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Grece : attentat fabriqué

Publie le lundi 5 janvier 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

les policiers grecs possédaient ils l’analyse ballistique avant que le jeune policier ne se soit fait tiré dessus ce lundi en Grece ? ils ont pu determiner en seulement trois heures, a temps pour la conférence de presse, que le pistolet provenait d’un groupe "d’ultra gauche"

les rafles opérees dans les milieux contestataires tirent prétexte de ces coups de feux

DU TERRORISME ET DE L’ETAT

Messages

  • 3h du mat. Un flic se fait tiré dessus par des inconnus, à côté de l’école polytechnique occupé, ou on avait programmé la réunion d’aujourd’hui. La police s’en est occupé de l’affaire du début à la fin : Pas d’ambulance, pas d’information.... Le flic est vivant. Le peuple n’a pas d’armes... Les kalashnikov, on les a déjà vus : des régléments de comptes des bandes mafieuses plus ou moins connus, des autres crimes personnels.

    3:15. Exarheia et le centre sont envahis des flics (CRS, police national et autres unités spéciales desquelles je ne connais pas l’equivalent francais). Opération balayage : Ils entrent dans tous les bars et cafétérias (eh oui, en Grèce ca reste ouvert tard...), ils évacuent tout le monde violamment, des arrestations arbitraires, à peu près 70 personnes seront ramenés pour être rélachés ce matin...

    Exarheia reste jusqu’à cette heure plus ou moins blocqué....

  • "le pistolet provenait d’un groupe "d’ultra gauche"

    Au vu du pouvoir en place c’est comme chez nous ! L’ultra droite accuse une ultra gauche fictive.

  • Le groupe Lutte révolutionnaire est de retour un an après*... mais dans un tout autre contexte !

    http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=5181

    Grèce : Policiers attaqués à l’arme automatique
    lundi 5 janvier

    À Athènes, un policier antiémeute de 21 ans a été grièvement blessé lundi, après avoir été victime d’une attaque à l’arme automatique imputée d’emblée au groupe d’extrême gauche Lutte révolutionnaire. Deux de ses collègues s’en sont sortis indemnes.

    L’attaque s’est produite en pleine nuit, près du ministère de la Culture, dans le quartier Exarchia de la capitale grecque, non loin de l’endroit où une bavure policière qui s’est traduite par la mort d’un adolescent de 15 ans, le 6 décembre, a engendré de longues et violentes émeutes opposant de jeunes Grecs à la police.

    Les assaillants ont réussi à prendre la fuite. Selon la police grecque, l’assaut a été mené à l’aide d’un fusil d’assaut kalachnikov et d’une mitraillette 9 mm. Quelque 40 cartouches ont été retrouvées sur les lieux. La police dit que les attaquants ont aussi lancé une grenade pour couvrir leur fuite.

    Le lien avec le groupe Lutte révolutionnaire a été établi par la police après que des expertises eurent révélé que la mitraillette est la même que celle utilisée lors d’un précédent attentat commis contre un commissariat de Néa Ionia, une banlieue ouest d’Athènes, en avril 2007.

    Cet attentat, qui a été revendiqué par Lutte révolutionnaire, n’avait pas fait de victime. Le groupe d’extrême gauche a aussi revendiqué un attentat à la roquette perpétrée contre l’ambassade américaine à Athènes, en janvier 2007. Depuis son apparition, en 2003, huit attaques ont été attribuées à Lutte révolutionnaire. Elles ont fait trois blessés.

    Selon la police, le fusil d’assaut kalachnikov a pour sa part été utilisé dans une attaque contre un fourgon policier commise le 23 décembre, lors d’une manifestation organisée à l’initiative d’un autre groupe de gauche, Action publique.
    Sources Radio Canada

    * Pour rappel :
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20070112.OBS6870/juste_une_pomme_pourrie.html
    L’ATTENTAT EN GRECE
    "Juste une pomme pourrie"
    Le groupe "Lutte révolutionnaire" a revendiqué l’attentat contre l’ambassade américaine en Grèce. Pouvez-vous nous parler des groupes d’extrême-gauche en Grèce et de leurs actions ?

