Le 8 novembre 2005 C’est l’impérialisme qui pousse à la révolte La colère a d’abord commencé dans un quartier de Paris. Elle s’est ensuite étendue sur des dizaines de villes de France. La colère a commencé par quelques automobiles incendiées. Très vite, cette colère a fait brûler des milliers de véhicules. Si cette colère n’avait pas eu de base matérielle, aucun appel ni aucune organisation n’auraient été à même de la provoquer. C’est l’attitude de l’impérialisme à l’égard des pauvres qu’il (…)
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Discriminations-Minorités
Articles
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DHKC Europe : A propos de la révolte des banlieues françaises
14 novembre 2005 par (Open-Publishing)
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C’EST D’ABORD UNE IMMENSE REVOLTE CONTRE UN SYSTEME INJUSTE !
14 novembre 2005 par (Open-Publishing)
6 commentairesde Sud intérieur
C’est d’abord comme un gigantesque cri noir, une immense révolte contre un Système injuste, délégitimé et antisocial, qu’il faut comprendre l’actuelle éruption d’une partie de la Banlieue française.
La Banlieue ? C’est des millions d’Humains qui, en marge du Spectacle, du Monde reconnu, vivent - sans espoir ni possibilité de fuite - entre friches industrielles, rapacités financières, misères sociales et ce mépris contempteur que, quotidiennement, les Elites leur (…) -
L’insécurité dont on ne parle pas (3) : Laxisme face au racisme
14 novembre 2005 par (Open-Publishing)
de Pierre Tévanian
Parmi les salariés, certains sont plus touchés par la violence et l’insécurité que d’autres : les femmes par exemple. Nous l’avons déjà mentionné : à qualification égale, les salaires des femmes sont encore en moyenne inférieurs d’un tiers à ceux des hommes, et leurs carrières sont en général moins prestigieuses. Les lignes qui suivent donnent un aperçu de cette violence qui bénéficie d’une large impunité.
Parmi les premières victimes de la violence au travail figurent (…) -
Du silence des émeutiers, du bruit des intellectuels post-organiques
14 novembre 2005 par (Open-Publishing)
4 commentairesJe vois tout le monde parler des révoltés, ou être interrogé en place des révoltés, notamment les spécialistes sur la question, ce qui est le contraire même des protagonistes de la question.
Pardon ce n’est pas contre vous, mais ça me choque : les émeutiers français - car il sont français même s’ils ont le teint bazané et s’ils habitent des coins de banlieue déshéritée - qui leur a donné la parole ? PERSONNE.
Pas plus les médias, sinon à montrer des voitures en feu afin de monter en (…) -
OUI IL Y A URGENCE : DEHORS CHIRAC, VILLEPIN, SARKOZY !
13 novembre 2005 par (Open-Publishing)
3 commentairesOUI IL Y A URGENCE : UNE URGENCE SOCIALE ET POLITIQUE DEHORS CHIRAC, VILLEPIN, SARKOZY !
Encore une fois une profonde révolte secoue les banlieues populaires nom désignant historiquement le lieu de relégation de ces classes dangereuses qui effrayent le bourgeois honnête. C’est dans ces quartiers que se concentrent tous les effets dramatiquement inhumains de la tendance lourde de la politique mise en œuvre ces 25 dernières années : tout pour le capital. Cela se traduit dans la vie (…) -
Intervention à un colloque organisé par le Mrap des Bouches-du-Rhône
13 novembre 2005 par (Open-Publishing)
4 commentairesde Pierre Stambul
Je tiens à remercier le MRAP (dont je suis adhérent) pour son invitation. Je suis également un des vice-présidents de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP). S’il y a dans l’UJFP la même diversité ou les mêmes débats parfois vifs sur les questions de laïcité et de communautarisme que dans le MRAP, il y a accord pour participer à tous les débats qui feront progresser les consciences sur les thèmes de la paix et du « vivre ensemble ». Il y a aussi unité de points de (…) -
Couvre feu contre la misère ! "Discours sur la misère", à l’Assemblée Nationale, le 9 juillet 1849
13 novembre 2005 par (Open-Publishing)
7 commentairesde Victor Hugo
"Trouvez bon, messieurs, que je complète ma pensée. Je vois à l’agitation de l’assemblée que je ne suis pas pleinement compris. La question qui s’agite est grave. C’est la plus grave de toutes celles qui peuvent être traitées devant vous.
Je ne suis pas, Messieurs, de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde, la souffrance est une loi divine, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère.
Remarquez-le bien, (…) -
Les vieux habits neufs de la République. En défense d’émeutiers prétendument « insignifiants »
13 novembre 2005 par (Open-Publishing)
3 commentairesUn texte lumineux de Yann Moulier Boutang, à paraître dans le Manifesto de dimanche, transmis par Didier Py via la liste Pajol. Patrice ______________________
Les vieux habits neufs de la République En défense d’émeutiers prétendument « insignifiants »
Les grands événements ne sont pas forcément beaux, ni joyeux. Ils vous prennent de surprise. Ils ne sont pas forcément fusionnels. Les raisons de leur déclenchement n’expliquent jamais le moment de leur explosion. Ils sont surdéterminés (…) -
Manifestation Mercredi 16 novembre à 14 h, de l’Université de Paris VIII de Saint-Denis à Bobigny
13 novembre 2005 par (Open-Publishing)
Face à la crise sociale et aux discriminations en tout genre, le gouvernement répond par la répression et des mesures d’exception. Nous ne pouvons l’accepter.
Nous nous opposons catégoriquement aux dérives sécuritaires qui se traduisent notamment par des incarcérations en série, des jugements expéditifs arbitraires et injustes, la mise en place de l’Etat d’urgence mesure d’exception anti-démocratique et la double peine pour les étrangers.
Nous réclamons immédiatement un véritablement (…) -
Impropriété des mots , ordre et mensonges
13 novembre 2005 par (Open-Publishing)
de Badia Benjelloun
Mot repris par le plus grand nombre de ceux qui commentent, réprouvent, opinent en la fournissant comme explication, justification, excuse ontologique, la désespérance serait le moteur de ce mouvement d’insurrection dans les banlieues.
Or, le terme est rance, comme la gouvernance qui le suppose est impropre.
Le désespéré ne saurait en effet espérer se faire entendre, il peut à la rigueur se faire mélancolique, devenir dandy avec le spleen porté au revers de la (…)