Grève de soins : l’Elysée contre-attaque

L’Elysée contre-attaque

Hier soir, Europe 1 a insisté à cinq reprises pour m’interviewer sur le cas d’une personne diabetique qui aurait entamé une grève de soins.
Il était clair que l’urgence n’etait pas de répondre aux micros mais de contacter au plus vite cette personne en danger immédiat pour sa santé. Je cherche à en savoir davantage, notamment auprès de l’AFP puisque Europe 1 ne cherche pas elle-même à vérifier l’information (Etonnant pour un journaliste...). Toute la soirée j’ai cherché à en savoir davantage sur cette nouvelle grève de soins sans succès, au point de me demander si elle existe réellement...

Vers 22h30, Europe 1 réinsiste pour m’enregistrer et utilise un journaliste d’apparence interessé davantage sur le fond du dossier, j’accepte. Cela me permet de réaffirmer le sens de ma grève de soins qui est symbolique et qui n’appelle surtout pas d’autres cas.

Je donne l’exemple de Jean-Pierre qui a choisi de se battre avec nous et qui a repris ses soins (voir mon blog il y a quelques jours)

Or ce matin, Europe 1 annonce quatre malades en grève de soins !!! "Les familles sont inquiètes" s’empresse de préciser la radio... Pour qui travaille Europe 1 ? ou va-t-elle chercher ses informations ? à l’Elysée ? Pourquoi Europe 1 n’utilise pas l’enregistrement qu’ils ont pourtant insisté pour obtenir hier soir ?

J’entends d’ici les commentaires : "Bruno-Pascal Chevalier entraine d’autres grevistes dans son sillage...". Les journalistes pourront alors commencer une funeste comptabilité au détriment du fond.

Que ces soi-disants grévistes s’ils existent. A moins que ce ne soit une méthode de destabilisation provenant de l’Elysée destinée à me culpabiliser et à me faire renoncer à poursuivre le combat...

A très vite
Bruno-Pascal