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EPR - le nucléaire algérien va vider la plus grosse réserve d’eau douce du monde

Publie le samedi 14 novembre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

10 réacteurs prévus dans les Hauts-Plateaux
L’Expression, 10 Janvier 2008

Une énergie renouvelable à satiété

Cette région du pays offre des avantages géologiques, hydriques et surtout de sécurité.

La majorité des centrales nucléaires que compte construire l’Algérie à l’horizon 2028, seront installées sur les zones d’affleurement de la nappe albienne, a-t-on appris de sources gouvernementales. Le choix de ces zones principalement situées dans les Hauts-Plateaux n’est pas fortuit puisqu’il assurera deux conditions de taille requises dans l’installation des centrales nucléaires, précisent les mêmes sources. Il s’agit notamment de la stabilité tectonique du terrain d’implantation et de la problématique de l’eau.
Les Hauts-Plateaux offrent les deux possibilités puisque ces régions sont relativement stables au plan géologique, et c’est dans ces régions du pays qu’affleure la nappe albienne à plusieurs niveaux. Même si son eau n’est pas renouvelable, la nappe albienne est l’une des plus grandes sources d’eau potable de la planète.
Elle est actuellement exploitée dans la région de Touggourt pour l’irrigation des périmètres agricoles. L’eau jaillit avec une température avoisinant les 60 degrés des entrailles de la terre. Pour installer une centrale nucléaire, les spécialistes préconisent des études géotechniques très poussées afin de s’assurer de la stabilité du site. Une fois ce dernier choisi, il faut de l’eau pour le système de refroidissement des centrales pour le fonctionnement des turbines.
Ainsi, l’eau est une nécessité primordiale surtout si l’Algérie opte pour la technologie française qui utilise l’EPR, un système de réacteur à eau pressurisée qui est une technologie nucléaire de troisième génération. Selon les spécialistes, cette technologie offre des garanties de sécurité et le risque d’accident est presque nul.
A ces aspects purement techniques, il y a les considérations d’ordre économique et sécuritaire. Les normes mondiales de sécurité établies après l’accident de Tchernobyl exigent qu’une centrale nucléaire soit située à une distance de 100km d’une agglomération, cela d’une part. D’autre part, l’Algérie a engagé un immense programme pour le développement des Hauts-Plateaux. Une enveloppe budgétaire colossale estimée à plusieurs milliards de dollars est dégagée pour développer cette région du pays. Aussi, les autorités algériennes ne peuvent pas espérer mieux en termes de site d’implantation.
Et ce sont autant de raisons qui plaident en faveur des installations nucléaires au niveau des Hauts-Plateaux.
Selon les études prospectives faites par les autorités algériennes, les dix réacteurs nucléaires vont en principe couvrir les besoins du pays en matière de consommation énergétique. Pour ce faire, les autorités algériennes anticipent déjà sur la question. Elles prévoient l’adoption, dans les quelques mois à venir, d’une nouvelle loi sur l’énergie atomique qui va réglementer la construction de centrales nucléaires.
De même que l’Algérie prévoit la création d’une Agence nationale pour la sécurité atomique. Cette annonce n’est pas nouvelle puisqu’elle a été faite déjà par le ministre de l’Energie et des Mines en 2006. La nouvelle loi est destinée à préparer le pays à l’utilisation de l’énergie atomique.
Cette loi prévoit également l’instauration des fondements nécessaires à la construction de centrales. Il s’agit, notamment, des fondements économiques et de la sécurité d’utilisation des ressources nucléaires. On croit savoir que le constructeur français Areva est largement consulté dans l’élaboration de ces techniques.
La nouvelle législation devrait offrir des possibilités d’investissement privé dans la sphère nucléaire. L’Algérie a toujours défendu le principe du droit d’accès à l’énergie nucléaire civile. Aussi, a-t-elle affiché à plusieurs reprises sa volonté de coopérer avec la communauté internationale dans le domaine du nucléaire civil.
La première centrale devrait être construite au cours des dix prochaines années. Une Agence centrale pour la sécurité atomique, qui contrôlera l’utilisation des ressources énergétiques et la production des centrales, devrait voir le jour prochainement afin de garantir la sécurité du pays. Selon Al Khalijj, un quotidien des Emirats arabes unis qui cite des sources gouvernementales algériennes, « l’agence sera complètement indépendante et dotée de compétences et de sources de financement importantes afin de permettre une mise en oeuvre efficace du programme nucléaire ».

Brahim TAKHEROUBT

http://www.algeria-watch.org/fr/art...

L’exploitation de la nappe albienne en Algérie
http://www.algerie-dz.com/forums/sh...

NB : 1 réacteur nucléaire de 1300 Mw, c’est 40 M3 d’eau par seconde. L’EPR fera 1600 Mw.

