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Fillon à la Commission ? "De la politique-fiction"
Publie le vendredi 6 mars 2009 par Open-Publishing1 commentaire
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Fillon à la Commission ? "De la politique-fiction"
OleB
Mis en ligne le 06/03/2009
La rumeur envoie le Premier ministre français à Bruxelles. Paris dément.
Elle court, elle court, la rumeur - alimentée par le quotidien "La Tribune "et l’hebdomadaire "L’Express" - qui enverrait le Premier ministre français François Fillon à l’automne pour succéder au Portugais Barroso à la tête de la prochaine Commission européenne.
Il est vrai que le président Sarkozy, qui avait publiquement accordé son soutien à la reconduction du Portugais à la présidence de l’exécutif européen, a donné l’impression de tirer le frein à main, sinon de faire marche arrière. En marge du sommet européen informel, le locataire de l’Elysée a déclaré, dimanche à Bruxelles, que les Etats membres ne devaient pas se presser pour choisir leur candidat. De plus, certaines capitales européennes reprochent à la Commission, et donc à son président, d’avoir manqué de réactivité face à la crise économique.
Est-ce à dire que c’est tout cuit pour François Fillon, qui possède l’avantage d’être membre du PPE, le plus important groupe politique européen ? Encore faudrait-il que Paris envisage sa candidature. Et si l’on en croit Bruno Le Maire, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Fillon à Bruxelles, c’est "vraiment dans la pure politique-fiction", comme il l’a déclaré jeudi à France 24. "On a un Premier ministre qui fait un travail remarquable pour lutter contre la crise [ ]. On a un président de la Commission qui fait son travail [ ]. Tout le reste est de la littérature."
Si ce n’est ni Barroso, ni Fillon, qui donc sera-ce ? Le nom du Premier ministre néerlandais Jan-Peter Balkenende circule, tout comme celui du Danois Rasmussen. Longtemps présenté comme le candidat idéal, le Luxembourgeois Juncker ne semble pas intéressé. Et le Belge Guy Verhofstadt ? Graham Watson, le président du groupe des libéraux du Parlement européen, a dit à quelques journalistes espérer que l’ancien Premier belge jouerait "un rôle en vue au niveau européen". Problèmes : son profil fédéraliste déplaît à Londres qui avait mis son veto à sa nomination en 2004. Et, politiquement, les libéraux n’ont pas la main.
Messages
1. Fillon à la Commission ? "De la politique-fiction" , 6 mars 2009, 12:13
Conséquences d’un système par capitalisation
L’art de faire une place aux fonds de pension à la française
Arrêtés dans leur élan par le krach, les partisans des fonds de pension ? On pourrait le croire, tant la réticence des Français pour les placements financiers est grande. Pourtant, il serait audacieux de parier sur la démobilisation du lobby à l’œuvre depuis plus de vingt ans. Une de ses plus récentes initiatives témoigne de sa ténacité. En même temps qu’il annonçait un « tsunami financier », Jacques Attali proposait en janvier 2008 d’affilier automatiquement les salariés français à des fonds de pension. Les plus rétifs auraient certes eu le droit de dire « non ».
Mais un silence aurait valu approbation. Qui ne dit mot consent. Cette proposition nº 313 de son rapport précisait : « Selon des études américaines, un tel système permet de faire passer le taux d’adhésion de 40 % à 80 % (1). » La justification n’était d’ailleurs pas de répondre à la question des retraites au moment du papy-boom, mais de diriger une épargne longue vers des placements en actions.......
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/12/COUVRAT/16614