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FARC : ENCORE UN MENSONGE DU NOUVEL OBSERVATEUR
Publie le dimanche 2 mars 2008 par Open-Publishing3 commentaires

"Au cours d’une conférence de presse à Bogota, diffusée en direct par les principales chaînes de télévision du pays, le ministre de la Défense Juan Manuel Santos a précisé que Reyes avait été tué en territoire équatorien, lors d’une offensive de l’armée et de la police pour laquelle le président équatorien Rafael Correa était informé"
L’article laisse entendre que l’assassinat a été perprétré avec le quasi accord du président d’Equateur.
C’EST FAUX !
L’INFORMATION DU PRESIDENT D’EQUATEUR A ETE FAITE A PEU PRES HUIT HEURES APRES LES FAITS :
http://www.aporrea.org/internaciona...
Par ailleurs, lire ici - en espagnol - les réactions indignées de Rafael Correa, Président d’Equateur :
http://www.aporrea.org/imprime/n110...
Celui-ci estime que le territoire équatorien a été violé et retire son ambassadeur en Colombie. Il déclare avoir découvert avec stupeur
le viol de l’espace aerien équatorien, et celui de l’espace terrestre pour enlever le corps de Raul Reyes.
Il est outré par le fait que les guerilleros aient de plus été bombardés et massacrés pendant leur sommeil par des armes relevant d’une technologie de pointe.
Les patrouilles équatorienne ont découvert les cadavres de 15 guerilleros et de 2 guerilleras
Il ne s’agit donc pas, comme le dit LE NOUVEL OBSERVATEUR du meutre guerrier du numero 2 : faudrait-il éviter de lui donner un nom ?, mais d’une véritable boucherie
LE PARISIEN, de manière intolérable, lui, dit que Raul Reyes a été "abattu" : non seulement Raul REYES n’a pas de nom, dans la presse française, mais sa mort y traitée comme celle d’un renard enragé !
Jusqu’à quand les êtres encore un peu humains se laisseront-ils faire ? En France ?
Hasta la victoria
Le commentaire est en espagnol mais les images sont claires. Par respect pour les êtres humains, la camera ne les montre pas de pres mais on voit bien qu’ils sont peu vêtus, en tenue de nuit. Le président de Colombie, Alvaro URIBE, qui ne recule devant aucun mensonge monstrueux, adopte celui-ci, déjà abondamment utilisé : la Colombie a agi en état de "légitime défense" !!!
Messages
1. FARC : ENCORE UN MENSONGE DU NOUVEL OBSERVATEUR, 2 mars 2008, 17:48
La vengeance est un plat qui se mange froid.
Et puis, les farc sauront en tirer les conclusions qui s’imposent.
1. FARC : ENCORE UN MENSONGE DU NOUVEL OBSERVATEUR, 2 mars 2008, 18:05, par mi2nmi
Quito rappelle pour consultation son Ambassadeur en Colombie
QUITO - Le président équatorien Rafael Correa a rappelé samedi soir pour consultation son ambassadeur en Colombie à la suite de l’incursion de l’armée colombienne sur son territoire qui s’est soldée par la mort du numéro deux des Farc (marxiste) Raul Reyes.
Selon M. Correa, son homologue Alvaro Uribe "a été encore une fois trompé (ndlr : par son armée) ou a menti au gouvernement équatorien".
L’Equateur "ne permettra plus d’outrages du gouvernement colombien et nous sommes prêts à aller jusqu’aux ultimes conséquences", a affirmé M. Correa lors d’une conférence de presse.
Le président colombien Alvaro Uribe avait eu un entretien téléphonique samedi matin sur cette question avec Rafael Correa.
http://www.romandie.com/ats/news/080302025232.yqvdemlb.asp
Indications du président équatorien
Le président Correa a envoyé son armée dans la zone où se sont déroulés les combats. Les soldats ont trouvé quinze cadavres de guérilleros et deux femmes blessées dans un campement improvisé des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) à deux kilomètres en territoire équatorien près de la frontière.
"Mais ces cadavres étaient en sous-vêtements, en pyjamas, ce qui revient à dire qu’il n’y a pas eu de poursuite à chaud et que les FARC ont été bombardés et massacrés pendant qu’ils dormaient", a affirmé M. Correa.
http://www.edicom.ch/fr/news/international/l-equateur-rappelle-pour-consultation-son-ambassadeur-en-colombie_1188-5007068
Les FARC demandent de poursuivre la recherche d’un accord
02/03/2008
Après la mort de leur numéro deux, Raúl Reyes, et autres 16 membres, les FARC ont demandé un "effort en faveur d’un échange humanitaire". Ce serait, selon eux, "le meilleur hommage aux camarades tombés au combat".
