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Coup d’envoi du plan de départs volontaires chez RFI et la guerre éclate entre l’Intersyndicale et la CFDT

Publie le lundi 26 octobre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Par la redaction de RFIENGREVE.INFO (http://www.rfiengreve.info)

Le guichet des départs volontaires vient d’ouvrir à RFI,la decision a été prise vendredi soir à la suite d’un comité d’entreprise extraordinaire,avec l’aval de la CFDT, qui compte 11 membres au CE. La CFDT,seul syndicat à ne pas s’être associé à la grève des le debut a achevé la négociation d’un plan de départs volontaires fondé les indemnités. La CFDT aurait obtenu le paiement de 20 à 30 mois de salaires pour les plus anciens de RFI, ainsi que des mesures d’accompagnement. Selon les informations de RFIENGREVE.INFO le nombre de départs volontaires est estimé entre 100 et 150.

Après l’accord conclu entre la CFDT-GCC de RFI et la direction l’Intersyndicale de RFI (CGT, SNJ, FO) a qualifié la CFDT de "traître" (voir communiqué),"a force de pratiquer la cogestion, la CFDT-RFI a fini par basculer de l’autre côté du cheval. Elle est devenue un syndicat patronal"ajout-elle.

Le semaine derniere l’Intersyndicale de RFI avait annoncé son intention de saisir nouvelle fois la justice en estimant le nouveau plan social "plus illégal que le précédent " (voir communiqué)

Plus de détails vont être diffusés dans les prochaines heures sur WWW.RFIENGREVE.INFO

Messages

  • Rien de bien neuf,la cfdt accompagne le patronat .momo11

  • Ce qui me désespère de la part des autres syndicats c’est qu’ils font comme s’ils ignoraient ce qu’est devenu la CFDT depuis les années 1970 déjà.
    Comment des journalistes peuvent-ils ignorer les propos tenus par Chérèque lors d’un petit déjeuner organisé par le mouvement ’’ propre sur nous ’’ du Médef, Ethic, présidé par l’innénarable Sophie de Menthon juste avant les élections de 2007 ?

    Alors pour leur rafraîchir la mémoire, qu’ils cherchent sur Bellaciao, l’extrait du livre de Jacques Cotta ’’ Riches et presque décomplexés’’ Fayard.
    Dans cet extrait, Chérèque revendique et propose au futur président toutes les atteintes des acquis sociaux obtenus depuis la Libération, au prix de grandes luttes.
    Rappel des propos tenus ce jour-là :
    ’’ L’économie est poussive et le premier des problèmes concerne l’investissement car nous n’avons pas décliné les objectifs de Lisbonne. Les réformes de la Recherche, des régimes sociaux, des retraites, de l’Assurance maladie, de la santé, des hôpitaux n’ont pas été accomplies. ’’
    Il y aborde l’organisation du travail, la trop grande rigidité pour les entreprises.
    ’’ Il y a nécessité de faire évoluer le contrat de travail, de ne pas opposer la flexibilité à la rigidité, de réaffirmer l’attachement à l’Europe .’’
    Chérèque parle ensuite de la ’’ représentativité ’’. Il dit qu’il a déjà rencontré à plusieurs reprises les conseillers de Sarkosy et le candidat lui- même avec qui ils sont ’’ plutôt tombés d’accord’’ : Il faut reconnaître les syndicats dans les entreprises et non plus au niveau national indépendamment des élections à la base. Car en discutant à la base, la flexibilité s’organise et s’impose d’elle-même. Sur le terrain, c’est parfois compliqué, mais plus on va vers l’entreprise, je vous le répète, plus les salariés acceptent cela. ’’
    ’’ La protection sociale sera le gros morceau. Il faut finir le travail sur les retraites après ce qui a été commencé sur les régimes spéciaux. Puis reconnaître que les CDD en lieu et place des CDI, c’est trop paralysant. Donc redistribuer vers l’assurance chômage qui sera plus sollicitée ’’
    N’est-ce pas le programme de Sarkosy, les diverses lois votées contre le monde du travail ? refondation du Code du Travail, loi sur la modernisation du travail, loi sur la représentativité, réformes des retraites, de l’Education, de la Recherche, privatisation des services publics, mise au chômage partiel de longue durée avec une ampleur inégalée avec l’argent des contribuables et des salariés eux-mêmes....avec la complicité des Thibault, Le Duigou de la CGT et de toutes les confédérations syndicales qui persistent dans cette union de façade mettant le monde du travail à genoux. Et tout ceci n’est autre que l’application du Traité de Lisbonne qui prône la concurrence libre et non faussée.. Les syndicats, y compris le mien, la CGT, sont-ils indépendants des partis et des gouvernements ? Combiens d’entretiens privés à l’Elysée pour Chérèque et Thibault depuis l’élection de Sarkosy ?