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Dette souveraine : en avoir ou pas

par Gnafron

Publie le lundi 19 décembre 2011 par Gnafron - Open-Publishing
3 commentaires

« J’ai donné l’ordre de ne pas payer les intérêts. Le pays est donc en défaut sur sa dette extérieure. Nous savons qui nous affrontons, de véritables monstres qui n’hésiteront pas à tenter d’écraser le pays, mais je ne pouvais pas permettre qu’on continue à payer une dette immorale et illégitime. En tant que président de la République, j’en assume toute la responsabilité. »

Qui a tenu cette déclaration le 12 décembre dernier ? Rafael Correa, président socialiste de Équateur. Preuve qu’il existe deux attitudes possibles : se coucher devant les financiers ou prendre le parti du peuple. Ce ne sont pas nos larbins du capital de l’Union européenne, les Merkel-Sarkozy-Papandreou-Zapatero et les autres, qui seraient capables de ça : l’histoire de la dette, finalement, se résume à en avoir ou pas !

http://www.plumedepresse.net/dette-...

Messages

  • L’exemple des révolutions vient d’Amérique Latine.

  • Oui, mais l’Equateur c’est un énorme pays, une des premières puissances du monde, l’UE elle ne peut pas se permettre cela, ce n’est que la première région économique du monde....

    Bon ils ont quand même payé en Equateur mais en rachetant en sous-main la dette à un prix cassé.

    Pourtant Correa c’est pas le Che, c’est pas un révolutionnaire qui casse des briques en enfer.

    Il démontre que même dans le cadre du capitalisme un état peut ne pas payer la dette.

    En France, il faut arrêter de payer, tout de suite !

    La dette est faite d’argent prêté par les banques centrales aux groupes financiers qu’eux-mêmes ont re-prêté aux états aux taux de l’usure avec leurs copains-coquins socialos, de droite, crypto-fachos, qu’ils ont installés dans les gouvernements.

    Cette dette n’a pas à être payée.

    Il faut arrêter de payer !

    Correa montre ce qu’un petit état sous la menace des USA et d’autres peut faire.

    A fortiori on peut ne pas payer en Europe l’impôt levé par la classe parasitaire bourgeoise sur les peuples.