La guérilla colombienne des FARC (Forces armées révolutionnaires colombiennes) a annoncé dimanche que la mort de son numéro deux, Raul Reyes, dans une opération menée samedi par Bogota, ne doit pas affecter la recherche d’un "accord humanitaire" concernant les otages.
Il s’agit de la première déclaration des FARC, divulguée sur Internet, après l’annonce de la mort de Raúl Reyes et d’autres 16 guérilleros.
"Nous invitons à [maintenir] la fermeté révolutionnaire, à ne pas abandonner l’effort en faveur d’un échange humanitaire, à continuer notre proposition de paix et de construction d’une démocratie effective avec justice sociale", a annoncé le groupe guérillero dans son message.
suite ici :
http://www.eitb24.com/article/fr/B24_88809/international/COLOMBIE-Les-FARC-demandent-poursuivre-recherche-dun-accord/
Interview de Raul Reyes datant de juin 2006
Extrait :
Toutes les guérillas d’Amérique centrale ont déposé les armes et se sont réinsérées dans la vie politique légale. Pourquoi pas en Colombie ?
Raul Reyes. Il n’y a pas d’autres manières de lutter. Lorsque les FARC ont signé un accord de paix en 1984, avec le gouvernement de Belisario Betancur, nous avons lancé l’Union patriotique, avalisée par le gouvernement. L’ultradroite, celle-là même qui gouverne avec Uribe, a assassiné les dirigeants de l’UP à commencer par Jaime Pardo Leal et Bernardo Jaramillo, candidats à la présidentielle, sans compter les milliers de militants tués. Les FARC ne luttent pas pour elles. Nous demandons des solutions aux problèmes qui affectent la société colombienne, exclue de l’exercice du pouvoir, réprimée par l’appareil d’État, exploitée par les multinationales et l’appareil gouvernemental. Pour les FARC, les armes, imposées par nos ennemis, sont un moyen pas une fin. Nous aspirons plus tôt que tard à une Colombie différente, à un gouvernement pluraliste de réconciliation nationale.
http://www.humanite.fr/2006-06-27_International_-Nous-aspirons-a-la-reconciliation-mais-le-president-Uribe
2. FARC : ENCORE UN MENSONGE DU NOUVEL OBSERVATEUR, 2 mars 2008, 19:33
Uribe a, seul, les clefs de la libération d’Ingrid Bettancourt.
N’en déplaise au NOuvel-Obs et à quelques autres qui ne veulent pas voir le contexte historique colombien et la réalité de l’existence d’une guérilla armée qui n’a cessé de se développer, face à des gouvernements corrompus et autoritaires, s’appuyant sur des groupes armés d’extrême-droite et sur un financement américain très important, qui ont déplacé 4 millions de personnes sans venir à bout de la résistance des Farc, le meurtre de Raul Reyès, n°2 des Farc, en territoire équatorien, crée une situation nouvelle des plus préoccupantes.
Au point que le président de l’Equateur, Raphaël Corréa a rappelé son ambassadeur en Colombie et a adressé une note au président colombien pour le placer devant ses responsabilités, après la violation de la souveraineté de l’Equateur. De même Hugo Chavez a prévenu le gouvernement colombien de l’extrême gravité de tels agissements.
Uribe voudrait-il saboter le processus initié par les Farc avec l’appui d’Hugo Chavez, qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
On peut légitimement se demander s’il souhaite vraiment la libération d’Ingrid Bettancourt et son retour sur la scène politique colombienne ?
A mon avis, il préfèrerait qu’elle reste aux mains des Farc pour pouvoir mieux les accuser de séquestration et de méthodes terroristes.
Ingrid Bettancourt estime que des négociations doivent s’ouvrir sous l’égide de la Convention de Genève et qu’il faut reconnaître le statut politique des Farc. Sinon avec qui négocier ? Cela d’après son ex-compagnon de détention, récemment libéré, Luis Eladio Perez.
Et les Farc, aujourd’hui, viennent de faire savoir que la meilleure réponse à l’assassinat de R. Reyès, c’est de continuer à créer les conditions de l’échange global des prisonniers et donc d’obliger Uribe à renoncer à toute solution militaire et à donner des garanties à ceux qui veulent privilégier le dialogue.
Tourner le dos à cette exigence, risquerait de déboucher sur un embrasement en Colombie et autour. N’y a-t-il pas assez de la Palestine, de l’Irak, du Liban, de l’Afghanistan, du Soudan, du Tchad, du Keynia...et j’en oublie ?
René Fredon