     Depuis quatre ans, tout le monde pense ici que la plus importante formation terroriste d’extrême-gauche du pays, le groupe "17-Novembre", a été dissoute. Le gouvernement a donc été surpris qu’un attentat requiérant une telle expertise militaire éclate dans une période d’accalmie. C’est pour cela que le ministre de l’Ordre public, Vyron Polydoras, a fait part de ses doutes quant à l’origine du groupe terroriste. Dans un communiqué, il a déclaré : "Il est assez probable que l’attentat soit l’œuvre d’un groupe grec", ce qui revient presque à envisager une probabilité de 50-50. Le gouvernement ainsi que l’opposition vérifient d’ailleurs, en ce moment-même, l’authenticité de la revendication du groupe "Lutte révolutionnaire". Vyron Polydoras n’exclut pas non plus la possibilité qu’un groupe étranger soit le commanditaire.

    Quelle est la particularité des formations d’extrême-gauche en Grèce par rapport à celles d’autres pays européens ?

     Les groupes d’extrême-gauche en Grèce n’utilisent pas d’armes sophistiquées. Tout au plus jettent-ils quelques cocktails molotov sur des policiers lors des manifestations, auxquelles ils participent beaucoup. Les actions violentes ne sont pas ancrées dans la tradition de l’extrême-gauche. Le groupe du 17-Novembre n’a d’ailleurs rencontré aucun soutien populaire.

    Le groupe du 17-Novembre exerce-t-il encore une quelconque influence ?

     Il existe, en Grèce, une école de pensée qui estime que les membres du 17-Novembre qui ont été jugés étaient seulement le contingent secondaire d’un réseau bien plus étendu. Cependant, on ne reste pas "endormi" pendant cinq ans pour commettre un attentat tel que celui contre l’ambassade américaine, qui visait uniquement à créer un sentiment de malaise. En effet, personne ne se trouvait à l’endroit et à l’heure où a été lancée la roquette. C’est pour cela que le gouvernement envisage la possibilité qu’un groupe étranger ait essayé de faire naître un climat de peur en tirant cette roquette. Une manière, peut-être, d’alerter les Grecs, qui se sentent en général peu concernés par les risques liés au terrorisme. En 2004, les Jeux Olympiques s’étaient déroulées sereinement. L’attentat contre l’ambassade américaine est juste une pomme pourrie.

    Propos recueillis par Bérénice Rocfort-Giovanni
    (le vendredi 12 janvier 2007)

    Et aussi :
    http://www.info-grece.com/modules.php?name=News&file=article&sid=3228

    A lire et á relire (en particulier le passage sur la Grèce) :
     http://www.reopen911.info/News/2008/09/14/la-peur-a-des-fins-politiques/
     http://www.reopen911.info/News/2008/06/22/l%E2%80%99europe-apres-la-seconde-guerre-mondiale-democraties-libres-ou-satellites-des-usa/

    Affaire á suivre !

  • Souveraineté limitée pour la Grèce

    A l’été 1964, le Président Johnson convoqua l’ambassadeur de Grèce Alexandre Matsas à la Maison Blanche et lui dit que les problèmes de Chypre devaient être résolus par la partition de l’île en deux zones, l’une grecque, l’autre turque. Matsas refusa, provoquant la fureur de Johnson : « Ecoutez-moi bien, M. l’Ambassadeur. Je me fous de votre Parlement et de votre Constitution. L’Amérique est un éléphant. Chypre est une puce. La Grèce est une puce. Si ces deux puces continuent de chatouiller l’éléphant, il pourrait bien les écraser d’un coup de trompe, et pour de bon ! » Comme le soulignait Johnson, le gouvernement grec devait se conformer aux ordres de la Maison Blanche. « Les Grecs profitent largement des dollars américains, M. l’Ambassadeur. Si votre Premier ministre continue à me parler de Démocratie, de Parlement et de Constitution, il se pourrait bien que lui, son Parlement et sa Constitution n’en aient plus pour très longtemps. »
    Quand Matsas, outré, tenta de protester : « Je ne peux tolérer de telles manières », Johnson continua : « N’oubliez pas de répéter à votre vieux Papa-je-ne-sais-plus-quoi ce que je viens de vous dire. N’oubliez pas de lui dire, vous m’entendez ? », sur quoi Matsas câbla la conversation au Premier ministre George Papandréou. Quand la NSA intercepta le message, le téléphone de Matsas sonna. C’était le Président John­son : « Vous cherchez les ennuis, M. l’Ambassadeur ? Vous voulez vraiment que je me mette en rogne ? Il s’agissait d’une conversation privée. Vous n’étiez pas censé répéter les termes que j’ai employés devant vous. Faites attention. » Clic. Fin de la communication.

    Ganser, Les armées secrètes de l’OTAN,
    pp. 300/01.