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Faillite de la Grèce : l’Allemagne ne veut pas payer pour sauver la Grèce de la faillite.
Publie le jeudi 28 janvier 2010 par Open-Publishing5 commentaires
Une porte-parole du ministère allemand des Finances a démenti de son côté les informations du journal Le Monde. "Il n’existe aucune réflexion au sein du gouvernement allemand pour soutenir financièrement la Grèce pour qu’elle surmonte sa difficile situation budgétaire. Cela vaut autant pour de prétendues aides de la zone euro dans son entier que pour des aides bilatérales", a-t-elle dit.
"C’est le devoir de la Grèce d’assumer avec ses propres forces sa responsabilité en matière de stabilité de la zone euro", a ajouté la porte-parole.
Un soutien des autres pays européens à la Grèce "n’est pas prévu" et serait "contre-productif", avait déclaré mardi 26 janvier le président de la banque centrale allemande (Bundesbank), Axel Weber.
Messages
1. Faillite de la Grèce : l’Allemagne ne veut pas payer pour sauver la Grèce de la faillite., 28 janvier 2010, 17:10
Papandréou dénonce la spéculation contre la Grèce et l’euro
DAVOS (Suisse) - Le Premier ministre grec Georges Papandréou a dénoncé jeudi à Davos les attaques spéculatives dont est victime son pays, utilisé selon lui comme le "maillon faible de la zone euro".
"Il y a des attaques contre la zone euro. Certains pays sont utilisés comme un maillon faible (et) nous sommes visés", a lancé M. Papandréou lors d’une conférence au Forum économique mondial (WEF).
Le chef du gouvernement grec est également revenu sur des articles de presse affirmant que la Grèce avait sollicité la Chine pour vendre des obligations d’Etat pour faire face à ses graves difficultés financières.
"Nous avons démenti, la Chine a démenti. Cela montre qu’il y a beaucoup de nervosité et de spéculation", a-t-il ajouté.
28 janvier 2010 15h35
http://www.romandie.com/infos/News2/100128143530.jlhrn8vc.asp
2. Faillite de la Grèce : l’Allemagne ne veut pas payer pour sauver la Grèce de la faillite., 28 janvier 2010, 18:06
Le 29 juin 2009 la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe a introduit dans la loi fondamentale allemande une disposition limitant le déficit budgétaire à 0.35% du PIB à partir de 2016 et en imposant sa suppression à partir de 2020. Cette nouvelle disposition revient à priver la politique économique européenne de tout instrument de régulation conjoncturelle et de maitrise du cycle économique.
L’Allemagne sera contrainte à un effort de rigueur démesuré qui risque de plonger l’Europe dans une décennie de stagnation à la japonaise. C’est la fin de Maastrich la dislocation de la zone euro et la remise en cause de la monnaie unique.
1. Faillite de la Grèce : l’Allemagne ne veut pas payer pour sauver la Grèce de la faillite., 28 janvier 2010, 18:16
Champagne !
Champaaaaaaaagne !
2. Faillite de la Grèce : l’Allemagne ne veut pas payer pour sauver la Grèce de la faillite., 28 janvier 2010, 18:44
Pas tout de suite Camarade ! Construisons un programme politique anticapitaliste une Europe des peuples une Europe sociale qui ne mette plus en compétition les salariés entre eux, il y a urgence. Si l’Europe actuelle explose sans autre perspective que le replis, le chacun pour soi, le retour au protectionnisme alors la machine infernale sera lancée et ce sera la guerre. Alors Camarades du NPA, PCF, LO, PG ... on s’y met ?
3. Faillite de la Grèce : l’Allemagne ne veut pas payer pour sauver la Grèce de la faillite., 28 janvier 2010, 19:19
Comment on destabilise une economie vulnerable pour speculer :
Rumeurs et démentis affolent le marché obligataire grec
PARIS - Le marché obligataire grec a connu son jeudi nor, les rendements des emprunts atteignant des niveaux inédits, sur fond de rumeurs évoquant un sauvetage du pays par des membres de l’Union européenne.
Le rendement de l’obligation grecque a bondi jeudi au-delà des 7%, du jamais vu depuis que la Grèce a fait son entrée dans la zone euro en 2001.
Autre signe inquiétant : le différentiel avec le Bund allemand à 10 ans, l’emprunt obligataire qui sert de référence sur le marché, a atteint un record en s’établissant à plus de 400 points, là encore du jamais depuis 2001. En d’autres termes, la Grèce doit offrir un surplus de rémunération de 4% par rapport à l’Allemagne pour emprunter de l’argent sur dix ans.
Du coup, le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a dénoncé jeudi à Davos (Suisse) les attaques spéculatives dont est victime son pays, utilisé selon lui comme "le maillon faible de la zone euro".
Un sentiment partagé par Jean-François Robin, stratégiste obligataire chez Natixis, estimant qu"il y a des gens qui croient ou veulent faire croire que la Grèce va sortir de la zone euro".
Cette inquiétude nourrit depuis plusieurs jours un mouvement massif de vente d’emprunts grecs, alors que précisément les taux pratiqués sont intéressants pour les investisseurs mais très défavorables au pays émetteur.
Jeudi, c’est une article du quotidien français Le Monde qui a semé le trouble, en affirmant que différents gouvernements de la zone euro travaillaient à un mécanisme de "soutien financier" à la Grèce, renforçant l’idée que le pays pourrait faire défaut.
Pourtant démentis par l’Allemagne et la France, ces nouvelles rumeurs ont fait grimper des taux déjà sous pression.
Mercredi, ils avaient déjà bondi à la suite d’un article de presse, du Financial Times cette fois-ci, affirmant que la Grèce avait mandaté Goldman Sachs pour vendre à la Chine des obligations d’Etat pour une somme pouvant aller jusqu’à 25 milliards d’euros.
"Le gouvernement hellénique, en confiant une mission à une banque d’investissement, américaine de surcroit, laisse accroire qu’il juge son pays incapable de se prendre en main tout seul" estiment les analystes d’Aurel ETC Pollak, parlant de "maladresse".
Les inquiétudes sur la Grèce ont ravivé les craintes sur le devenir de la zone euro et sur un possible effet de contagion aux autres pays fragilisés par l’explosion de leur déficits notamment l’Espagne et le Portugal.
Ainsi, aux articles de presse sur la Grèce, sont venus d’ajouter les déclarations évoquant voire prédisant la fin de la zone euro.
L’économiste américain Nouriel Roubini, connu pour son pessimisme, a notamment fait état mercredi d’une zone euro à deux vitesses, qui se solderait par le départ de certains pays, et le Français Marc Touati écrivait il y a encore une semaine un billet d’humeur intitulé "Et si l’euro disparaissait..."
28 janvier 2010 18h57
http://www.romandie.com/infos/News2/100128175710.fmvl80x9.asp