Messages

  • Citation : "Selon les spécialistes, cette technologie (l’EPR) offre des garanties de sécurité et le risque d’accident est presque nul."

     N’importe quoi, les dangers de l’EPR (en bref) :

    - Il produit des déchets nucléaires qu’il faudra stocker durant des millions d’années. Pour chaque mégawatt d’électricité produite en un an, chaque centrale produit la radioactivité à vie courte et à vie longue d’une bombe d’Hiroshima. Deux EPR à 1600 MWe chacun produiraient la radioactivité de 3200 bombes d’Hiroshima.

    - Partout où des hommes travaillent, les erreurs humaines sont possibles.
    http://www.chez.com/atomicsarchives/embrouilles_centrales.html

    - L’EPR est grand, au lieu d’être sûr. L’organisation internationale des médecins pour la prévention d’une guerre atomique IPPNW dénonce la capacité de 1600 MW comme un abandon des normes de sécurité. C’est pour éviter une explosion des prix de l’électricité que Siemens & Areva privilégient le gigantisme au détriment de la sécurité.

    - Les systèmes de sécurité passifs de l’EPR ne sont pas suffisants, armatures et pompes sont toujours entraînées par motrices, qui peuvent s’arrêter à la moindre panne de courant. La seule innovation de l’EPR est le réservoir destiné, en cas d’accident majeur, à recevoir et refroidir le coeur en fusion. Pour ce faire, il faudrait d’une part que le bassin soit absolument sec, sans quoi les risques d’explosion de vapeur sont très élevés, et d’autre part, il faudrait recouvrir d’eau le coeur en fusion, ce qui provoquerait justement ces explosions de vapeur à éviter...

    - Et pour l’EPR, des gens mourront dans les mines d’extraction d’uranium http://www.dissident-media.org/infonucleaire/niger.html par les radiations proches des centrales, dans les usines de plutonium (dites de retraitement) et d’enrichissement d’uranium.
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/vulga_sene.html

    - Comme toute autre centrale nucléaire conventionnelle, l’EPR produira des rejets radioactifs lors de son fonctionnement dit « normal ».
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/risque_leucemie.html

    - Destiné à l’exportation, l’EPR aggrave donc le risque que de nouveaux pays entrent en possession de la bombe atomique. Selon Jean-Jacques Rettig, du CSFR (Fessenheim), « l’Etat français n’a tiré aucune leçon de la vente d’une centrale nucléaire à l’Irak. Celui qui détient une centrale nucléaire est capable de construire une bombe. Pour des profits à court terme, EDF, EnBW, Siemens et Areva mettent la paix mondiale en danger ».
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/prolif2.html

    - Le projet EPR a commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001. L’EPR n’est pas prévu pour faire face à une éventuelle attaque terroriste http://www.dissident-media.org/infonucleaire/news_usa.html. Une attaque terroriste ou un accident nucléaire majeur rendraient une grande partie de l’Europe inhabitable pour toujours. Un pays possédant des centrales nucléaires est à la merci de tous les chantages.

    - L’EPR n’est pas à l’abri du risque de fusion du coeur du réacteur. Tous les dispositifs de sécurité de l’EPR ne peuvent que contrôler des fusions à basse pression, dispositifs dont le fonctionnement est par ailleurs très controversé.

    - L’EPR n’est donc pas un nouveau réacteur, tous les problèmes inhérents au P.W.R restent entiers.
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/epr_danger.html

    Lire par exemples :

    - "Sûreté des réacteurs : Des principes à la réalité" http://www.dissident-media.org/infonucleaire/surete_sene.html,

    - "Le rapport Tanguy" http://www.dissident-media.org/infonucleaire/rapport_tanguy.html (synthèse sur la sûreté nucléaire à EDF en 1989),

    - "La saga des fissures sur le palier N4" http://www.dissident-media.org/infonucleaire/surte_reac.html,

    Ecoutez :

    - Extrait 1, extrait 2 et extrait 3 (en Realaudio 33 Kb) de "L’erreur humaine" sur Radio Lucrèce,

    etc..........................

    Citation : "Les normes mondiales de sécurité établies après l’accident de Tchernobyl exigent qu’une centrale nucléaire soit située à une distance de 100km d’une agglomération..."

     Pourquoi ? vu que : « L’EPR est dix fois plus sûr que les centrales nucléaires actuelles ». D’après la ministre française de l’industrie, Nicole Fontaine. Mais problème... en effet, ne nous rabâche-t-on pas depuis des dizaines d’années que les centrales nucléaires en service actuellement sont toutes sûres à 100%.

    10 fois plus que 100% sûre... il faut donc installer ce future EPR en plein coeur d’une grosse ville et pas à 100 km !!!

    http://www.dissident-media.org/infonucleaire

  • autres dangers et risques ne sont pas cités dans cet article , tel que contamination de la nappe Albienne , par la radio activité , et ceci représente le plus grands danger ?