviennent plus aisés (pas riche). C’est une dynamique. Cela a amené à distinguer les prolétaires des petits bourgeois au sein du peuple-classe.

      Dans le peuple-classe il n’y a pas que des travailleurs salariés (TS), il y a aussi des travailleurs indépendants (TI) et même des petits patrons (petit capital) victime du capitalisme financier. Il ne s’agit pas de nier que les petits patrons peuvent être de gros exploiteurs, parfois pire que les gros mais de voir qu’ils sont "rien" (bien qu’ils aspirent à être plus) dans le système néolibéral qui valorise l’accumulation financière.

      Évidemment, toute solution n’a pas à être cherchée du côté de la circulation. Les transformations du mode de production sont importantes. Le rapport d’exploitation de la force de travail existe toujours. Le travail est aussi une question importante. La RTT notamment. Par contre les augmentation de salaires pour tous mais en fait surtout pour les cadre sup sont à critiquer (1)

    • A quoi ca sert ?
      A rien, sinon à satisfaire la vanité de CD, qui admire sa prose en pensant que + c’est illisible + c’est génial .

    • Vaniteux fort peu et pas plus que d’autres ! En tout cas je ne me permets pas les tentatives d’humiliation ou de discrédit personnel offensif comme ce caché 78 ici mais aussi ailleurs.

    • Oui bon Christian en attendant tu n’as TOUJOURS PAS REPONDU à la question que nous sommes nombreux à t’avoir posée :

      à quoi ça sert ? quelle perspective politique ?

      Merci d’y répondre.

      Ca sera plus "crédible".

      LL